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Ce n’est pas la déclaration en soi de l’ambassadeur Français à propos de la délivrance des visas qui est importante, mais l’exploitation qui en est faite et pour quels desseins ?

Retenons un raisonnement simple, si cela peut aider à mettre un terme à cette polémique. Les motifs d’aller en France et solliciter un visa sont majoritairement des visites de familles d’immigrés pour une multitude de raison, entre autre, un proche parent sur place. Il se trouve précisément que la communauté kabyle en France représente, à elle seule, les 2/3 du total des algériens en France, soit en pourcentage , approchant les 70%.

Quoi de plus normal, sinon à dire que les visas  délivrés par le consulat de France  sont quasi proportionnels à la communauté kabyle en France.

Massine Tacir  Edito

 

Propos de l’ambassadeur de France sur “la Kabylie”/”Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ?”

Le FFS, l’un des partis les plus emblématiques de l’opposition algérienne, réagit à la polémique enclenchée par les propos de l’ambassadeur de France au sujet des visas délivrés au profit des habitants de la “Kabylie”. Selon Chafaâ Bouaiche, le président du groupe parlementaire du FFS à l’APN, a affirmé sur page Facebook que “l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a bel et bien déclaré, lors d’une cérémonie organisée, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que 60% des visas français accordés aux Algériens ont été délivrés pour les habitants des wilayas de Tizi-ouzou et Béjaia et 50 pc des visas d’études sont également délivrés aux demandeurs de ces deux wilayas “.

D’après Chafaâ Bouaiche,  “Des parlementaires du FFS ont pris part à la cérémonie”. A en croire ce témoignage, Ramtane  Lamamra, le ministre des Affaires Etrangères, n’auraient donc pas réagi à des “propos infondés” comme l’affirme, pour sa part, l’ambassade de France. “On s’interroge pourquoi de tels propos en ce moment précis ? Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ? Ces propos ne rentrent-ils pas dans la stratégie de la séparation de la Kabylie de l’Algérie ? Juste des interrogations”, assure enfin le président du groupe parlementaire du FFS.

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/le-ffs-sinterroge/

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Des enfumades dans l’Oranaie au début de la colonisation de 1832 , les massacres de Sétif, Guelma et Kerrata  du 8 mai 1945, l’usage à outrance du napalm pendant la guerre d’indépendance de 1954-1962 et  ses tortures, par cette France qui se prévaut des droits de l’homme et du citoyen, se n’est pas seulement les algériens  qui dénoncent ces actes génocidaires mais les citoyens français et ONG  doivent s’unir, pour que justice soit faite, ne serait-ce que pour l’équité.

Les occidentaux se glorifient de justice pour condamner les autres mais, se gardent bien d’appliquer à eux mêmes cette justice au prétexte fallacieux de « dommages collatéraux »; une couleuvre difficile à avaler par les gamins du Liban, d ‘Irak, de Somalie, de Libye et ceux de Syrie.
Massine Tacir – Edito
Abdelkader Bensalah qualifie les massacres du 8 mai 1945 de « véritable génocide »
20:26  mercredi 11 mai 2016 | Par Riyad Hamadi | Actualité

Abdelkader Bensalah - TSA

Abdelkader Bensalah, président du Sénat (© NewPress)

Les massacres du 8 mai 1945 commis par la France en Algérie «sont l’un des crimes les plus barbares perpétrés contre le peuple algérien et contre l’humanité tout entière », a déclaré ce mercredi 11 mai le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah.

Les massacres du 8 mai 1945 «sont véritablement l’un des pires crimes perpétrés contre notre peuple et contre l’humanité tout entière », a déclaré M. Bensalah dans une allocution d’ouverture d’une journée d’étude sur ces événements douloureux, rapporte l’agence APS.«Ces massacres sont un véritable génocide et nous n’exagérons rien en disant cela », a-t-il ajouté.

Source : http://www.tsa-algerie.com/20160511/abdelkader-bensalah-qualifie-massacres-8-mai-1945-de-veritable-genocide/

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A mon sens, cet article résume en soi le paradoxe de la liberté d’expression en Algérie : un mix  d’économie, un journalisme  acquit à la cause et   le tout sous un connotation régionaliste. Le journal Liberté  ( Groupe CEVITAL) et le journal  El Akhbar ( nouvellement groupe CEVITAL) nous déclare la cabale dirigée contre son patron, réitérée d’une déclaration annoncée dans une télévision berbère, région du patron de CEVITAL) décidément!

J’en conviens, cela aurait été de bonne guerre dans une démocratie plaine et entière ou le lecteur sait séparer le bon grain de l’ivraie, mais dans une démocratie naissance comme dans tout le Maghreb ou ce qui est dit dans un journal est forcément vrai!

J’ai un profond estime pour cet entrepreneur algérien de grande envergure mais gare à l’ excès de partialité qui pourrait donner prétexte au pouvoir de sanctionner sa future acquisition médiatique sachant que grand nombre de pays démocratiques dont l’Angleterre et les USA imposent une « impartialité » dans la concentration des médias.

Massine Tacir – Edito

 

La cabale contre l’homme d’affaires, Issad Rebrab, se poursuit. Après les attaques dont il fait l’objet de la part du ministre de la Communication, le patron de Cévital est de nouveau la cible de Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie.

Ce dernier a instruit une société de communication britannique, Business Development Manager (ABM), d’exclure le groupe Cévital du Forum d’investissements algéro-britannique qui se tiendra à Alger le 22 mai prochain. Selon les journaux Liberté et El Khabar, qui citent des sources émanant de la direction de Communication de Cévital, le patron de la société britannique, James McKay, a reçu une «injonction d’une autorité gouvernementale algérienne» lui demandant de ne pas associer l’entreprise d’Issad Rebrab à l’organisation de cet évènement. Pourtant, la plus grande entreprise algérienne a sponsorisé l’évènement eà hauteur de 8000 Livres Sterling.

Cela confirme que les autorités sont prêtes à entraver, coûte que coûte, les activités d’Issad Rebrab. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BRTV, que les autorités ont bloqué nombre de ses projets. «Ils ont essayé de nous bloquer plusieurs projets industriels qui auraient pu participer à la création d’emplois et de richesses en Algérie», a-t-il indiqué. Il a cité l’exemple de «Cap Djinet qui aurait pu faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs secteurs et dégager plus de 35 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et créer près d’un million d’emplois».

Issad Rebrab explique ces actes d’hostilité par le fait qu’il n’appartient pas au «clan» au pouvoir. «Comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas», a-t-il ajouté.

Essaïd Wakli

source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/cabale-rebrab-interdit-dassister-a-rencontre-economique/

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A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito