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Maghreb Tunisie

TUNISIE

Le paradoxe est que l’occident applaudit des deux mains quant à l’instauration progressive de la démocratie en Tunisie, et, en même temps, c’est ces mêmes occidentaux, adeptes du bien vivre touristique tunisien d’ antan, qui lui tournent le dos à un moment ou il fallait précisément venir en masse pour encourager ce secteur vital pour l’économie tunisienne.

Massine Tacir

 

Tunisie : sur 5,5 millions de touristes attendus en 2016, 75% échapperaient aux hôteliers

Les professionnels sont moins optimistes que la ministre du tourisme

Rédigé par Pierre CORONAS le Mardi 3 Mai 2016

La ministre tunisienne du tourisme, Selma Elloumi Rekik, a récemment annoncé que le pays compterait près de 5,5 millions de visiteurs étrangers en 2016. Mais les hôteliers de Tunisie font les comptes, eux aussi, et se montrent nettement moins optimistes.

Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme - Photo : J.D.L. Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme - Photo : J.D.L.

Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme – Photo : J.D.L.
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Va-t-on assister à la reprise du tourisme international en Tunisie pendant l’été 2016 ?

A en croire les récentes déclarations de Selma Elloumi Rekik, ministre tunisienne du Tourisme, cela devrait être le cas.

Dans un entretien accordé à Sky News Arabia, elle a déclaré attendre plus de 5 millions de visiteurs étrangers dans le pays en 2016.

Elle table sur une hausse de 2,6% de la fréquentation internationale et sur 5,359 millions de touristes étrangers en Tunisie en 2016.

Selon elle, la sécurité et les procédures déployées dans les hôtels et les principaux sites touristiques de Tunisie, devraient permettre de rassurer les marchés internationaux et faire reprendre la fréquentation internationale.

Ce que nous confirme, Moez Kacem, expert en tourisme tunisien, consultant pour FTC et délégué à l’AMFORTH : « Un grand travail est fait chaque jour au niveau sécuritaire et une progression remarquable est enregistrée en matière de lutte contre le terrorisme. »

Mais, malgré cela, contrairement à la ministre du tourisme, il considère que « la reprise du tourisme tunisien ne sera pas pour demain ».

Les attentats contre les touristes au musée du Bardo et sur la plage de Port-El Kantaoui en 2015 notamment, ont « laissé des séquelles considérablement graves sur la notoriété de la destination », analyse Moez Kacem.

Dans ce contexte, on peut considérer les prévisions de Selma Elloumi Rekik comme plutôt optimistes.

Les trois quarts des visiteurs étrangers ne vont pas à l’hôtel


Un optimisme que ne partagent pas les professionnels tunisiens de l’hôtellerie.

« Nous avons une vision de la situation touristique un peu différente de celle de notre ministre », réagit ainsi Anis Meghribi, directeur des ventes et du marketing pour Seabel Hotels Tunisia.

Pour les hôteliers du pays, même si la Tunisie parvient à accueillir 5,5 millions de touristes étrangers dès 2016, le secteur n’en profitera pas vraiment.

« Sur ces hypothétiques 5,5 millions d’étrangers, plus de 4 millions, soit environ les trois quarts échappent aux hôteliers« , estime Anis Meghirbi.

Pour appuyer son propos, il reprend les statistiques de fréquentation touristique de la Tunisie en 2014.

Cette année-là, parmi ses visiteurs étrangers, le pays comptait 1,3 million d’Algériens. Mais parmi eux, seuls 23% ont dormi à l’hôtel et pour une durée moyenne de séjour de seulement 0,8 nuit.

Toujours en 2014, la Tunisie a accueilli 1,7 million de touristes en provenance de Libye, autre pays limitrophe. Ils ne sont que 22% à avoir fréquenté les établissements hôteliers tunisiens avec une durée moyenne de séjour de 0,6 nuit.

Il faut ajouter à cela 1,15 million de Tunisiens installés à l’étranger. Une clientèle qui, par nature, fréquente très peu les hôtels.

« Il ne reste alors plus que 1,3 million de touristes étrangers, tous marchés confondus, à capter pour les hôteliers tunisiens », compte le directeur des ventes et du marketing de Seabel Hotels Tunisia.

Les sauveurs russes débarquent à Djerba

Les professionnels tunisiens du tourisme misent cette année sur le marché russe.

Près de 440 agents de voyages et représentants de tour-opérateurs (TO) russes sont venus visiter Djerba en début d’année.

Un éductour qui a conduit au lancement d’offres sur la destination par 3 gros TO russes. Les touristes russes viennent ainsi à Djerba depuis le 23 mars 2016.

Il y a toujours eu des Russes en Tunisie – environ 300 000 en 2013 et 400 000 sont attendus en 2016 – mais ils ne venaient historiquement pas à Djerba. Cette année, ils devraient être 3 000 à venir passer des vacances sur l’île chaque semaine.

« Les touristes russes vont nous aider à relever un peu la tête et à avoir des hôtels qui vont, en fin de compte, soit ouvrir plus tôt que prévu, soit carrément rouvrir cet été », se félicite Rafik Meghirbi, directeur des ventes de DTS Tunisia sur Tunisie Hebdo.

« Cela ne compense pas les pertes des marchés belge, français, allemand et italien. Mais c’est toujours mieux que rien », ajoute le directeur des ventes et du marketing de Seabel Tunisia.

Les Russes devraient aider les hôtels de Tunisie à améliorer leurs taux d’occupation (TO) en 2016. Le TO moyen n’était que de 27,9% en 2015 dans le pays. Et si l’on prend en compte les établissements fermés, il tombe même à 18%.

Le développement de la clientèle russe entre dans le cadre des chantiers prioritaires pour le tourisme tunisien, avec « la formation, l’enrichissement et la modernisation du produit touristique (…) et la mise en œuvre d’une stratégie claire et durable », comme l’explique Moez Kacem.

Restrictions de voyages paradoxales

Mais, pour tous les professionnels interrogés, la condition sine qua non à la véritable reprise du tourisme international en Tunisie est la levée des restrictions de voyages en Belgique et au Royaume-Uni.

« Ces deux pays ne déconseillent pas les séjours en Turquie où, pourtant, le risque terroriste semble actuellement plus élevé qu’en Tunisie. C’est paradoxal », s’étonne Anis Meghirbi.

De son côté, Moez Kacem parle d’une distorsion entre l’image de la Tunisie véhiculée par les médias français et européens et la réalité : « A mon avis, l’image du pays à l’étranger est bien différente du vécu et du ressenti quotidien des Tunisiens. »

Pour cet expert, la solution devrait venir des TO eux-mêmes. Il pense qu’ils « doivent créer, de leur côté, leurs propres réseaux d’information et de décision en matière de fréquentation de destinations, loin des décideurs politiques ».

« Si on veut vraiment aider la Tunisie et sa jeune démocratie, il ne faut surtout pas empêcher les touristes européens à venir », martèle, quant à lui, le directeur des ventes et du marketing de Seabel Hotels Tunisia.

Et, pour satisfaire les voyageurs qui viendront dès cet été, il est également indispensable de remettre à niveau l’hôtellerie tunisienne.

« Nous devons diminuer l’offre hôtelière dans le pays, pour augmenter les tarifs et offrir un véritable accueil digne de la Tunisie », conclut Anis Meghirbi.

Rassurer, attirer et fidéliser les visiteurs étrangers. Sur le papier, ce programme semble efficace.

Source : http://www.tourmag.com/Tunisie-sur-55-millions-de-touristes-attendus-en-2016-75-echapperaient-aux-hoteliers_a80335.html

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Maghreb Maroc

MAROC

« Un monument de l’architecture marocaine destiné à renforcer les relations maroco-vietnamiennes  »  !

S’il est de bon augure de hisser le prestige de son pays et le marocain, par atavisme, le fait assez bien, néanmoins ,dans ce cas précis, ce serait un non sens; en effet, rappeler aux descendants de soldats marocains colonisés, qui ont été poussés à coups de fouet pour monter dans des camions et aller servir de chair à canon contre un autre peuple colonisé par le même colon français ….. A tout le moins, il serait judicieux de rebaptiser cette porte :

Porte Abdelkrim El Khattabi en inscrivant en épitaphe  » Le Colonisateur Français vaincu »

Massine Tacir pour  Yakaledire.com

Vietnam : La Porte du Maroc à Hanoi va être restaurée

La ville de Hanoi au Vietnam a décidé de restaurer la Porte du Maroc, un monument de l’architecture marocaine, destiné à renforcer les relations maroco-vietnamiennes. Seulement, cette porte construite par des soldats marocains ayant participé à la Guerre d’Indochine, apporte un témoignage sur un épidode douloureux de l’histoire. Elle est le symbole de l’épopée de soldats marocains en terre étrangère. Plongée dans cette histoire commune.

Bab Al Maghariba avant sa restauration en 2009 / DR

Bab Al Maghariba avant sa restauration en 2009 / DR

Bab Al Maghriba après avoir été restaurée (DR)

Bab Al Maghriba après avoir été restaurée (DR)

C’est le vestige d’une histoire presque oubliée mais qui se rappelle encore aux jeunes générations. Sur demande de l’ambassade du Maroc à Hanoi, la ville a engagé un projet de restauration et de conservation de la Porte du Maroc, située dans le district de Ba Vi en banlieue de Hanoi. La restauration de la Porte du Maroc est destinée à renforcer les liens d’amitié entre le Vietnam et le Maroc, rapporte la presse locale.

Petit rappel historique. Pendant la guerre d’Indochine (1946 – 1954), plusieurs membres du corps expéditionnaires français dont des Marocains sont faits prisonniers et déportés dans des camps de rééducation implantés dans la jungle par le leader vietnamien Ho Chi Minh qui ne laisse le choix aux soldats que le ralliement à ses troupes. Certains y décéderont alors que d’autres, mariés à des Vietnamiennes, se sont implantés dans la région à la fin de la guerre. Des enfants d’anciens soldats marocains morts aux combats attendent toujours de retourner dans le pays natal de leur père, comme le résume un poignant documentaire de la chaîne Al Jazeera.

Restaurée pour renfocer les relations maroco-vietnamiennes

Saisis de la nostalgie du pays natal dans cette terre étrangère, des soldats marocains décident d’ériger en 1963, une porte à arcades rappelant celles qui ornent l’entrée des médinas marocaines. Ils l’appelleront « Bab Al Maghariba». Elle leur permet de revivre le souvenir lointain du pays qu’ils avaient jadis connus et dont la guerre les a éloignés. Seulement après le retour des soldats au Maroc, la porte a été assaillie par la jungle, de la végétation a commencé à pousser dessus. Mais la porte est restée debout comme symbole de résistance. En 2009, sous l’impulsion de l’ambassade du Maroc à Hanoi, la porte avait déjà été restaurée.

Aujourd’hui, la ville de Hanoi a décidé de la restaurer en signe de renforcement des relations maroco-vietnamiennes. Elle lui permettra d’effacer ou d’adoucir, le souvenir douloureux de ces soldats marocains qui, pour certains, n’ont jamais revu leur pays d’origine. Mais la porte qu’ils ont construite à laisser une empreinte indélébile dans le temps. Elle se dresse au cœur de la jungle de Hanoi, pour rappeler l’histoire méconnue de ces soldats morts loin de leur pays. La porte répond bien aux deux autres noms qui lui sont attribués : La Porte Immortelle et La Porte Permanente. Immortelle et permanente comme le souvenir de l’histoire tragique de ces soldats marocains.

…Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/44332/vietnam-porte-maroc-hanoi-etre.html

Source : http://www.yabiladi.com/articles/details/44332/vietnam-porte-maroc-hanoi-etre.html

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Algérie Maghreb

ALGERIE

A mon sens, cet article résume en soi le paradoxe de la liberté d’expression en Algérie : un mix  d’économie, un journalisme  acquit à la cause et   le tout sous un connotation régionaliste. Le journal Liberté  ( Groupe CEVITAL) et le journal  El Akhbar ( nouvellement groupe CEVITAL) nous déclare la cabale dirigée contre son patron, réitérée d’une déclaration annoncée dans une télévision berbère, région du patron de CEVITAL) décidément!

J’en conviens, cela aurait été de bonne guerre dans une démocratie plaine et entière ou le lecteur sait séparer le bon grain de l’ivraie, mais dans une démocratie naissance comme dans tout le Maghreb ou ce qui est dit dans un journal est forcément vrai!

J’ai un profond estime pour cet entrepreneur algérien de grande envergure mais gare à l’ excès de partialité qui pourrait donner prétexte au pouvoir de sanctionner sa future acquisition médiatique sachant que grand nombre de pays démocratiques dont l’Angleterre et les USA imposent une « impartialité » dans la concentration des médias.

Massine Tacir – Edito

 

La cabale contre l’homme d’affaires, Issad Rebrab, se poursuit. Après les attaques dont il fait l’objet de la part du ministre de la Communication, le patron de Cévital est de nouveau la cible de Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie.

Ce dernier a instruit une société de communication britannique, Business Development Manager (ABM), d’exclure le groupe Cévital du Forum d’investissements algéro-britannique qui se tiendra à Alger le 22 mai prochain. Selon les journaux Liberté et El Khabar, qui citent des sources émanant de la direction de Communication de Cévital, le patron de la société britannique, James McKay, a reçu une «injonction d’une autorité gouvernementale algérienne» lui demandant de ne pas associer l’entreprise d’Issad Rebrab à l’organisation de cet évènement. Pourtant, la plus grande entreprise algérienne a sponsorisé l’évènement eà hauteur de 8000 Livres Sterling.

Cela confirme que les autorités sont prêtes à entraver, coûte que coûte, les activités d’Issad Rebrab. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BRTV, que les autorités ont bloqué nombre de ses projets. «Ils ont essayé de nous bloquer plusieurs projets industriels qui auraient pu participer à la création d’emplois et de richesses en Algérie», a-t-il indiqué. Il a cité l’exemple de «Cap Djinet qui aurait pu faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs secteurs et dégager plus de 35 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et créer près d’un million d’emplois».

Issad Rebrab explique ces actes d’hostilité par le fait qu’il n’appartient pas au «clan» au pouvoir. «Comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas», a-t-il ajouté.

Essaïd Wakli

source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/cabale-rebrab-interdit-dassister-a-rencontre-economique/

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Maghreb Mauritanie

MAURITANIE

L’or au sahel, ou il faut déballer pas moins d’une tonne de terre, descendre dans des trous sans protection au risque de perdre sa vie, utiliser de cyanure mortel et tout cela  pour récolter quelques poussières d’or.Imposer une licence au prix fort ( 280€) à des citoyens en mal de nourriture qui, au surplus risquent leur vie, ne semble pas raisonnable. Il convient à tout le moins d’assouplir les conditions afin car il s’agit là de nécessiteux cherchant non pas l’enrichissement mais juste la pitance quotidienne de leur famille.

Yakaledire – Edito  

Mauritanie – La ruée vers l’or amènent les autorités à réglementer l’orpaillage


La ruée de milliers d’orpailleurs vers le nord de Nouakchott a poussé les autorités mauritaniennes à adopter une réglementation de cette activité qui n’était pas prise en compte par le code minier en vigueur dans le pays.

Désormais, les orpailleurs devront être munis de licences qui ont commencé à être délivrées par l’administration depuis lundi, selon Ahmed Ould Taleb Mohamed, directeur général des mines de Mauritanie.
« L’Etat a décidé d’agir face à la ruée des citoyens vers cette activité pour en limiter les risques et pour protéger les domaines accordés par licences, à des sociétés étrangères », a-t-il précisé.
Depuis plus d’un mois, des millier de jeunes Mauritaniens ont pris d’assaut des zones déjà attribuées par l’Etat mauritanien à ces compagnies étrangères (Kinross Tasiast et First quantum) qui exploitent des mines à ciel ouvert à plus de 250 km au nord de Nouakchott dans l’étendue désertique du « Tijiritt ».
La production annuelle de la Mauritanie se situe aujourd’hui aux environs de 245.856,76 onces d’or, compte qui n’inclut pas l’orpaillage artisanal qui a récemment commencé en toute clandestinité.
Selon la nouvelle réglementation, pour avoir une licence, il faut être citoyen mauritanien, avoir un détecteur de mine dédouané auprès des services douaniers mauritaniens et payer une taxe de 100.000 ouguiyas (environ 280 dollars).
La licence est valable pour quatre mois, et celui qui en bénéficie est invité à « s’engager à revendre son produit aux structures étatiques désignées à cet effet pour éviter les sanctions prévues », a indiqué le directeur des mines.
Les orpailleurs clandestins (sans licence) ont été chassés depuis lundi par les forces de sécurité, lesquelles les ont invités à aller se mettre en règle pour ne plus être inquiétés.
D’après la direction des mines, une zone de près de 1.800 km², située non loin de celle de la compagnie canadienne Kinross, sera délimitée pour que les orpailleurs puissent y pratiquer leur activité.
Depuis que cette ruée vers l’or a été constatée, les prix des détecteurs de métaux sont montés en flèche, passant de 300 à 1.400 dollars. Pour partir à la quête du métal précieux, on a recours au financement participatif. Cinq ou six personnes réunissent la somme de 2.000 dollars pour assurer un « départ vers l’or ». Certains ont vendu leurs voitures, leurs maisons et même leurs commerces pour y parvenir.
Ils sont déjà près de 10.000 personnes à être inscrites sur les listes de demandeurs de licence d’orpaillage.
Avec une licence, l’orpailleur n’est plus cet aventurier qui, avant la réglementation, était soumis aux poursuites des patrouilles de l’armée.
La conviction des Mauritaniens de trouver facilement de l’or dans le désert ne cesse de se renforcer depuis que des jeunes internautes ont commencé à diffuser sur les réseaux sociaux des images montrant l’or « récolté » et la richesse instantanée qui en découle.
Selon les spécialistes, les autorités mauritaniennes devraient traiter « méticuleusement ce dossier pour éviter tout dérapages liés à une éventuelle prolifération de bandes de brigand de l’or ». Elles doivent également « tout faire pour que l’argent de l’or ne puisse profiter aux réseaux terroristes existant dans la sous-région ».
Sources : http://www.maghrebemergent.com/economie/maghreb/58499-mauritanie-la-ruee-vers-l-or-amenent-les-autorites-a-reglementer-l-orpaillage.html
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Maghreb Tunisie

TUNISIE

La démocratie et les droits de l’homme sont un chemin truffé d’embuches pour les démocraties naissantes et à fortiori dans un contexte de vagues terroristes que subie hélas la Tunisie.Il est certes  équitable de faire un préalable des droits de l’homme, mais raisonnablement en tenant compte des contraintes de l’environnement assassin qu’entretiennent les terroristes.Tolérer quelques légères manquements au sens des droits de l’homme dans la mesure d’un resultat probant face aux terroristes et condamner sans réserve ceux des autorités qui outre passent leur mission.

Yakaledire – etido

Tunisie : 46 ONG dénoncent les abus commis au nom de la lutte antiterroriste

Policiers tunisiens postés à Ben Guerdane (est) après les attaques jihadistes qu’a connues cette région. © Feres Najar/AP/SIPA

Afin de dénoncer les abus commis au nom de la lutte contre le terrorisme, 46 associations tunisiennes et internationales ont adressé une lettre ouverte à l’ensemble du peuple tunisien. Elles demandent à l’État d’agir pour respecter les droits des citoyens.

Publiée sur le site de Human Rights Watch (HRW), cette lettre entend répondre « aux inquiétudes légitimes » du peuple tunisien sur les violations des droits de l’homme commises au nom de la lutte contre le terrorisme.  

Une loi anti-terroriste décriée

Parmi les signataires, il y a trois organisations du quartet tunisien qui a reçu l’année dernière le prix Nobel de la paix ; l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) ; deux fondations représentent les familles des leaders politiques assassinés, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ; et des organisations internationales comme le Réseau euro-méditerranéen des droits humains, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et Oxfam. 

Les organisations signataires insistent sur « la nécessité de combattre tous les actes terroristes et d’en poursuivre les auteurs, les instigateurs et les planificateurs ». En même temps, Elles reconnaissent « le devoir de l’État de protéger les droits de toutes les personnes sur son territoire, y compris le droit à la vie et à la sécurité ».

« Beaucoup disent que les policiers ont le droit de faire ce qu’ils veulent pour qu’ils anéantissent le terrorisme. Ça veut dire quoi faire ce qu’ils veulent ? Ça veut dire t’humilier, défoncer la porte de chez toi ? », s’indigne le rappeur Mohamed Amine Hamzaoui dans une vidéo accompagnant cette lettre ouverte.

« Les policiers sont en contact direct avec les citoyens. Ils doivent nous respecter. Sinon, on a qu’à rappeler Ben Ali et revenir à l’État policier si c’est ça ce qu’ils veulent !», assènent, dans la même vidéo, les artistes Anis Gharbi et Marouane Ariane.

Messages forts

« L’injustice est une chose affreuse, qu’elle vienne des terroristes ou de la police », ajoute la championne olympique Habiba Ghribi.

Entre 2015 et 2016, la Tunisie a connu plusieurs attentats meurtriers (Bardo, Sousse, Tunis) dont le dernier, celui de Ben Guerdane, à une trentaine de kilomètres de la frontière tuniso-libyenne, a fait 18 morts le 7 mars.

Les organisations tunisiennes de droits de l’homme ont recueilli plusieurs témoignages de personnes affirmant avoir subi des abus pendant les opérations menées dans le cadre de la loi antiterroriste de 2015, qui confère de larges pouvoirs aux forces de sécurité et rallonge les délais de détention. 

Sources : http://www.jeuneafrique.com/321584/politique/tunisie-46-ong-denoncent-abus-commis-nom-de-lutte-antiterroriste/

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Libye Maghreb

LIBYE

Voila que le président Obama, le pays  « number one » au monde qui passe à confesse ! Dans les nombreux malheurs qu’a subit et continu de subir le peuple libyen des suites de l’intervention étrangère sur son sol, le président OBAMA propose, en guise de reconnaissance, l’aveu de ses erreurs.

SARKOZY,  occupé dans son hypothétique candidature à la présidentielle de 2017 et ses démélés avec la justice, nous dira probablement un jour prochain que dégommer KHADAFI était une affaire personnel mais qu’il ne dira pas plus.

Quant à l’illustre BHL, qui voyait déjà sa patrie israélienne installée au cœur même du Maghreb, toute proche de son inflexible ennemi « défenseur ad viternam des palestiniens » qu’est l’ Algérie, il continu,  ses missions inlassablement vers d’autres univers, avec sous le bras, le satané Talmud, livre de référence dont il vantait les mérites, à ses débuts de philosophe d’influence cabalistique probablement.

yakaledire – édito

 

l’échec en Libye, ma « pire erreur »

Barack Obama
Le Président américain, Barack Obama, a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye en 2011.

Aveu de taille on pourrait dire. Alors que l’un des artisans de la crise en Libye, en l’occurrence l’ex-Président français Nicolas Sarkozy, rejette sa responsabilité, le dirigeant américain, lui, reconnaît son tort. Dans un entretien à Fox News, Barack Obama a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye, en 2011. L’opération avait conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

« Ma pire erreur aura probablement été de n’avoir pas mis en place un plan pour l’après au lendemain de ce qui fut, je pense, une intervention justifiée en Libye ». C’est ce qu’a confessé le Président américain dans un rare entretien accordé à Fox News. Ce n’est pas la première fois que le Président américain reconnaît que les Etats-Unis et leurs alliés auraient pu faire plus après l’intervention militaire en Libye de 2011 qui a entraîné la destitution de Mouammar Kadhafi.

Le Président Obama laisse souvent entendre que la France et la Grande-Bretagne prendre la tête des opérations militaires, relayées par l’Otan. Washington avait alors parlé de son rôle leader tout en affirmant vouloir « laisser la main » à ses alliés français, britanniques et autres membres de la coalition. Au mois de septembre 2016, le dirigeant américain avait reconnu que Washington avait aussi une part de responsabilité dans la crise qui mine la Libye. « La Libye est plongée dans le chaos », a-t-il admis, il y a environ un mois.

Après l’intervention de l’OTAN, la Libye a sombré dans le chaos. Profitant de ce vide institutionnel, l’organisation Etat islamique y a établi ses sanctuaires, menaçant la sous-région et même l’Europe. Un gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU a été mis en place.

Sources : http://www.afrik.com/obama-se-confesse-l-echec-en-libye-ma-pire-erreur

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Algérie Maghreb

ALGERIE

A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito

 

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Maghreb Maroc

MAROC

Sahara Sahara quand tu nous tient !

Les démarches diplomatiques du roi Mohammed 6, apparentées plus à une corvée pour un roi plutôt casanier et pas bien dans ces basquettes dans les relations diplomatiques, nous rappelle un adage juif communément appelé  » La chèvre »

A la sortie d’Egypte, dans le Sinaï , un juif est parti se plaindre au Rabbin que la tente qu’on lui a attribuée était trop petite pour son couple et ses 10 enfants et qu’il était sérieusement à l’étroit.

Avez vous des animaux  ? lui demanda le Rabbin

Oui, une chèvre! répondit le plaignant

Le Rabbin lui dit :

 » Ce soir vous allez rentrer la chèvre dans votre tente, puis revenez me voir demain! »

Le plaignant revient voir le Rabbin le lendemain qui lui dit :

« Cette nuit, vous allez ressortir la chèvre de votre tente, vous verrez vous ne serait plus à l’étroit ! »

Le Maroc a expulsé le personnel de la MINURSO en sachant  d’emblée que l’ONU lui imposera le retour de cette mission

Le coup génial marocain est que, l’ONU , face  aux soutiens des amis du Maroc, n’ira pas au delà du retour de la MINURSO sans en imposer d’autres contraintes majeures au Maroc

Restons cependant sur les gardes, car la mention « La Minurso pour exercer ( pleinement ses missions)  » ne s’entende pas, en langage diplomatique,  y compris l’organisation de l’Autodétermination du peuple sahraoui.

Merci qui  ?

Est-ce Mr André Azoulay le bon conseillé , la matière grise française au service de son obligé ou un ingénieux marocain du terroir?

Massine Tacir – Edito