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Quand la première alerte mondiale de l’islamisme et du terrorisme avait commencé en Algérie.

Messieurs Kamel DAOUD et Boualem SANSAL, pour ne citer que ces écrivains algériens qui font l’actualité ces derniers temps, les deux ont connu et vécu la triste guerre civile de l’Algérie des années 90, qu’ils relatent, à leur manière, dans un grand nombre de leurs ouvrages, sur les plateaux de télévision, dans des journaux ou sur les réseaux sociaux.

Il est clair qu’ils contribuent tous deux, comme bien d’autres originaires de leur propre pays, motivés par diverses raisons, tel l’intérêt personnel, un confort matériel offert par la France, notamment l’acquisition d’une nationalité, un lieu de résidence et des finances souvent proportionnelles à leurs déclarations et écrits visant à stigmatiser l’islam, le terrorisme et leur propre nation d’origine.

Voici l’un des aspects clés que leurs partisans ont soigneusement dissimulés : ces deux auteurs ont toujours critiqué le pouvoir algérien, parfois de manière diffamatoire, tout en résidant en Algérie sans être inquiétés par les autorités jusqu’en 2016 pour Kamel DAOUD et jusqu’à la fin de l’année 2024 pour son collègue Boualem SANSAL.

Cette hostilité entretenue contre l’Algérie depuis la France, alimentée par l’extrême droite ou la droite traditionnelle, sert leurs intérêts en attisant les tensions dans les communautés qui cherchent de plus en plus à se distancer d’un passé révolu d’une Algérie française.

Le problème, particulièrement pour ces deux écrivains, dont j’approuve la qualité littéraire, c’est qu’ils ont sciemment occulté les vraies raisons de la naissance de l’islamisme et du terrorisme en Algérie pour adopter le narratif occidental alors qu’ils étaient justement les meilleurs témoins de cette tragique décennie.

Les harkis algériens de la plume, les récits qu’ils auraient dû écrire :

L’Algérie, après un peu plus de deux décennies, était sous le régime du parti unique. En février 1989, une nouvelle constitution a été adoptée. Elle instaurait un régime démocratique, autorisant un multipartisme à condition que les partis politiques ne soient pas fondés sur des critères tels que la religion, la langue, la race, le sexe, le corporatisme ou la région. Cette période a été marquée par l’émergence de nombreux partis politiques et de journaux indépendants (plus de quarante partis politiques de diverses obédiences et autant de journaux indépendants).

Parmi l’émergence de partis politiques en Algérie en 1989, l’un d’entre eux était le front islamique du salut (FIS), un parti islamiste radical financé par l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes qui craignaient que l’instauration d’une démocratie en Algérie ne se propage dans leur propre pays.

Même si le soutien des pays arabo-musulmans aux islamistes algériens était compréhensible, étant donné leur inquiétude face à l’émergence de la démocratie en Algérie, il est regrettable que des pays occidentaux, en particulier la France, aient plutôt découragé le régime algérien à poursuivre sa démarche pour abolir cet islamisme radical naissant. Cela allait à l’encontre de leur prétention à promouvoir la démocratie dans le monde, disaient-ils.

Au cours des années 1980, l’Algérie, comme d’autres nations en développement, a connu une crise économique due à la chute des prix du pétrole et à la pression du Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un prêt, l’obligeant à adopter des restructurations sociales et économiques drastiques.

Cela a engendré des licenciements massifs et une augmentation du chômage, en particulier chez les jeunes, ce qui a favorisé l’émergence des islamistes dès le départ.

Grâce à des manœuvres politiques et à un financement généreux fourni par l’Arabie saoudite et d’autres adeptes du salafisme djihadiste, les islamistes ont réussi à séduire les Algériens, épuisés par la crise économique, en distribuant des colis alimentaires, des soins médicaux, et même de l’argent. Ils ont mis en évidence les avantages d’un État islamique par opposition à un État républicain défaillant.

Grâce à ces actions sociales et des meetings politiques et théologiques bien orchestrés, ils finirent par obtenir une écrasante majorité électorale dans pratiquement toutes les communes algériennes lors des élections communales de 1992.

Le gouvernement algérien, conscient de l’ampleur de la vague électorale en faveur des islamistes du FIS et de ses conséquences potentielles sur sa propre survie, surtout si un changement de cap vers un État islamique était envisagé, a décidé d’annuler le deuxième tour des élections. Cette décision a déclenché une réaction virulente des islamistes, qui ont organisé des manifestations, principalement à Alger, suivi d’une persécution violente des autorités comptant de nombreux morts parmi les manifestants.

Puis, peu de temps après, les islamistes ont activé leur branche armée dormante, l’armée islamique du salut (AIS), qui sera ensuite rejointe par une autre branche plus radicale, le GIA (Groupe Islamique Armé), groupe d’obédience El Qaida du chef Ben Laden. Il est composé de 27 000 à 40 000 combattants entraînés en Afghanistan, puis infiltrés, armés et financés par l’intermédiaire de deux pays voisins de l’Algérie. Le premier craint que sa monarchie ne devienne une république, tandis que le deuxième veut étendre son leadership africain au détriment de l’Algérie.

Commence alors une guerre opposant les deux branches armées des radicaux islamistes contre l’armée nationale qui se solda par au moins 200000 tués, principalement des civils.

Trois lacunes principales des Occidentaux, et particulièrement la France, ont favorisé la naissance de cet islamisme radical se transformant en un terrorisme armé qui prendra une ampleur internationale.

La première lacune, au nom de la démocratie éternelle, la France, sous la présidence de François Mitterrand, ainsi que certains autres pays européens, ont refusé l’annulation des résultats des élections en faveur des islamistes, alors que le pouvoir algérien affirmait que ce n’était pas une violation de la démocratie, mais plutôt un mouvement d’islamistes radicaux cherchant à établir un État islamique en lieu et place des républiques non seulement en Algérie, mais par extension aux autres pays musulmans.

Le gouvernement algérien a essayé d’attirer l’attention de la France et d’autres pays occidentaux sur le danger imminent qui se profilait déjà sous le commandement du leader saoudien Ben Laden, fondateur d’El Qaida en Afghanistan, et de son prédicateur égyptien.

 D’autant plus qu’à l’époque, le Groupe islamiste armé (GIA), affilié à Al-Qaida, en opérant en Algérie, débuta la révolution islamique mondiale, pivot de cette obédience. Il avait également commencé à établir des réseaux de soutien partout dans le monde, incluant les États-Unis, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et des pays arabes, comme l’Arabie saoudite ou le Yémen.

Médiatiquement, le GIA édita une publication en Angleterre nommée Al-Ansar qui revendiquait ses actions violentes commises partout en Algérie. Ces mêmes communiqués sont adressés également par fax ou par appel téléphonique à la radio marocaine arabophone Medi 1 par un homme se présentant comme le chargé des « relations extérieures » du groupe.

 Selon le gouvernement algérien en place, les événements en Algérie ont fait de ce pays un premier terrain d’expérimentation pour cet islam radical djihadiste qui finira par se propager à d’autres nations, ce qui fut le cas par la suite.

La deuxième lacune, la France et les pays occidentaux ont décrété un embargo sur les armes à destination de l’Algérie au lieu de l’aider à faire face militairement à ce danger. L’Algérie s’est mise, vaille que vaille, à fabriquer ses propres armes nécessaires à sa défense pour éradiquer ce fléau sur son territoire.

La troisième lacune, pour cette mouvance islamique naissante, les Occidentaux voyaient en elle un moyen favorable de destituer les dirigeants des pays qui leur étaient hostiles, dont ils tentaient de les faire tomber sous de multiples prétextes, notamment économiques et/ou géostratégiques. Ce n’est qu’après les attentats du parking du World Trade Center en 1993, les attaques dévastatrices des tours jumelles en 2001, celles de la rue de Rennes et de Saint-Michel en France en 1995, ainsi que les attentats à la bombe de Madrid en 2004, et d’autres attaques terroristes à travers le monde, que les pays occidentaux ont réellement mesuré l’ampleur et les cibles de ce mouvement.

Finalement, l’Algérie a réussi à éradiquer le terrorisme sur son sol. Après cette décennie douloueuse, le peuple algérien a retrouvé la pratique d’un islam apaisant et paisible. Grâce à cette douloureuse expérience, il a appris à se méfier de toute tentative de déstabilisation du pays, même de la part de ses propres citoyens, manipulés par une démocratie trompeuse.

Quant au pouvoir algérien, quel que soit son dirigeant depuis, il a constitué ses propres réserves financières en prélevant systématiquement une partie de ses recettes pétrolières, pour ne plus dépendre des emprunts conditionnels du Fonds monétaire international ni de la Banque mondiale.

De plus, l’embargo sur les armes imposé par l’Occident alors que l’Algérie en avait vraiment besoin pour combattre le terrorisme a été un déclic fondamental. Cela a incité l’Algérie à se doter de véritables usines de fabrication d’armes, des plus simples, comme les fusils, les canons, les roquettes, les blindés et leurs respectives munitions, les bateaux de guerre, tels les corvettes Djebel Chenoua, les vedettes, les patrouilleurs et remorqueurs, les satellites d’observation, de la série Alsat, le satellite de communication Alcomsat-1, jusqu’aux plus sophistiqués, comme les drones militaires, dont le fameux drone Al DJAZAIR, reconnu comme l’un des dix drones militaires les plus performants au monde par le prestigieux site américain Army Technology.

Extraits du livre de l’auteur Med Kamel Yahiaoui, à paraitre au mois de février 2025.

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International Israël et Palestine

Israël, l’ONU et Amsterdam, les deux évènements de la semaine

Chiffres de l’ONU :

Selon les sources officielles de l’ONU, corroborées par des institutions crédibles et des ONG sur place, 70% des tués par l’armée israélienne à Gaza sont des femmes et des enfants, soit 30.800 tués sur les 44.000 palestiniens morts à ce jour.

En nous référant à l’objectif initial de NETANYAHOU d’éradiquer le Hamas et ramener les otages israéliens à la maison, nous sommes visiblement loin du compte, car il avait probablement d’autres objectifs inavoués :

En tuant 30.800 femmes et enfants, c’est en quelque sorte un objectif à double sens :

  • Tuer des femmes palestiniennes les empêcherait de procréer et accroitre la population palestinienne
  • Tuer les enfants, car jugés comme de futurs combattants du Hamas.

Finalement, qu’en est-il de son objectif initial claironné comme un leitmotiv :

  • L’éradication du Hamas, peu probable et pour cause : sur les 13.200 hommes tués par Tsahal, la moitié d’entre eux ne sont pas forcément des combattants du Hamas, il ne reste donc plus 6.600 combattants du Hamas tués sur un effectif estimé entre 30.000 et 40.000 combattants.
  • Quant aux otages, 66 d’entre eux ont été tués, sacrifiés dans les bombardements sur Gaza par leur propre armée et 97 otages sont encore entre les mains du Hamas ; on ignore s’ils sont encore tous en vie.

Evènement d’AMSTERDAM :

Les supporters israéliens criaient en chœur « Laissez Israël ‘ tuer ‘ les arabes » !, d’autres supporters arrachaient le drapeau palestinien arboré par les propalestiniens et enfin la minute de silence observée dans le stade en hommage aux morts des inondations en Espagne a été sifflée par les supporters israéliens au prétexte que le gouvernement espagnol a reconnu l’Etat de Palestine.

S’en est suivie une bagarre en réplique à ces provocations.

Plusieurs politiciens et médias se saisissent de cet évènement en le qualifiant d’un acte antisémite voire même d’un pogrom pour certains.

Eu égard aux évènements qui ont précédés, le bon sens voudrait qu’on ne puisse pas qualifier cela que de l’antisémitisme.

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Afrique Algérie International Libye Maghreb Maroc Mauritanie Tunisie

Le pétrole ou le gaz africain aux africains

Le géant algérien des hydrocarbures, la société algérienne SONATRACH, première par sa taille et unique par ses multicompétences dans ses domaines en Afrique, qui agissait jusqu’alors en dehors des projecteurs médiatiques, ne cache plus ses ambitions de « redonner à César ce qui appartient à César ».

 En gros, faire en sorte que le gaz ou le pétrole africain profite aux africains propriétaires de leurs richesses et non plus aux majors des hydrocarbures mondiaux qui spolient jusqu’à récemment, les pays du sahel et de l’Afrique en général.

La politique de l’Algérie, dans grand nombre de domaines, a toujours agi en totale discrétion, d’abord par la crainte des convoitises des puissances étrangères, mais aussi par sa culture du secret héritée probablement lors de la révolution pour son indépendance.

Qui sait par exemple, que cette société algérienne d’hydrocarbure, grâce à ses 49 filiales à l’étranger, opère dans la recherche, l’exploration et l’exploitation de centaines de puits de pétrole et de gaz ainsi que l’assistance, le conseil et la coopération technique dans une quinzaine de pays parmi lesquels la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Mozambique, l’Angola, le Nigéria, le Niger, le Pérou, Oman et le Koweït entres autre.

En quoi faisant ?

Les majors, lorsqu’elles prennent des concessions de puits de pétrole et de gaz auprès des pays africains, se réalisent souvent sous le diktat de la loi du plus fort, à savoir : 80% des richesses générées vont aux majors contre seulement 20 à 25% de royalties quand ce n’est pas moins aux propriétaires africains.

L’approche de la SONATRACH est diamétralement opposée, les Africains doivent bénéficier de la totalité des revenus de leur richesse, être formés par leurs paires africains qui en détienent la compétence, pour que, après les découvertes, ils exploitent eux-mêmes leurs infrastructures pétrolières et gazières.

Des contrats d’exploration, d’exploitation ou d’assistance avec des pays en Afrique sont déjà en cours, d’autres suivront à l’issue de la fin des contrats de concession avec les majors pour recouvrer le fruit de leur bien.

Une autre société algérienne, la mastodonte SONALGAZ, spécialisée dans la production et la distribution de l’électricité s’active également pour contribuer à l’électrification des pays limitrophes du Sahel ainsi qu’un apport additionnel d’énergie électrique à l’Italie et l’Espagne, via ses pipe-lines existants

L’Algérie produit actuellement un important excédent d’énergie électrique dont elle exporte une partie vers la Tunisie, le Maroc (suspendu) et l’Europe.

Cette production d’énergie sera encore plus importante conséquemment aux importants investissements envisagés dans l’énergie renouvelable.

Edito : Massine TACIR

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Israël et Cour Pénale Internationale (CPI)

Le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) a réclamé le 20 mai 2024, des mandats d’arrêt pour crime de guerre et crime contre l’humanité, contre Benjamin Netanyahou, Premier ministre Israélien, son ministre de la Défense Yaav Gallant ainsi que 3 dirigeants du Hamas.

Les protestations prévisibles ne se sont pas fait attendre, d’abord, Netanyahou qui s’offusque bien plus sur la forme que sur le fond, d’être comparé aux « terroristes » du Hamas qui sont condamnés à la même peine, les dirigeants du Hamas ont fait de même en estimant que la CPI met le bourreau et la victime dans le même sac.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, quant à lui, a contesté les mandats d’arrêts contre Israël, au prétexte que la CPI n’est pas compétente à juger l’État d’Israël.

La France, pour sa part, a fait une déclaration mi-figue mi-raisin, sans trop se mouiller.

La plus importante des déclarations qui, à mon sens, retient l’attention est bien celle d’Antony Blinken :

En évoquant l’incompétence de la CPI à juger Israël, il fait probablement référence au fait qu’Israël n’est pas un État membre de la CPI or, combien même Israël n’est pas membre de la CPI, il rentre dans le champ d’application des sanctions de la CPI dès lors que les crimes pour lesquels il est jugé ont été commis dans un pays membre de la CPI et, c’est précisément le cas de la Palestine dont l’adhésion a été validée en 2015.

Le problème de la CPI, bien qu’elle soit compétente à juger ces types de crimes, elle ne dispose pas des moyens propres pour contraindre les condamnés. Pour ce faire, elle doit demander le concours du Conseil de Sécurité, mais les USA exerceront immanquablement leur véto en faveur d’Israël.

Reste que les 124 pays membres de la CPI auront le devoir de procéder à l’arrestation des condamnés et, à l’évidence, les condamnés ne sont pas dupes pour s’y rendre.

Le seul impact non négligeable, c’est que la reconnaissance de tels crimes commis par l’Israël, l’isolera un peu plus sur la scène internationale.

Benjamin Netanyahou a plus à craindre de la justice de son propre pays pour les casseroles qu’il traîne avant le 7 octobre 2023, auxquels s’ajouteront probablement la faille de sécurité du 7 octobre, l’abstention à négocier la libération des otages avec le Hamas et la mort d’une quarantaine otages israéliens, conséquence des intenses bombardements sur Gaza.

Edito ; Massine TACIR 

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International Israël et Palestine

Soldats israéliens tués, c’est selon.

Cinq soldats israéliens ont été tués hier 15 mai 2024 dans des combats entre l’armée israélienne et le Hamas à Gaza ; Selon Israël, ils ont été tués par des « tirs amis ».

Déjà en décembre, l’armée israélienne avait indiqué que plus de 10 % de ses soldats avaient succombé à des « tirs amis ». Autrement dit, sur les 360 000 soldats israéliens engagés dans les batailles, 36 000 parmi eux sont susceptibles d’être tués par leurs propres collègues.

Après, les otages israéliens tués par leur propre armée, c’est au tour de leurs soldats libérateurs qui se font canarder entre eux-mêmes.

Soit, l’information est fausse pour minimiser le nombre des soldats tués par le Hamas, soit l’armée Tsahal est nulle et, dans les deux cas, ce n’est pas un bon signe pour la réputation de la première armée du moyen orient ; Ce n’est pas une particularité de l’armée israélienne (quoique) de minimiser ses pertes face à l’adversaire.

Ceci dit, la question de fond demeure ailleurs :

Voilà plus de sept mois de guerre à Gaza, mené par l’armée prétendument la plus puissante de la région, avec un arsenal militaire disproportionné (1) par rapport à son irréductible ennemi le Hamas qui ne compte au plus 30 000 combattants et pour quel résultat, hormis le massacre de presque 40 000 civils palestiniens tués, leurs habitations et infrastructures à 70 % démolies ainsi qu’un peuple israélien traumatisé, qui n’a jamais subi un tel affront à l’intérieur même de son territoire, avec autant de morts, lors de l’attaque des combattants palestiniens du 7 octobre 2023.

Du côté israélien, il est temps d’abandonner les prétentions messianiques de la terre promise d’un autre temps, les ambitions politiques personnelles et démesurées, l’appropriation des biens et des terres d’autrui.

Du côté palestinien, ils doivent resserrer leurs rangs pour créer une coalition digne de ce nom pour gouverner un futur état palestinien tel que défini par les résolutions de l’ONU.

Se nourrir de fallacieux slogans tels un Israël menacé dans son existence, des Palestiniens terroristes et non pas des résistants, la terre promise des uns et l’état islamique des autres et autres balivernes doivent cesser.

La seule voie éminemment souhaitable pour la paix des deux peuples et qui assurera la paix pour tous sera la solution à deux états, sans quoi, il ne peut y avoir aucune sécurité, ni pour l’un ni pour l’autre, non seulement dans les territoires du conflit, mais avec une possible expansion ailleurs dans le monde.

L’occident doit également comprendre que ce n’est pas parce qu’il a ostracisé les juifs pendant plus de deux millénaires et accompli le plus ignoble massacre des leurs pendant la deuxième guerre mondiale, qu’il se sente inconditionnellement en faveur d’Israël dans ses pires exactions et déni des droits du peuple palestinien qu’il tente d’ostraciser à son tour, voire pire, commettre des actes génocidaires.

(1) Nous avons tous en mémoire que les USA avec ou sans coalition, malgré leur supériorité militaire conjuguée avec celle des alliés, ne les ont pas empêchés d’échouer aux Vietnam, Afghanistan, Irak, Syrie et Lybie contre de simples guérillas employant des techniques de combats non conventionnelles.

Édito : Massine TACIR  

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Droit, démocratie et la pâte à modeler.

Souvenons-nous du montage vidéo à propos de l’attaque du 7 octobre, conçu par Israël est projeté à l’Assemblée Nationale sans aucun obstacle, de surcroît, avec un plaidoyer virulent d’un député portant une casquette aux couleurs du pays de Netanyahou, plutôt que celle, aux couleurs tricolores de la France qu’il était censé représenter, avec, de surcroît, une couverture médiatique des plus impressionnantes.

Le 4 mai 2024, le chirurgien Anglo-palestinien Ghassan Abu Sitta devait lui aussi témoigner de l’enfer des Palestiniens à Gaza devant le sénat, mais il a été refoulé à l’aéroport de Charles De Gaulle, l’entrée en France lui a été refusée.

Sachant que ce Palestinien est de nationalité anglaise, de ce fait, il n’avait besoin d’aucun visa dès lors que son séjour ne dépasse pas les 90 jours en France. Ce n’est donc pas la raison de son refoulement.

La raison de son refus, dixit l’administration douanière est que le chirurgien était signalé aux fins de non-admission dans l’espace Schengen par l’État allemand. Or, pour que cette interdiction soit fondée, « l’individu doit constituer une menace à l’ordre public ou à la sécurité publique par sa présence sur l’Etat visité » et, dans ce second cas, sa présence à un colloque au sénat qui l’a invité, ne constitue pas non plus un danger au sens de cette interdiction.

En fait, il apparaît clairement qu’un individu palestinien ou pro palestinien, un journaliste, un média ou un politique qui tente d’éclairer ou tirer l’alarme sur ce que fait subir Israël à Gaza, en Cisjordanie et même dans les pays voisins, il trouvera toujours, face à lui, un prétexte de droit ou de démocratie, façonné comme avec de la pâte modeler, pour lui donner la forme que l’on veut.

Périclès et consorts, les pères de cette valeur noble qu’est la démocratie, doivent recevoir de sacrées secousses dans leur tombe.

Édito : Massine TACIR

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International Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Les pères de la démocratie s’insurgent

Aux pieds des statues de Périclès et Clisthène à Athènes, les pères grecs de la démocratie, un papyrus d’époque a été trouvé le 7 octobre 2023 sur lequel était écrit, en lettres grecques:

« Inutile de se complaire à la rhétorique de notre temps, projetés dans le vôtre, nous vous le disons crûment : Nous pardonnons aux totalitaires et leur « démocrassouille (a) » à qui vous prétendez donner leçon, mais à vous non car, votre démocrabsurde (b) déshonore notre éthique de la démocratie. À vous observer dans votre quotidien, vos politiques et vos médias adoptent davantage la démocrassouille des totalitaires plutôt que notre noble valeur des démocrates et pire, toute honte bue. Sachez que le verbe haut ne craint pas l’épée de bronze, qui, malgré sa dureté, risque de fondre. » *

* Métaphore

(a) Terme que l’écrivain et essayiste Med Kamel Yahiaoui utilise pour désigner une démocratie malsaine.

(b) Terme que l’écrivain et essayiste Med Kamel Yahiaoui utilise pour désigner les entorses flagrantes à la démocratie.

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Les produits chimiques contre des présumés nuisibles humains.

Souvenez-vous, des produits chimiques utilisés par Sadam Hussein contre sa population kurde, qui lui a valu la condamnation unanime de l’ONU et du Conseil de Sécurité, une des conséquences de l’invasion de l’Irak et l’assassinat de son président.

De même pour Bachar El Assad, condamné pour l’usage également de produits chimiques contre sa population, lui, sa baraka l’a épargné d’une telle sentence, mais la Syrie, son pays a été dévasté.

Rappelons que l’usage des armes chimiques utilisées par l’armée d’un quelconque pays est considéré comme un crime de guerre dès lors que ces armes chimiques sont utilisées contre des civils et leurs biens.

Mais d’abord, qu’est-ce que ce produit parmi les produits chimiques incriminés ?

Le phosphore blanc réagit avec l’oxygène et se met à brûler à des températures comprises entre 800 °C et 900 °C, soit autant que la chaleur d’un four industriel. De quoi détruire tout organisme vivant. Extrêmement mortel et toxique pour les humains, le phosphore ne l’est pas moins pour la nature, il ravage les cultures, rend les terres improductives pendant des années et détruit la nature.

C’est précisément ce produit chimique qu’utilise à outrance Tsahal, l’armée israélienne à Gaza, en Cisjordanie, mais aussi dans les pays limitrophes que sont le Liban et la Syrie, pays souverains selon le droit international dont Israël bafoue sans retenue leur souveraineté, sous la bienveillance du sempiternel Véto de son protecteur américain, qui lui garantit l’impunité.

Est-ce condamnable ? Non, mais « ce motus et bouche cousue », OUI !

Edito : Massine TACIR

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Démocrassouille, les valeurs nobles de la démocratie en péril par ceux-là mêmes qui la préconnisent.

Le 18 avril 2024, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est réuni pour voter l’éventuelle adhésion de la PALESTINE en tant qu’État Membre à part entière de l’ONU, jusqu’alors, 140 pays reconnaissent l’État de la Palestine, mais il siège à l’Assemblée de l’ONU en tant que Membre « observateur ».

Sur les 15 membres du Conseil, 12 ont voté pour l’adhésion de la Palestine, 2 se sont abstenus et 1 a voté contre. Selon la logique précisément démocratique, 12 votants pour, contre 2 abstentions et 1 contre, signifie que l’adhésion de la Palestine est actée d’autant que le vote de 9 membres du Conseil aurait suffi à valider l’adhésion.

Eh bien détrompez-vous, la seule voix des Américains a annulé l’adhésion grâce à son sempiternel véto (a) en faveur d’Israël, et le plus démocrassouillant que le vote lui-même, c’est qu’Israël est le seul pays au monde à pouvoir déroger à toutes les règles de droit et de morale internationales sans avoir à rendre des comptes comme le commun des autres pays.

(a) la démocratie fait qu’un seul pays parmi les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité ( composé à 60% d’occidentaux, 20% la Chine et 20% la Russie) peut annuler la décision de 194 autres Etats membres de l’ONU.

Israël, le proxis privilégié des USA, est et restera au-dessus de toutes les lois et gars à celui qui n’adhère pas à ce concept, démocrassouille oblige.

Un autre fait de la démocrassouille, Israël a attaqué l’ambassade de l’Iran causant la mort de 18 Iraniens, constituant une atteinte à la souveraineté d’un État au sens du droit international, ce qui, derechef, donne le droit de réplique au pays agressé en l’occurrence l’Iran contre son agresseur Israël. Quoique cette réplique fût modeste et mesurée, tout l’occident a condamné l’Iran, mais pas les causes de sa réplique, c’est-à-dire l’agression initiale d’Israël contre Iran,de surcroit, on envisage également des sanctions, encore des sanctions.

Doit-on croire qu’Israël use d’un pouvoir tiré de la réputée Cabale talmudique, on va finir par le croire à force.

Edito : Massine TACIR

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Iran et Israël qui est le maitre du jeu d’Echecs

L’Iran, malgré les attaques d’Israël depuis des années contre ses intérêts, en dépit du droit international, s’abstenait de toute réplique légitime contre Israël.
Les attaques de ses présumés complices n’étaient que des actions face aux agressions d’Israël contre les Palestiniens et les pays limitrophes de la région.
Certains courants de pensée prédisent une attitude volontaire de la part de l’Iran afin d’atteindre son objectif nucléaire, d’autres évoquent son incapacité à faire face à la suprématie israélienne, mais nous sommes certainement assez loin de la stratégie de ce jeu d’échecs que joue ce pays à la prestigieuse histoire millénaires et inventeur de ce même jeu d’échecs auquel les enfants iraniens jouaient quotidiennement, comme les enfants européens de l’époque jouaient à des jeux plus ludiques que stratégiques.
Aujourd’hui, bien malin celui qui devinera les intentions de ce discret pays, encore moins de son potentiel militaire actuel et futur, car l’armement visible qu’il ne cache pas, est déjà en soi, une prouesse technologique pour un pays qui subit depuis quarante-cinq ans de multiples sanctions internationales d’ordre économique, industriel et technologique.
Le revirement contre l’espiègle Israël, d’abord l’attaque d’envergure du Hamas au cœur même du territoire israélien du 7 octobre 2023, puis la modeste et calculée réplique de l’Iran, pour une première fois sur le territoire même d’Israël, ressemble étrangement à une nouvelle partie d’échecs.
Jusqu’ici, Israël déplaçait ses pions sur l’échiquier avec dextérité, assisté parfois de ses deux acolytes américain et européen en tentant parfois d’enfreindre aux règles du jeu. L’Iran, son partenaire de jeu se contentait d’observer les mouvements en sacrifiant quelquefois des pions, dans le but de jauger le comportement de son adversaire.
Et puis d’un coup, l’Iran, ce joueur jusqu’ici passif, change subitement de tactique, comme ci, il vient de se rendre compte que l’objectif du jeu est « CHIEKH MET » ce qui veut dire en langue perso arabe le CHIECK(roi) est MET(mort), d’où l’expression contemporaine de «ÉCHECS et MATT».
On ne sait pas comment finira cette partie d’échecs ni en faveur de qui, mais il est probable que d’autres joueurs se joindront à la partie.
« Nous sous-estimons souvent les métaphores, mais il y a des fois ou cela mérite d’être médité ».

Edito : Massine Tacir