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Quand la première alerte mondiale de l’islamisme et du terrorisme avait commencé en Algérie.

Messieurs Kamel DAOUD et Boualem SANSAL, pour ne citer que ces écrivains algériens qui font l’actualité ces derniers temps, les deux ont connu et vécu la triste guerre civile de l’Algérie des années 90, qu’ils relatent, à leur manière, dans un grand nombre de leurs ouvrages, sur les plateaux de télévision, dans des journaux ou sur les réseaux sociaux.

Il est clair qu’ils contribuent tous deux, comme bien d’autres originaires de leur propre pays, motivés par diverses raisons, tel l’intérêt personnel, un confort matériel offert par la France, notamment l’acquisition d’une nationalité, un lieu de résidence et des finances souvent proportionnelles à leurs déclarations et écrits visant à stigmatiser l’islam, le terrorisme et leur propre nation d’origine.

Voici l’un des aspects clés que leurs partisans ont soigneusement dissimulés : ces deux auteurs ont toujours critiqué le pouvoir algérien, parfois de manière diffamatoire, tout en résidant en Algérie sans être inquiétés par les autorités jusqu’en 2016 pour Kamel DAOUD et jusqu’à la fin de l’année 2024 pour son collègue Boualem SANSAL.

Cette hostilité entretenue contre l’Algérie depuis la France, alimentée par l’extrême droite ou la droite traditionnelle, sert leurs intérêts en attisant les tensions dans les communautés qui cherchent de plus en plus à se distancer d’un passé révolu d’une Algérie française.

Le problème, particulièrement pour ces deux écrivains, dont j’approuve la qualité littéraire, c’est qu’ils ont sciemment occulté les vraies raisons de la naissance de l’islamisme et du terrorisme en Algérie pour adopter le narratif occidental alors qu’ils étaient justement les meilleurs témoins de cette tragique décennie.

Les harkis algériens de la plume, les récits qu’ils auraient dû écrire :

L’Algérie, après un peu plus de deux décennies, était sous le régime du parti unique. En février 1989, une nouvelle constitution a été adoptée. Elle instaurait un régime démocratique, autorisant un multipartisme à condition que les partis politiques ne soient pas fondés sur des critères tels que la religion, la langue, la race, le sexe, le corporatisme ou la région. Cette période a été marquée par l’émergence de nombreux partis politiques et de journaux indépendants (plus de quarante partis politiques de diverses obédiences et autant de journaux indépendants).

Parmi l’émergence de partis politiques en Algérie en 1989, l’un d’entre eux était le front islamique du salut (FIS), un parti islamiste radical financé par l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes qui craignaient que l’instauration d’une démocratie en Algérie ne se propage dans leur propre pays.

Même si le soutien des pays arabo-musulmans aux islamistes algériens était compréhensible, étant donné leur inquiétude face à l’émergence de la démocratie en Algérie, il est regrettable que des pays occidentaux, en particulier la France, aient plutôt découragé le régime algérien à poursuivre sa démarche pour abolir cet islamisme radical naissant. Cela allait à l’encontre de leur prétention à promouvoir la démocratie dans le monde, disaient-ils.

Au cours des années 1980, l’Algérie, comme d’autres nations en développement, a connu une crise économique due à la chute des prix du pétrole et à la pression du Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un prêt, l’obligeant à adopter des restructurations sociales et économiques drastiques.

Cela a engendré des licenciements massifs et une augmentation du chômage, en particulier chez les jeunes, ce qui a favorisé l’émergence des islamistes dès le départ.

Grâce à des manœuvres politiques et à un financement généreux fourni par l’Arabie saoudite et d’autres adeptes du salafisme djihadiste, les islamistes ont réussi à séduire les Algériens, épuisés par la crise économique, en distribuant des colis alimentaires, des soins médicaux, et même de l’argent. Ils ont mis en évidence les avantages d’un État islamique par opposition à un État républicain défaillant.

Grâce à ces actions sociales et des meetings politiques et théologiques bien orchestrés, ils finirent par obtenir une écrasante majorité électorale dans pratiquement toutes les communes algériennes lors des élections communales de 1992.

Le gouvernement algérien, conscient de l’ampleur de la vague électorale en faveur des islamistes du FIS et de ses conséquences potentielles sur sa propre survie, surtout si un changement de cap vers un État islamique était envisagé, a décidé d’annuler le deuxième tour des élections. Cette décision a déclenché une réaction virulente des islamistes, qui ont organisé des manifestations, principalement à Alger, suivi d’une persécution violente des autorités comptant de nombreux morts parmi les manifestants.

Puis, peu de temps après, les islamistes ont activé leur branche armée dormante, l’armée islamique du salut (AIS), qui sera ensuite rejointe par une autre branche plus radicale, le GIA (Groupe Islamique Armé), groupe d’obédience El Qaida du chef Ben Laden. Il est composé de 27 000 à 40 000 combattants entraînés en Afghanistan, puis infiltrés, armés et financés par l’intermédiaire de deux pays voisins de l’Algérie. Le premier craint que sa monarchie ne devienne une république, tandis que le deuxième veut étendre son leadership africain au détriment de l’Algérie.

Commence alors une guerre opposant les deux branches armées des radicaux islamistes contre l’armée nationale qui se solda par au moins 200000 tués, principalement des civils.

Trois lacunes principales des Occidentaux, et particulièrement la France, ont favorisé la naissance de cet islamisme radical se transformant en un terrorisme armé qui prendra une ampleur internationale.

La première lacune, au nom de la démocratie éternelle, la France, sous la présidence de François Mitterrand, ainsi que certains autres pays européens, ont refusé l’annulation des résultats des élections en faveur des islamistes, alors que le pouvoir algérien affirmait que ce n’était pas une violation de la démocratie, mais plutôt un mouvement d’islamistes radicaux cherchant à établir un État islamique en lieu et place des républiques non seulement en Algérie, mais par extension aux autres pays musulmans.

Le gouvernement algérien a essayé d’attirer l’attention de la France et d’autres pays occidentaux sur le danger imminent qui se profilait déjà sous le commandement du leader saoudien Ben Laden, fondateur d’El Qaida en Afghanistan, et de son prédicateur égyptien.

 D’autant plus qu’à l’époque, le Groupe islamiste armé (GIA), affilié à Al-Qaida, en opérant en Algérie, débuta la révolution islamique mondiale, pivot de cette obédience. Il avait également commencé à établir des réseaux de soutien partout dans le monde, incluant les États-Unis, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et des pays arabes, comme l’Arabie saoudite ou le Yémen.

Médiatiquement, le GIA édita une publication en Angleterre nommée Al-Ansar qui revendiquait ses actions violentes commises partout en Algérie. Ces mêmes communiqués sont adressés également par fax ou par appel téléphonique à la radio marocaine arabophone Medi 1 par un homme se présentant comme le chargé des « relations extérieures » du groupe.

 Selon le gouvernement algérien en place, les événements en Algérie ont fait de ce pays un premier terrain d’expérimentation pour cet islam radical djihadiste qui finira par se propager à d’autres nations, ce qui fut le cas par la suite.

La deuxième lacune, la France et les pays occidentaux ont décrété un embargo sur les armes à destination de l’Algérie au lieu de l’aider à faire face militairement à ce danger. L’Algérie s’est mise, vaille que vaille, à fabriquer ses propres armes nécessaires à sa défense pour éradiquer ce fléau sur son territoire.

La troisième lacune, pour cette mouvance islamique naissante, les Occidentaux voyaient en elle un moyen favorable de destituer les dirigeants des pays qui leur étaient hostiles, dont ils tentaient de les faire tomber sous de multiples prétextes, notamment économiques et/ou géostratégiques. Ce n’est qu’après les attentats du parking du World Trade Center en 1993, les attaques dévastatrices des tours jumelles en 2001, celles de la rue de Rennes et de Saint-Michel en France en 1995, ainsi que les attentats à la bombe de Madrid en 2004, et d’autres attaques terroristes à travers le monde, que les pays occidentaux ont réellement mesuré l’ampleur et les cibles de ce mouvement.

Finalement, l’Algérie a réussi à éradiquer le terrorisme sur son sol. Après cette décennie douloueuse, le peuple algérien a retrouvé la pratique d’un islam apaisant et paisible. Grâce à cette douloureuse expérience, il a appris à se méfier de toute tentative de déstabilisation du pays, même de la part de ses propres citoyens, manipulés par une démocratie trompeuse.

Quant au pouvoir algérien, quel que soit son dirigeant depuis, il a constitué ses propres réserves financières en prélevant systématiquement une partie de ses recettes pétrolières, pour ne plus dépendre des emprunts conditionnels du Fonds monétaire international ni de la Banque mondiale.

De plus, l’embargo sur les armes imposé par l’Occident alors que l’Algérie en avait vraiment besoin pour combattre le terrorisme a été un déclic fondamental. Cela a incité l’Algérie à se doter de véritables usines de fabrication d’armes, des plus simples, comme les fusils, les canons, les roquettes, les blindés et leurs respectives munitions, les bateaux de guerre, tels les corvettes Djebel Chenoua, les vedettes, les patrouilleurs et remorqueurs, les satellites d’observation, de la série Alsat, le satellite de communication Alcomsat-1, jusqu’aux plus sophistiqués, comme les drones militaires, dont le fameux drone Al DJAZAIR, reconnu comme l’un des dix drones militaires les plus performants au monde par le prestigieux site américain Army Technology.

Extraits du livre de l’auteur Med Kamel Yahiaoui, à paraitre au mois de février 2025.

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Le pétrole ou le gaz africain aux africains

Le géant algérien des hydrocarbures, la société algérienne SONATRACH, première par sa taille et unique par ses multicompétences dans ses domaines en Afrique, qui agissait jusqu’alors en dehors des projecteurs médiatiques, ne cache plus ses ambitions de « redonner à César ce qui appartient à César ».

 En gros, faire en sorte que le gaz ou le pétrole africain profite aux africains propriétaires de leurs richesses et non plus aux majors des hydrocarbures mondiaux qui spolient jusqu’à récemment, les pays du sahel et de l’Afrique en général.

La politique de l’Algérie, dans grand nombre de domaines, a toujours agi en totale discrétion, d’abord par la crainte des convoitises des puissances étrangères, mais aussi par sa culture du secret héritée probablement lors de la révolution pour son indépendance.

Qui sait par exemple, que cette société algérienne d’hydrocarbure, grâce à ses 49 filiales à l’étranger, opère dans la recherche, l’exploration et l’exploitation de centaines de puits de pétrole et de gaz ainsi que l’assistance, le conseil et la coopération technique dans une quinzaine de pays parmi lesquels la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Mozambique, l’Angola, le Nigéria, le Niger, le Pérou, Oman et le Koweït entres autre.

En quoi faisant ?

Les majors, lorsqu’elles prennent des concessions de puits de pétrole et de gaz auprès des pays africains, se réalisent souvent sous le diktat de la loi du plus fort, à savoir : 80% des richesses générées vont aux majors contre seulement 20 à 25% de royalties quand ce n’est pas moins aux propriétaires africains.

L’approche de la SONATRACH est diamétralement opposée, les Africains doivent bénéficier de la totalité des revenus de leur richesse, être formés par leurs paires africains qui en détienent la compétence, pour que, après les découvertes, ils exploitent eux-mêmes leurs infrastructures pétrolières et gazières.

Des contrats d’exploration, d’exploitation ou d’assistance avec des pays en Afrique sont déjà en cours, d’autres suivront à l’issue de la fin des contrats de concession avec les majors pour recouvrer le fruit de leur bien.

Une autre société algérienne, la mastodonte SONALGAZ, spécialisée dans la production et la distribution de l’électricité s’active également pour contribuer à l’électrification des pays limitrophes du Sahel ainsi qu’un apport additionnel d’énergie électrique à l’Italie et l’Espagne, via ses pipe-lines existants

L’Algérie produit actuellement un important excédent d’énergie électrique dont elle exporte une partie vers la Tunisie, le Maroc (suspendu) et l’Europe.

Cette production d’énergie sera encore plus importante conséquemment aux importants investissements envisagés dans l’énergie renouvelable.

Edito : Massine TACIR

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MAGHREB, une UMA régénérée ou une dissension de plus.

L’Algérie, la Tunisie et la Lybie signent un nouvel accord de coopération, tout en laissant la porte ouverte à la Mauritanie et le Maroc non-signataires de ce projet qui tente de régénérer la veuve UMA née en 1989, tombée malade en 1994 et morte depuis, suite à un coma de plusieurs années.

Cependant, au lieu de se focaliser sur l’intérêt de cette initiative et espérer le ralliement des deux autres membres de l’ex UMA, le sempiternel conflit du Sahara occidental avec le Maroc ressurgit aussitôt avec, comme d’habitude, la mise en accusation de l’Algérie qui est supposée vouloir nuire aux intérêts et à « l’intégrité territoriale » de son voisin marocain.

Notons d’abord, que lors de la création l’Union du Maghreb Arabe ( UMA) en 1989, le problème du Sahara occidental existait déjà, cela n’a pas empêché la création de cette union et que, si le Maroc fait de cette annexion son cheval de bataille contre l’Algérie, les quatre autres pays du Maghreb contestent aussi cet irrédentisme marocain.

La Tunisie et la Mauritanie et pas seulement l’Algérie, ont eu des conflits avec le Maroc précisément à propos du Sahara occidental et aucun ne lui reconnaît une quelconque légitimité de cette occupation.

Le problème fondamental pour lequel le Maroc passe pour un trublion à l’égard de ses voisins ; c’est son inconstance politique et son opportunisme démesuré face aux intérêts et la sécurité de ses voisins ; son inconstance et son opportunisme sont également ressentis par d’autres pays et pas les moindres, comme les rejets de son adhésion aux organisations économiques africaines tels la CEDEAO, CEEAC, CEADC, COMESA ainsi que celles auprès Conseil de Coopération du Golfe et la CE.

Son action en Afrique est également décriée, le label de « Sociétés marocaines » alors qu’elles appartiennent aux étrangers implantés au Maroc est légendaire comme « Maroc Télécoms » qui appartient majoritairement à l’opérateur Émirati et seulement 22 % à l’État Marocain. On peut multiplier cet exemple à l’infini hormis quelques sociétés du roi et son entourage comme « Managem » spécialisée dans l’exploitation minière, qui appartenant à 82 % au roi.

Un exemple qui illustre le point de vue de ces voisins d’Algérie, de Tunisie ou de la Lybie qui disent : « À quoi bon importer des voitures de l’usine Renault du Maroc, alors que nous pouvons les acheter directement au constructeur en France, idem pour les produits fabriqués au Maroc par les sociétés étrangères ».

Et enfin, ses voisins n’aiment pas trop ses alignements systématiques et intéressés dans l’arène politique mondiale (approbation et aval des guerres contre la Lybie de Sarkozy, les guerres contre l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie des USA), ses accointances avec des rois du Golfe supposés à l’origine de certains troubles dans la région, ainsi que sa récente relation incestueuse avec l’État d’Israël.

Edito : Massine Tacir

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Maghreb

Chronique berbères bis

Chroniques BerbÈres

Au MAGHREB, nous sommes tous des Berbères mais aussi un peu byzantins, phéniciens, romains, arabes, turques, espagnols ou français.

Préambule » Le Maghreb est une partie intégrante et indissociable de la berbérie « tamazgha », tous ses habitants sont des imazighen d’origine et d’alliance de sang ou de culture à des degrés divers, personne n’a le monopole de l’amazighité pour exclure une partie d’entre elle.

L’ amazigh et Tifinagh de nos ancêtres auxquels se sont ajoutés essentiellement le punique Carthaginois, le latin , l’arabe et le français font la richesse de notre parlé aujourd’hui que l’on nomme communément la darija.

Nos ancêtres les Berbères, les plus proches en date, les authentiques autochtones dits « Berbère » ou « Amazigh », sont venus à l’origine du cap de Gafsa-Tunisie vers (- 3 000 ans JC). Ces hommes appelés « Gélules » ont peuplé le Sahara algérien et l’atlas présahélien jusqu’aux confins du Mali et du Niger du temps ou ce même Sahara était hospitalier, riche et verdoyant (-3 000 ans) pour ensuite monter progressivement vers le nord dans l’actuelle Algérie (les Aurès en premier) pour se déverser ensuite sur tous les territoires algériens, mauritanien, marocain, tunisien, libyen et même égyptien.

Le pouvoir d’alors était par prédominance tribal (force et richesse de la tribu, par alliance de sang ou d’intérêts avec d’autres tribus).

Ils s’installèrent dans la totalité du Maghreb actuel jusqu’au Mali et le Niger.

La notion de « nation » n’existait pas et encore moins une gouvernance par un état ou une territorialité définie en tant que frontières telles que nous les connaissons aujourd’hui.

La plus grande masse de ces Berbères se sont progressivement installés dans le Constantinois algérien et il n’est guère étonnant de constater que les plus illustres rois d’entre-eux sont nés ou morts dans cette contrée de l’est algérien essentiellement dans les Aurès puis en Kabylie et sur le reste du territoire algérien ainsi que dans les pays du voisinage.

C’est là que se construisit, en forme de pseudo-structure étatique de l’époque, à savoir le puissant royaume de Numidie ayant pour siège initial la ville de Cirta (actuelle Constantine).

La première vague de contact avec les autres peuples fut l’arrivée des Phéniciens (1 100 JC) puis des Carthaginois (VIIe siècle JC) installés en premier dans la célèbre et florissante Tunisie de l’époque.

Les autochtones berbères, tout en préservant leur mode tribal, la langue et les traditions ancestrales ont cependant su tirer profit du contact des premières civilisations phéniciennes et surtout carthaginoise.

La création du royaume numide unifié par le roi berbère MASSINISSA en -204 JC (après la mort de son père GAÏA) à Cirta (est algérien) et Maure (Ouest Algérien jusqu’à la moulouya de l’actuel Maroc) en est l’illustration majeure, bien que leur ancêtre les Gétules formaient déjà de puissants royaumes allant jusqu’à annexer des territoires aux puissants pharaons d’Égypte (-950 JC) *

* (CHACHNAK a trôné à Siwa en déposant le roi Ramsès II, un certain mois de Yennayer, il y a de cela 2 965 ans. « Cet anniversaire est d’ailleurs considéré jour de l’an Amazigh, dont nos aïeux ont conservé les pratiques et rituels de sa célébration, datant de plus de deux mille ans).

Jusqu’alors, les brassages étaient surtout d’ordre tribal entre Berbères mais majoritairement de la même ethnie, mais, bien que peu, à cette époque déjà, le sang berbère reçût quelques hémoglobines étrangères à son ethnie (phéniciens et/ou carthaginois).

Il le sera davantage avec l’arrivée des Romains (fin du IIe siècle avant JC) de par les alliances de pouvoirs et de sang des royaumes Numides et Maure pendant quasiment cinq siècles.

Par exemple que de villes et sites construits (1 000 répertoriés en Algérie, mais également en Tunisie et dans une moindre mesure au Maroc), dans et autour desquelles vivaient autochtones berbères, berbères romanisés, romains d’origine ou légionnaires romains.

Là encore, la civilisation romaine, de par sa durée, a laissé d’ineffaçables traces de civilisation, de culture et de mode de vie.

Ainsi plus de 2000 ans plus tard, on en retient encore des expressions typiques issues de cette époque comme » Bacchust biya » qui signifie en parlé constantinois » Tu m’as fait honte » en référence à la trahison de BOCCHUS qui a livré son gendre JUGHURTA aux romains ou encore, le qualificatif » BOUDERBALA » qui fait référence à ADHERBAL etc.…

Aux Romains, succédèrent les vandales au Ve siècle, suivi des Byzantins au VIe siècle sans apport particulier dès lors que leur « civilisation quasi romaine », les Berbères y sont déjà imprégnés.

Arrivent alors les incontournables arabes dès le VIIe siècle JC mené par Okba Ibn Nafah et la résistance légendaire des Berbères dont les célèbres KUCEYLA et la KAHINA dans les Aurès algériens comme celle de TACFARINAS contre les romains six siècles avant.

Le rouleau compresseur des Arabes de l’époque, n’était pas forcément militaire (à peine 20 000 soldats arabes) mais bien plus subtil que la force des armes.

Partis d’Orient pour propager l’Islam mais aussi asseoir leur pouvoir dans les pays conquis pour mieux servir la religion musulmane, c’est précisément les fondements mêmes de cette religion qui les ont fait triompher et, pour mieux comprendre, Il faut se situer au milieu du VIIe siècle apJC :

L’axe de parcours principal des Arabes a été le suivant : Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc.

Dès l’arrivée des Arabes à Fousta en Égypte, initialement pour chasser les Byzantins d’Ifrikya, la propagation de l’Islam et la conquête de territoires continuèrent vers le Maghreb.

Dans ces pays, Il n’y avait aucune structure étatique, pas de lois écrites non plus, le pouvoir était acquis ou imposé par les rapports de force des puissances tribales ou des alliances de sang ou d’intérêts entre-elles.

Seules quelques contrées gouvernées par les Byzantins ou leurs alliés berbères jouissaient d’un semblant de structure gouvernante.

Les us et les coutumes étaient prépondérants et combien même le christianisme y était déjà minoritairement implanté, il ne prônait que la croyance en Dieu et Jésus Christ. De surcroît, l’église berbère de l’est algérien (Annaba) à sa tête Saint Augustin, le chrétien berbère originaire de Auguste (actuel Souk Arras), était radicalement opposé à l’église de Rome.

La tradition orale prévalait et l’écriture, quoique existante (Tifinagh) ou latine était moyennement usitée.

Ainsi, la propension de l’Islam a fait effet de boule de neige jusqu’en Espagne voire au-delà tel que Poitiers en France, Malte et la Sicile.

En effet, l’islam que propageait les Arabes avait réponse essentielle aux préoccupations politiques, sociales et conflictuelles des Berbères de l’époque :

Le pouvoir de l’autorité berbère tribale ou multitribales va donc passer de la position de « Chef de tribus » d’essence tribo-familiale ou d’alliance, à celle de « Chef et aussi de guide » d’une communauté de tribus plus élargie dans sa dimension géographique et humaine, ressoudée non plus sur la seule appartenance tribale mais par adhésion au concept d’une « communauté musulmane ».

L’Islam trouve rapidement écho favorable auprès des chefs berbères pour consolider leur propre pouvoir « conversion de Koceila à Islam, des enfants de la Kahina ou encore Tarik Ibn Zied par exemple » mais aussi auprès des citoyens berbères conquis par les fondements égalitaires de l’Islam et de la simplicité de conversion à cette religion.

Cependant, la maladresse de la première vague arabe à l’égard des Berbères comme dans les Aurès « l’humiliation de Koceila par Okba Ibn Nafea », le traitement inégal » prélèvement des impôts sur les Berbères alors que les Arabes étaient exemptés » ou encore la répartition des trésors de guerre ont fait que, à la l’approbation initiale des Berbères, s’est organisée une véritable contestation non pas à l’encontre de l’Islam lui-même, mais vis-à-vis du comportement des conquérants arabes et des privilèges qu’ils s’accordaient au détriment des autochtones.

Au fur et à mesure de leur conversion, les Berbères choisirent en masse la thèse du « Kharidjisme », une pratique de l’islam qui prêche l’égalité des hommes et, surtout, que le calife doit être choisi par consensus parmi les meilleurs musulmans sans distinction de race ni de tribu et non plus désigné par l’autorité héréditaire du califat de Bagdad.

D’ailleurs, les premiers émirats à Kérouan 690 (Tunisie), Rostémides à Tlemcen (742) et Tahert 761 (Algérie) et Idrissites à Fes 791 (Maroc) ont été un refuge pour la vague des Arabes contestataires émigrant vers le Maghreb suite à la « fitna » en orient pour la succession du prophète ALI (sws), lesquels ont trouvé un accueil berbère plus franc, surtout pour leur servir de guide religieux, eu égard à leur connaissance de l’Islam et de la pratique religieuse et, pour certains d’entre-deux, leur crédibilité liée à leur descendance du prophète Mohammed (saw) exemple : Idriss 1er et son frère Souleyman respectivement au Maroc (Walili) et en Algérie (Tlemcen).

Malgré ces divergences profondes avec les Arabes, c’est pourtant ces Berbères ayant embrassé l’Islam qui, à partir de 711 aJC, forts de leur nouvelle foi religieuse et leur courage légendaire, ont conquit l’Espagne, fait une incursion jusqu’à Poitiers en France, et, un siècle et demi plus tard, la Sicile et Malte.

C’est aussi, une fois l’Islam maîtrisé, que les Berbères se détachèrent progressivement des prédicateurs*** et autorités des califats arabes pour créer de vraies dynasties berbères issues pour la plupart des grandes tribus SANHADJA, ZENETES et MASMOUDA et dont les plus illustres sont :

Dynastie des Fatimides tribu berbère des KUTAMA de Béjaia (Petite Kabylie Algérie) – prédicateur*** Abu Abd Allah ach-Chi’i (ismaélien d’Irak)

Dynastie des Almoravides , Abu Bakr Ibn Omar de la confédération des SANHADJA tribu des Lemtouma du Sahel (île de Tidra entre la Mauritanie et le Sénégal) avec comme prédicateur*** Abdallah Ibn Yacine, berbère de Sous (Maroc) et Youcef IBN TACHFIN également de la tribu des Lemtouma natif du Sahel.

Dynastie des Almohades, Abdel Moumin, berbère zénète de la tribu Koumya originaire de Horaîne (Algérie) prédicateur***, Ibn Toumer, berbère de la tribu Masmouda de Timtel (Maroc).

*** Les prédicateurs étaient des hommes de sciences Islamiques. Ils servirent de guide religieux mais étaient également associés au pouvoir de l’époque tout comme le furent les Églises et les cardinaux catholiques du temps des dynasties européennes.

Massine Tacir – 22/05/2012

CES ÉCRIVAINS BERBÈRES ALGÉRIENS D’IL Y A – 2 000 ANS

On a beau dire, l’Algérie et sa consœur la Tunisie, furent incontestablement les deux pays du Maghreb, les plus riches historiquement bien avant l’arrivée de l’Islam.

Ce n’est pas faire un discrédit à leur voisin le Maroc, mais sa position géographique de l’époque était moins intéressante qu’elle ne le fut avec l’avènement des Arabes ou il a servi de pont de liaison pour conquérir l’Espagne.

À l’époque, le berceau des civilisations se concentrait au pourtour de la Méditerranée et la position centrale de l’Algérie et celle de la Tunisie, voire la Libye, furent le terrain le plus propice aux civilisations successives tels les Phéniciens, Byzantins, Carthaginois et Romains.

Mais on occulte souvent, je l’espère par modestie, l’apport de nos ancêtres berbères dont la concentration majeure fut les Aurès de l’actuelle Algérie, qui, tout en conservant leurs us et coutumes ancestrales, ont su mettre à profit l’apport des autres civilisations jusqu’à rivaliser avec les empires des plus puissants.

Cette rivalité ne s’est pas faite seulement en termes de pouvoir mais aussi dans la culture. C’est ainsi que l’histoire retient, ces écrivains de ce fief de l’algérien, pour ne citer que les plus illustres, qui honorent l’ensemble des Berbères du Maghreb et au-delà :

  • FRONTON né à Cirta l’actuelle Constantine est algérien
  • APULEE né à M’Daourouc région de Tebessa est algérien
  • TURTULLIEN bien que né à Carthage a marqué son territoire à mi-chemin entre l’est algérien et la florissante Carthage.
  • LINUCIUS FÉLIX, né à Tébessa est algérien
  • SAINT AUGUSTIN né à Auguste (Souk Ahras) est algérien
  • PRISCIEN né à CHERCHELL, ouest algérien
  • BERBÈRE, ARABE, JUIF D ORIGINE BERBÈRE, RELIGION, QUE DE QUESTIONS !
  • Est-ce un volontarisme politiquo-social et, si oui, dans quel but et qui sont, en somme, les acteurs de cette théorie.Au commencement, les Berbères, tout comme les autres peuples, avaient leur propre croyance, la divinité des ancêtres, les divinités de lieu ou d’objets ; Ils étaient ce qu’on appelle aujourd’hui des païens.Sauf à faire référence pour le principe historique aux origines cananéennes et autres substrats, il semble plus crédible de situer cette apparition, conséquence de l’exil des juifs, suite à la destruction du temple de Jérusalem au VI siècle avant JC. En effet la proximité géographique est privilégiée dans cette hypothèse.Cette religion fut donc connue des Berbères grâce à l’arrivée de migrants juifs de Jérusalem depuis le VIe siècle av. JC et a dû s’estamper 3 à quatre siècles plus tard avec l’arrivée des romains au Maghreb. Il y’a eu effectivement des conversions de quelques Berbères au judaïsme, mais ce qui est important à retenir, ces Berbères convertis à la religion juive ne sont pas forcément des juifs d’origine berbère, comme on voudrait bien nous le faire croire, puisque, par essence le juif est impérativement descendants des douze tribus d’Israël, qu’il soit croyant (de préférence) ou pas.Le fait le plus marquant fut surtout l’arrivée de l’Islam au VII après JC.MORALITÉ :Ainsi,– Si on vous dit, dans le même registre, que les enfants de la KAHINA qui, à la tête de 6 000 cavaliers berbères se sont joints à Tarek Ibn Ziad, cet autre berbère, pour conquérir l’Espagne en 711, dites-leur qu’ils ne sont pas arabes pour autant mais sont et demeurent des authentiques Berbères ayant choisi l’islam comme religion.Pourquoi ?À l’arrivée des Arabes au VIIe siècle, 20 000 soldats arabes (sabres ou coran à la main) ont propagé l’Islam en partant de l Égypte jusqu’au Maroc. Pendant cette épopée, un certain nombre a été tué (bataille de Koceila et Kahina dans les Aurès contre Okba Ibn Nafah) le reste de la troupe est passé en Espagne avec le concours des Berbères islamisés.De même, les Berbères ont favorisé des alliances avec des lettrés arabes ou de descendance chérifienne pour leur apprendre les préceptes de l’islam, mais ils ont été peu nombreux (Aghlabides sunnites à Kérouan en 690), Rostémides kharidjites à Tahert et Tlemcen en 761 et Idrissites chiites à Fes 789).Curiosité de l’histoire, ce sont les fatimides, ces Kabyles d’origine qui ont conquis l’Égypte pendant trois siècles, qui nous envoie une marée de mercenaires arabes hilaliens au XIIe siècle, qui constitue majoritairement aujourd’hui les 10 % de citoyens de souche arabe au Maghreb Massine tacir
  • DAHIR BERBÈRE AU MAROC ET PÈRES BLANCS EN KABYLIE

    Le Dahir berbère signé en 1930 contre son gré par Mohammed V alors âgé à peine de 20 ans avait pour but essentiel de diviser le peuple marocain en deux entités ethniques pour mieux les maîtriser (merci Lyautet) et surtout casser le facteur le plus significatif de leur union : l’Islam.

    La teneur de ce dahir était l’instauration d’une justice coutumière consistant à régler les conflits des Berbères selon la coutume et non pas par la justice des deux autres entités tel les caïds (pour les soi-disant arabes) et la justice coloniale qui chapeautait le tout selon ses intérêts propres.

    Mais cette tentative de division des marocains par les Français (sujets berbères, sujets arabes et sujets assimilés au colonisateur) a eu un effet inverse voire inattendu puisqu’il a été annulé en 1934 sous de multiples actions religio-nationalistes entreprisent sous la direction d’un révolutionnaire avant l’heure, un certain ABDELKRIM HAJJI encore un Abdelkrim marocain !

    Mais bien avant déjà en Kabylie, les pères blancs étaient à l’œuvre !

    L’action était menée surtout sur le terrain : évangélisation, déracinement culturel, et division des ethnies même entre Kabyles dociles et kabyles révoltés, laissèrent des traces jusqu’à nos jours ou nous entendons répéter, inconsciemment le langage de cet héritage colonial : Les Kabyles sont d’origine romaine, les Kabyles sont plus intelligents, les Kabyles sont différents des autres ethnies (pour ne pas dire des autres algériens), je suis kabyle (pas algérien) et enfin, pour faire bien, des « Mohand » qui se rebaptisent en « François » et qui renient, par ce geste même, à la fois leur amazighité, leur islamité ancestrale notamment, leur nationalité.

    Un père Lavigerie ecclésiastique qui prônait l’évangélisation et un combat acharné de l’islam (ce ciment de l’union des Maghrébins) par tous les moyens ainsi que les pensées d’un colonial Louis Massignon, qui consiste a désagréger l’entité africaine en général linguistiquement, religieusement pour la soumettre au concept de la colonisation bienfaitrice !

    Si nos ancêtres, en qui était ancrée la notion d’authenticité, de liberté et de religion adoptée, ont su faire face à ce fléau, il est hélas déplorable de constater, de nos jours, que certaines élites d’un communautarisme primaire, recherchent plus l’assimilation occidentale pour se donner un certain crédit d’honneur ou de prestige, au détriment de leur valeur ancestrale qui elle, est immuable, authentique et non assimilable, fut-elle au prix d’un quelconque pouvoir ou autres intérêts.

    ALGÉRIE, CETTE TERRE ÉTERNELLE DES ROIS BERBÈRES

    Ici gisent, les Rois berbères algériens parmi les plus illustres :

    – MADRACEN ancêtre des tribus berbères né et mort dans LES AURES (Tombeau à DOUMIA – BATNA)

    – GAÏA père de Massinissa né à AIN FAKROUN et mort à ANNABA

    – MASSINISSA né à AIN FAKROUN ? et mort à CIRTA – CONSTANTINE Tombeau à El Khroub ?

    – TACFARINAS né à SOUK AHRAS et mort à TLEMCEN

    – KOCEILA (Agsilla) né dans LES AURES et mort en TUNISIE

    – KAHINA née dans LES AURES et morte à KHENCHELA

    -JUBA I né à ANNABA et mort à CIRTA (CONSTANTINE)

    JUBA II né à ANNABA et mort à TIPAZA (CHERCHELL) (Tombeau de la Chrétienne)

    SYPHAX né EL MADHER – BATNA, mort emprisonné à Rome, (un tombeau vide érigé à AIN T’ÉMOUCHENT ville de son royaume vide).

 

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Maghreb Mauritanie

MAURITANIE – Mine d’Or

Une paradoxe étonnant!

La mauritanie, ce pays classé communément parmi les pays en développement, qui se targue d’une législation du travail et souhaite son application pour que des travailleurs clandestins, employés par une société canadienne  soient régularisés.

Le monde a l’envers quand on sait qu’au Canada, une législation  du travail plus rigoureuse s’applique sans concession dans ce pays.

Comme si la société Canadienne, pour rentabiliser ses investissements, ne se contente pas de s’accaparer 260 tonnes d’or mauritaniens mais spécule de surcroit sur les salaires et charges en employant des clandestins.

Massine Tacir

 

Le torchon brûle entre une minière canandienne et la Mauritanie

Le gouvernement mauritanien est furieux contre la minière canadienne Kinross. La Mauritanie dénonce l’arrêt de travail « contraire à la loi » décrété par Kinross.

Kinross, qui exploite la mine d’or Tasiast à 250 km au nord de Nouakchott, la capitale, a annoncé samedi en avoir suspendu la production. La raison? L’interdiction de travailler imposée vendredi par le ministère mauritanien du Travail aux expatriés n’ayant pas de « permis de travail valide ».

La minière torontoise dit qu’à cause de la décision du gouvernement canadien, elle n’est plus en mesure d’assurer « la sécurité du travail et des travailleurs » ni celle des installations, selon son porte-parole, Raphaël Sourt.

Le gouvernement mauritanien estime de son côté que « les mesures unilatérales qu’entreprend la société [Kinross] sont contraires aux lois et règlements en vigueur et aucune fermeture provisoire de l’entreprise ne pourrait se justifier ».

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Kinross dit s’inquiéter de la sécurité de ses employés et de ses installations © Eduardo Munoz/Reuters

La minière canadienne accusée de manquements

Le ministère de la Fonction publique et du Travail de la Mauritanie affirme que « l’administration de Kinross Tasiast endossera, subséquemment, l’entière responsabilité des conséquences qui découleraient de son action, aussi bien en ce qui concerne les travailleurs et leurs familles, que l’État mauritanien et les actionnaires qui ont fait confiance à notre pays ».

Une mission de l’inspection du travail à Tasiast a découvert des irrégularités dans l’entreprise, dont l’expiration du permis de travail d’employés expatriés, selon les autorités mauritaniennes.

Ses inspecteurs ont constaté « des manquements graves à la législation sociale », notamment concernant l’emploi des travailleurs étrangers, indique le ministère dans un communiqué.

« Ces violations ont été portées à la connaissance de la direction de Kinross Tasiast, qui a été invitée à se conformer à la réglementation », ajoute le texte.

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Le guvernement maritanien accuse Kinross d’irrégularités © Kinross Gold

La suspension de la production dans la mine de Tasiast est survenue une semaine après la fin d’une grève de 18 jours, déclenchée par les employés qui réclamaient des avantages sociaux.

Ce mouvement, auquel un accord entre la société et les travailleurs avait mis fin le 11 juin, avait été lancé le 24 mai sur le site de production et avait touché la quasi-totalité des 1041 employés permanents, mais pas les travailleurs occasionnels.

Exploitée depuis 2010 par Kinross via sa filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A (TMLSA), Tasiast est l’une des principales mines d’or en Afrique de l’Ouest, avec des réserves prouvées et probables de quelque 260 tonnes.

SOURCE : http://www.rcinet.ca/fr/2016/06/20/le-torchon-brule-entre-une-miniere-canandienne-et-la-mauritanie/

 

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Maghreb Tunisie

TUNISIE

La Tunisie, qui était un exemple de réussite économique dans le maghreb , auquel j’ajoute l’exemplarité  d’une révolution pacifique réussie se voit subitement frappée par ce terrorisme aveugle qui à mis à plat son tourisme et autre secteurs économique vitaux pour sa survie.

Ce prêt de 5 milliards, quoique intéressant, mais pas encore suffisant pour permettre à la Tunisie de sortir de la crise. car le seul coût des conséquences du terrorisme est évalué à presque 4 milliards.

Il faut donc, pouvoir récolter, des aides de préférence, auprès de ceux là mêmes qui prônent la solidarité afin d’apporter un soutien conséquent à ce pays exemplaire dans biens des domaines tel économique, social et culturel.

Par Massine Tacir

Tunisie : la Banque mondiale valide un programme d’appui de 5 milliards de dollars

  

Jim Yong Kim (c.), président du groupe de la Banque mondiale, à Tunis le 28 mars 2016, aux côtés du président tunisien Beji Caid Essebsi (g.) et de Ban Ki Moon, sécrétaire général de l’ONU. La Banque mondiale est une institution spécialisée du système des Nations Unies. © Slim Abid/AP/SIPA

Ce programme de prêts, d’une durée de cinq ans, vise à « restaurer la croissance économique et à stimuler la création d’emplois », a indiqué l’institution internationale dans un communiqué. Ces engagements représentent une hausse significative par rapport à la période 2011-2015 durant laquelle, ils ont atteint environ 1,8 milliard de dollars.

Dans un communiqué, le groupe de la banque mondiale indique que la nouvelle stratégie adoptée pour la Tunisie « prévoit un montant de prêts pouvant aller jusqu’à 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années », confirmant ainsi un chiffre évoqué fin mars par le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, en visite dans le pays.

Les prêts prévus dans le cadre de ce nouveau partenariat viseront notamment à « restaurer la croissance économique et stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes ainsi que pour les régions défavorisées », explique le communiqué du groupe de la Banque mondiale.

Ce nouveau soutien financier est en très nette progression par rapport aux engagements de la période 2011-2015. Selon une note interne de la Banque mondiale, datant d’octobre 2015, le « niveau de financement […] mis à disposition de la Tunisie au cours des cinq dernières années a légèrement dépassé 1,8 milliard de dollars ». Toujours selon le même document, le montant pour les exercices 2016 et 2017 pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars et et 1,3 milliard de dollars respectivement. Tandis que les volumes de prêts pour la période 2018-2020 « dépendront de la performance du pays, des améliorations du climat d’investissement et de la perception des investisseurs, de la capacité de prêts de la BIRD [Banque internationale pour la reconstruction et le développement, ndlr], de la demande d’autres emprunteurs de la Banque, et des évolutions économiques mondiales ».

Dans une intervention ce mercredi sur la radio tunisienne Express FM, Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, a indiqué que ces prêts devraient être plutôt de l’ordre de 1 milliard de dollars par an sur la période 2016-2018.

Un contexte difficile pour la Tunisie

L’appui de l’institution dirigée par l’Américain Jim Yong Kim intervient dans un contexte économique et sécuritaire difficile pour la Tunisie. La croissance économique est tombée en dessous de 1% l’an dernier, en raison principalement de la chute brutale du secteur touristique causée par les attaques terroristes du Bardo et de Sousse au premier semestre 2015.

Le pays subi aussi les conséquences du chaos en Libye et est devenu « la plus importante source de combattants étrangers rejoignant l’État Islamique et d’autres groupes extrémistes en Syrie et en Irak, avec une estimation de 3 000 Tunisiens (la plupart d’entre eux sont des hommes de moins de 30 ans) » dans les rangs de l’organisation terroriste, rappelle la note de la Banque mondiale.

Aussi, l’appui renforcé de l’institution multilatérale vise non seulement à renforcer l’économie tunisienne, à soutenir la transition politique mais également à lutter contre les tensions sociales crées par le chômage massif des jeunes (30 % contre une moyenne nationale de 15,4 %) et dans les régions du centre et du sud du pays où le taux de chômage atteint 31 % à 48 % de la population.

La Tunisie : un « bien public » régional et mondial

« Les partenaires internationaux ont réitéré leur engagement à soutenir la Tunisie à la réunion du G8 tenue en septembre 2015, percevant le développement et la stabilité en Tunisie comme un bien public à la fois pour la région MENA et la communauté internationale. Les partenaires internationaux sont particulièrement désireux d’assurer que la Tunisie ne soit pas minée politiquement ou économiquement par les attaques terroristes », souligne la note de la Banque mondiale.

Le programme de financement validé le 17 mai concerne l’ensemble des branches du groupe de la Banque mondiale, notamment la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui apporte des financements au secteur public, l’Association internationale de développement (IDA), spécialisée dans la lutte contre la pauvreté, la Société Financière Internationale (IFC) dédiée au secteur privé, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).

Source : http://www.jeuneafrique.com/326564/economie/tunisie-banque-mondiale-valide-programme-dappui-de-5-milliards-cinq-ans/

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Algérie Maghreb

ALGERIE

Un exemple qui doit inciter le pouvoir algérien à changer de mode économique.

Sclérosé par les théories Keynesiennes pour chapoter et générer les investissements publics, il est cependant plus que nécessaire aujourd’hui, d ‘encourager les investissements du secteur privé algérien, qui dispose , et à déjà démontré ,sa capacité à produire et promouvoir l’économie du pays.

En corrolaire, et hormis les secteurs économiques vitaux pour lesquels l’état peut rester actionnaire  ou actionnaire majoritaire selon la règle des 49/51%, il faudrait assouplir les conditions de co-entreprises en association avec les capitaux étrangers et les secteurs prioritairement privés pour lever les clivages des investissements étrangers et favoriser le transfert technologique.

Mais, le pouvoir en serait il capable de rompre avec la sacro-sainte indépendance économique qui, de nos jours avec l’interdépendance mondiale, devient obsolète.

Par Massine Tacir

Pour une valeur de 50 millions de dollars/ Des téléviseurs et des smartphones made in Algéria exportés vers l’Espagne

C’est une première ! Le made in Algéria s’exporte, désormais, vers l’Europe. Pas moins de 250 mille smartphones, tablettes et téléviseurs fabriqués par l’entreprise algérienne Stream System, appartenant à Bomare Compagny, seront exportés sur cinq ans vers l’Espagne où ils seront commercialisés dans plusieurs hyper-marchés et grandes surfaces par le distributeur Blue Vision. 

Le coup d’envoi de cette opération d’exportation a été donné, ce dimanche, par Ali Boumediene, directeur général de Bomare Company, lors de la signature officielle du partenariat avec l’opérateur espagnol Blue Vision. La cérémonie de signature s’est déroulé au sein des unités de production de Stream System à Birtouta, dans la banlieue d’Alger.

“Tout a commencé pour nous après avoir participé à une foire internationale en Allemagne. Le client espagnol s’est intéressé à nos produits. Une délégation s’est déplacée dans nos usines pour faire un audit. Et après avoir été satisfait par notre travail, une première commande a été effectuée”, raconte sur un ton fier Ali Boumediene, selon lequel 60 % des 250 mille pièces exportés vers l’Espagne sont des téléviseurs. Quant aux 40 % restant, ce sont des smartphones et tablettes.

Grâce à ce contrat, le fabricant algérien empoche pas moins de 50 millions de dollars. Un succès qui renforce la détermination des managers de Stream System dans leur quête de nouveaux marchés à l’étranger. “Le made in Algéria peut s’imposer à l’étranger. Il suffit d’y croire et de travailler. Nous visons avec notre partenaire d’écouler nos produits au Portugal et nous sommes en discussion avec un client français pour conclure un contrat en septembre prochain”, explique Ali Boumediene qui demande aux autorités algériennes de faciliter la tâche des exportateurs. “Beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, au lieu d’attendre trois à quatre semaines, il est possible d’exporter nos produits vers l’Espagne en 16 à 18 heures. Mais nous avons encore besoin que les autorités nous soutiennent lorsqu’on rapatrie nos devises de l’étranger. Les banques nous prennent encore un pourcentage élevé.

Bomare espagna<img class= »size-full wp-image-138889 aligncenter » src= »http://www.algerie-focus.com/wp-content/uploads/2016/05/Bomare-espagna.jpg » alt= »Bomare espagna » width= »820″ height= »547″ />

Il est important  aussi que le fret maritime et aérien se développe dans notre pays pour disposer de la base logistique nécessaire au transport de nos marchandises”, explique le premier responsable de Stream System, selon lequel un autre marché important se propose à lui au Niger, mais le coût élevé du fret estimé à 2500 dollars le container empêche cette opération d’exportation.

Quoi qu’il en soit et en dépit des difficultés, Stream System a réussi le pari de conquérir un marché européen. Et la marque algérienne n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin…

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/valeur-de-50-millions-de-dollarsdes-televiseurs-smartphones-made-in-algerie-exportes-vers-lespagne/

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Maghreb Maroc

MAROC – RATP

Belle réalisation pour la capitale économique et ses habitants et, une expension progressive vers d’autres villes du Maroc serait un avantage certain pour les usagers du transport.

Mais, pourquoi diable les autorités marocaines ont cédé le capital intégralement à la RATP Maroc ( 2015) qui devient de ce fait 100% filiale de la RATP France.

La RATP doit transporter par moins de 100 millions d’usagers annuel  et immanquablement les plus grand bénéfices iront à la filiale française hormis le rudimentaire bénéfice de l’emploi et d’un impôts minoré. Le marocain ,  et à fortiori pour sa consommation locale, doit profiter aux structures du pays fussent elles étatiques ou privées mais pas au seul bénéfice financier à l’investisseur étranger.

Par Massine Tacir

 

Maroc : ça roule pour la RATP à Casablanca…

Olivier Cognasse , ,

Publié le

Le tramway de Casablanca est un véritable succès pour la ville marocaine et RATP Dev. Déjà 100 millions de voyages ont été effectués. L’entreprise française est en bonne position pour le prochain appel d’offres qui renouvelera le contrat de la ligne 1 et concernera également la future ligne 2, dont les travaux commencent. Reportage.

Maroc : ça roule pour la RATP à Casablanca...
Tramway de Casablanca, place des Nations Unies. Lancé fin 2012 et 100 millions de voyages au compteur.
© ratp

Une cérémonie sur la place des Nations-Unies, lundi 16 mai par un après-midi quasi estival en présence des autorités de Casablanca (Khalid Safir, le wali et Mustapha Bakkoury le président de région ci dessous) et la présidente de la RATP, Elisabeth Borne… Après trois ans et demi de service, le tramway a fêté les 100 millions de voyages réalisés. Toujours, rutilant avec sa robe pourpre, le tram de la ligne 1 de Casablanca s’ébroue lentement sur 31 kilomètres au rythme des 48 stations. Une réussite pour la ville et l’opérateur, Casa Tram qui appartient à 100% à RATP Dev, filiale internationale du Groupe RATP, depuis qu’elle a racheté 40% de la société au groupe public Caisse de dépôt et de gestion, fin 2015. Un tel succès dans la capitale économique du Maroc – 34 millions de voyageurs transportés en 2015  – a incité les autorités du Grand Casablanca à poursuivre dans cette voie.

Déjà, les premiers travaux ont débuté sur le tracé de la future ligne 2 de 15 kilomètres qui doit entrer en service fin 2018 pour desservir l’axe entre le boulevard Anoual et Sidi Bernoussi. Et la ligne 1 sera prolongéE. Borne, K. Safir et M. Bakkourye de 2 kilomètres. Mais les autorités de la ville ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Elles ont déjà lancé les études pour les lignes 3, 4 et 5 prévues pour 2022 et … peut-être deux lignes supplémentaires pour atteindre un réseau de 110 kilomètres.

Les casablancais apprécient ce mode de transport, bientôt doté du wifi, dans une ville congestionnée par le trafic automobile et fortement polluée. Une casablancaise des classes moyennes, nous confie qu’elle « ne prenait jamais les transports en commun. Avec le tramway, je peux rentrer le midi manger chez moi. En voiture c’est impossible« . Et ne parlons pas du réseau de bus. Une calamité comme dans la plupart des villes marocaines. Ici des bus encore aux couleurs de la RATP, brinquebalants, les sièges défoncés, la carrosserie attaquée par les chocs et la corrosion.  Sans parler de l’insécurité. « Impossible de voyager dans ces bus avec ses bijoux, son sac à main sans risquer de se faire voler« , selon notre voyageuse.

Une fraude à faire pâlir les transports franciliens

Tout l’inverse du tram, qui atteint un taux de régularité supérieur à 99 % et un taux de fraude de 0,25%. De quoi faire rougir de honte, le tram parisien avec ses 13% de fraude affichés officiellement. Sans doute davantage réellement. Et « nous souhaitons expérimenter la validation à quai en Ile-de-France« , prévient Elisabeth Borne. Le système de Casablanca est fermé. Impossible d’atteindre le quai sans passer le portique de validation du billet. Surtout avec une présence humaine dissuasive de deux agents par station, matin et soir, et dans les rames, avec des contrôleurs et une présence policière. Le tram transporte 41% de femmes, contre seulement 15% pour le bus… Seul point noir : les accidents, souvent graves. 130 ont été recensés l’an passé, malgré une baisse de 40% en un an.

RATP Dev exploite depuis le 12 décembre 2012 (le fameux 12-12-12), le tram de Casablanca avec sa filiale Casa Tram. Elle a formé et transféré les compétences avec aujourd’hui plus de 95% des 565 employés qui sont marocains. Un contrat qui s’achèvera le 12 décembre 2017. Le prochain appel d’offres de l’autorité délégante Casa Transport SA pour l’exploitation sera lancé d’ici à la mi-juin et il ne concernera pas seulement la ligne 1, mais aussi la future ligne 2 en attendant les 5 autres lignes prévues à l’horizon 2022.

Pas de doute, la RATP « sera candidate aux prochains appels d’offres pour les lignes 1 et 2 dont le résultat devrait être connu en fin d’année« , prévient Elisabeth Borne. L’opérateur s’estime aujourd’hui bien placé pour emporter la mise pour ce contrat, un « bail » de 5 ans (renouvelable 5 ans) qui pourrait intégrer les futures lignes. Les autorités marocaines, selon la patrone du groupe français sont amplement satisfaites de l’exploitation actuelle. Mais d’autres entreprises, espagnoles notamment, pourraient être de la compétition.

A vrai dire à Casablanca, le seul hic est le déficit annuel de 80 millions de dirhams (environ 8 millions d’euros), mais il n’est pas du ressort de la RATP. Casa Transports cherche des moyens pour augmenter les ressources : publicité, voire augmentation du prix du billet actuellement de 60 dirhams (environ 55 centimes d’euros). Et projette l’interopérabilité tramway – bus.

Un réseau prolongé de 80 kilomètres

Aujourd’hui, le réseau comprend 37 doubles rames de trams Citadis fabriquées par Alstom, mais 25 autres ont été commandées notamment pour répondre à l’extension du réseau, sans compter les rames de la ligne 2.

Les bisbilles, voilà deux ans sur la maintenance du matériel et la gestion du centre de maintenance n’ont pas eu trop d’effets négatifs pour le constructeur français. Mais son contrat de 5 ans a été rompu par Casa Transports par suite d’un différent sur le prix et les prestations…

La région de Casablanca compte investir plus de 30 milliards de dirhams à l’horizon 2022 sur les infrastructures et les transports collectifs, dont plus de la moitié sur les tramways pour prolonger le réseau de 80 kilomètres. Une aubaine possible pour les entreprises françaises (à moins que ce ne soit Bombardier qui piaffe ou Siemens) et la condition sine qua non pour sortir la capitale économique du Maroc de l’asphyxie automobile.

Il faudra bien ces sept lignes pour espérer voir les casablancais commencer à laisser leur voiture au garage. Aujourd’hui, avec un pouvoir d’achat en hausse, l’automobile reste plus que jamais le signe d’ascension sociale.
Olivier Cognasse, à Casablanca   

Le Maroc roule électrique
A l’inverse du tram, le réseau de bus de Casablanca est dans un état calamiteux. La RATP avait fourni la ville en vieux bus. Aujourd’hui, elle détient 12% du capital de l’entreprise qui exploite ce réseau et « regardera sans doute » l’appel d’offres qui devrait être lancé en 2019 par Casa Transports. Mais il faudra comme dans la plupart des grandes villes marocaines songer à renouveller le parc, ce que fait par exmple l’espagnol Alsa à Marrakech. Dans un pays qui va accueillir la COP22 en novembre, difficile de ne pas penser à des bus non polluants. Lors de sa visite en Chine, la semaine passée, le roi Mohammed VI a signé de nombreux accords dont l’implantation d’une usine de bus électriques par le constructeur chinois Yangtse. Et le transport propre peut aussi être associé aux énergies renouvelables. Selon la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) , un appel d‘offres est en cours pour alimenter avec des éoliennes la future ligne à grande vitesse qui doit relier début 2018 Tanger à Casablanca . Un des candidats serait la Compagnie du Vent.

Source : http://www.usinenouvelle.com/article/maroc-ca-roule-pour-la-ratp-a-casablanca.N392052

 

 

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Algérie Maghreb

ALGERIE

Ce n’est pas la déclaration en soi de l’ambassadeur Français à propos de la délivrance des visas qui est importante, mais l’exploitation qui en est faite et pour quels desseins ?

Retenons un raisonnement simple, si cela peut aider à mettre un terme à cette polémique. Les motifs d’aller en France et solliciter un visa sont majoritairement des visites de familles d’immigrés pour une multitude de raison, entre autre, un proche parent sur place. Il se trouve précisément que la communauté kabyle en France représente, à elle seule, les 2/3 du total des algériens en France, soit en pourcentage , approchant les 70%.

Quoi de plus normal, sinon à dire que les visas  délivrés par le consulat de France  sont quasi proportionnels à la communauté kabyle en France.

Massine Tacir  Edito

 

Propos de l’ambassadeur de France sur “la Kabylie”/”Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ?”

Le FFS, l’un des partis les plus emblématiques de l’opposition algérienne, réagit à la polémique enclenchée par les propos de l’ambassadeur de France au sujet des visas délivrés au profit des habitants de la “Kabylie”. Selon Chafaâ Bouaiche, le président du groupe parlementaire du FFS à l’APN, a affirmé sur page Facebook que “l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a bel et bien déclaré, lors d’une cérémonie organisée, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que 60% des visas français accordés aux Algériens ont été délivrés pour les habitants des wilayas de Tizi-ouzou et Béjaia et 50 pc des visas d’études sont également délivrés aux demandeurs de ces deux wilayas “.

D’après Chafaâ Bouaiche,  “Des parlementaires du FFS ont pris part à la cérémonie”. A en croire ce témoignage, Ramtane  Lamamra, le ministre des Affaires Etrangères, n’auraient donc pas réagi à des “propos infondés” comme l’affirme, pour sa part, l’ambassade de France. “On s’interroge pourquoi de tels propos en ce moment précis ? Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ? Ces propos ne rentrent-ils pas dans la stratégie de la séparation de la Kabylie de l’Algérie ? Juste des interrogations”, assure enfin le président du groupe parlementaire du FFS.

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/le-ffs-sinterroge/

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Maghreb Mauritanie

MAURITANNIE

Une juste rémunération  méritée pour une Mauritanie  qui a besoin d’argent , comme tous les pays de la région, pour financer des projets sociaux au profit de sa population, pour peu que les contractants respectent bien leur quota respectif.

Massine Tacir – Edito

 

UE-Mauritanie: nouvel accord de pêche d’une durée de 4 ans

Session plénière Communiqué de presse – Pêche10-05-2016 – 12:22 

Les navires européens pourront pêcher des crevettes, des poissons démersaux, des thons et de petits poissons pélagiques dans la zone économique exclusive mauritanienne, selon un nouvel accord de pêche UE-Mauritanie d’une durée de quatre ans approuvé en session plénière mardi. En retour, l’UE verserait 59,125 millions d’euros par an à la Mauritanie – 55 pour les totaux admissibles des captures et 4,125 pour soutenir le développement de la politique de pêche par secteur de la Mauritanie.

Ce nouveau protocole de pêche, adopté par 585 voix pour, 41 voix contre et 41 abstentions, fait suite à l’expiration de celui prévu pour la période 2012-2014. Il a été signé le 16 novembre 2015 et s’applique de manière provisoire depuis cette date. La plupart des navires européens qui pêchent dans les eaux mauritaniennes sont espagnols, italiens, portugais, français, allemands, lettons, lituaniens, néerlandais, polonais, britanniques ou irlandais.

Contexte

Le premier accord de pêche avec la Mauritanie remonte à 1989 et une série d’autres accords ont été signés depuis pour permettre aux navires européens de pêcher dans les eaux mauritaniennes. L’accord de partenariat actuel est entré en vigueur en 2006 et a été renouvelé pour une période de deux ans en 2012, expirant fin 2014. Après de longues négociations, l’UE et la Mauritanie ont paraphé un nouveau protocole le 10 juillet 2015.

 Le 12 avril, le Parlement s’est prononcé sur une résolution concernant la dimension extérieure de la politique commune de la pêche (PCP), affirmant que l’accord de pêche UE-Mauritanie devrait servir d’exemple en matière de transparence et d’exécution. Selon les députés, les dispositions relatives à la transparence du protocole le plus récent avec la Mauritanie – qui prévoient de publier tous les accords avec des États ou entités privées octroyant à des navires étrangers l’accès à sa zone économique exclusive – devraient être incluses dans l’ensemble des accords de partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD).

 Procédure: approbation (protocole)  REF. : 20160504IPR25766

Source : http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20160504IPR25766/UE-Mauritanie-nouvel-accord-de-p%C3%AAche-d%E2%80%99une-dur%C3%A9e-de-4-ans