La mauritanie, ce pays classé communément parmi les pays en développement, qui se targue d’une législation du travail et souhaite son application pour que des travailleurs clandestins, employés par une société canadienne soient régularisés.
Le monde a l’envers quand on sait qu’au Canada, une législation du travail plus rigoureuse s’applique sans concession dans ce pays.
Comme si la société Canadienne, pour rentabiliser ses investissements, ne se contente pas de s’accaparer 260 tonnes d’or mauritaniens mais spécule de surcroit sur les salaires et charges en employant des clandestins.
Massine Tacir
Le torchon brûle entre une minière canandienne et la Mauritanie
Le gouvernement mauritanien est furieux contre la minière canadienne Kinross. La Mauritanie dénonce l’arrêt de travail « contraire à la loi » décrété par Kinross.
Kinross, qui exploite la mine d’or Tasiast à 250 km au nord de Nouakchott, la capitale, a annoncé samedi en avoir suspendu la production. La raison? L’interdiction de travailler imposée vendredi par le ministère mauritanien du Travail aux expatriés n’ayant pas de « permis de travail valide ».
La minière torontoise dit qu’à cause de la décision du gouvernement canadien, elle n’est plus en mesure d’assurer « la sécurité du travail et des travailleurs » ni celle des installations, selon son porte-parole, Raphaël Sourt.
Le gouvernement mauritanien estime de son côté que « les mesures unilatérales qu’entreprend la société [Kinross] sont contraires aux lois et règlements en vigueur et aucune fermeture provisoire de l’entreprise ne pourrait se justifier ».
Le ministère de la Fonction publique et du Travail de la Mauritanie affirme que « l’administration de Kinross Tasiast endossera, subséquemment, l’entière responsabilité des conséquences qui découleraient de son action, aussi bien en ce qui concerne les travailleurs et leurs familles, que l’État mauritanien et les actionnaires qui ont fait confiance à notre pays ».
Une mission de l’inspection du travail à Tasiast a découvert des irrégularités dans l’entreprise, dont l’expiration du permis de travail d’employés expatriés, selon les autorités mauritaniennes.
Ses inspecteurs ont constaté « des manquements graves à la législation sociale », notamment concernant l’emploi des travailleurs étrangers, indique le ministère dans un communiqué.
« Ces violations ont été portées à la connaissance de la direction de Kinross Tasiast, qui a été invitée à se conformer à la réglementation », ajoute le texte.
La suspension de la production dans la mine de Tasiast est survenue une semaine après la fin d’une grève de 18 jours, déclenchée par les employés qui réclamaient des avantages sociaux.
Ce mouvement, auquel un accord entre la société et les travailleurs avait mis fin le 11 juin, avait été lancé le 24 mai sur le site de production et avait touché la quasi-totalité des 1041 employés permanents, mais pas les travailleurs occasionnels.
Exploitée depuis 2010 par Kinross via sa filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A (TMLSA), Tasiast est l’une des principales mines d’or en Afrique de l’Ouest, avec des réserves prouvées et probables de quelque 260 tonnes.
Cette cession en faveur de l’arabie Saoudite , a été favorisée par le président SISSI amadoué par des aides en armements chiffrées en milliards$.
La réactions de la justice et précédement les manifestations contre cette cession est légitime car on ne brade pas les territoires souverains d’un état comme on le ferait pour des immeubles au centre du caire.
Reste à voir le prochain épisode Sissi/Arabie après cette décision.
N’oublions pas que l’Arabie Saoudite, pour moins que cela , le Liban a été privé d’une aide militaire similaire au seul prétexte qu’il n’a pas voulu classer le Hesbollah comme terroriste, le comble!
Massine Tacir
La justice égyptienne rejette la cession de deux îles à l’Arabie saoudite
La justice égyptienne a annulé le traité qui prévoyait la cession des îles de Tiran (premier plan) et Sanafir (second plan) à l’Arabie saoudite. Photo prise le 14 janvier 2014.STRINGER / AFP
Le tribunal administratif égyptien a annulé, mardi 21 juin, le traité délimitant les eaux territoriales signé entre les gouvernements égyptien et saoudien en avril. Le traité prévoyait que l’Egypte allait rétrocéder deux îles de la mer Rouge à l’Arabie saoudite. Il avait provoqué une vague de protestations et d’arrestations et de condamnations de manifestants en Egypte.
Avec notre correspondant au Caire,Alexandre Buccianti
C’est une explosion de joie qui a accueilli la décision du juge de considérer les îles stratégiques de Tiran et Sanafir comme étant toujours sous souveraineté et dans les limites des frontières égyptiennes. Le juge de la cour administrative avait auparavant considéré comme nul le traité délimitant les eaux territoriales entre l’Egypte et l’Arabie saoudite.
Situation embarrassante pour le gouvernement égyptien
La rétrocession de ces îles inhabitées à Ryad, qui avait été défendue par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avait soulevé une vague de protestations en Egypte. Plusieurs centaines de personnes appelant à des manifestations ou ayant manifesté le 25 avril avaient été arrêtées. Plus d’une centaine avaient été condamnées à des peines de prison et à de lourdes amendes. La plupart des peines de prison ont été annulées en appel.
Le gouvernement égyptien se trouve aujourd’hui dans une situation embarrassante. Le jugement est en effet exécutoire tant qu’un appel du gouvernement n’aura pas été accepté par la haute cour administrative. C’est sur l’île de Sanafir et Tiran que devait passer le pont en projet entre les deux pays.
La Tunisie qui se targue ,et a juste titre, de sa révolution pacifique, n’a pas reçue hélas le soutien dont elle avait besoin de ces occidentaux soit disant pourvoyeurs de démocratie.
Une retour d’activités, dans un secteur clé qu’est le tourisme est vital pour cette Tunisie méritante.
Massine Tacir
Tunisie : Des signes de reprise de l’activité touristique
Les responsables du tourisme tunisien annoncent la réouverture de nombreux hôtels et des signes de reprise des activités sur les principaux marchés émetteurs.
Le ministère du tourisme indique dans un communique publié mardi que les commissariats régionaux du tourisme ont enregistré, ces dernières semaines, la réouverture de 58 hôteliers d’une capacité additionnelle de 29.000 lits, notamment dans les zones touristiques de Sousse, Djerba, Monastir et Hammamet-Nabeul.
«Ces réouvertures, qui interviennent suite à une reprise de l’activité sur certains marchés émetteurs, a permis à plusieurs milliers d’agents de retrouver leurs emplois après des mois de chômage technique», souligne le communiqué.
Les commissariats régionaux de l’artisanat ont enregistré, eux aussi, un regain d’activités dans le secteur et particulièrement dans les médinas des villes touristiques.
«Si la reprise ne cesse d’être confirmée sur les marchés russe et des pays de l’Europe centrale, des signes prometteurs sont actuellement observés sur les autres marchés», indique encore le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, qui a organisé, en 2016, plusieurs «éductours» et voyages de presse réunissant des journalistes et des agents de voyages étrangers.
L hopital qui se fout de la charité tel est ce viel adage!
D’abord sur le plan juridique, les accords d’Evian, suivi de 3 conventions successives de 1970 à 1987 font que ce sujet est d’emblée réglé et l’évoquer à nouveau peut au contraire susciter un retour de manivelle.
Au titre des accords, il incombe à la france d’indemniser ses citoyens ayant elle même recue par compensation une indemnité forfaitaire pour chaque pieds noir en solde de tous comptes.
Grand nombre de pieds noirs, ont cédé avant leur départ leur biens à des algeriens contre monnaie sonnante et ébuchante et sans acte de vente. ce qui leur a permis entre autre de percevoir une idemnité supplémentaire en france aux frais de l’état algérien.
de 1830 à 1863, à l’occupation de l’algerie, biens immeubles et terres érables appartenant aux algeriens ont été confisqués par la france au profit des colons venus de toutes parts pour peupler l’algerie colonisée.
Ne mettant pas de surcroit, en terme d indemnisations légitimes, les enfumades, les génocides, la contamination nucléaire des algeriens. et… ect….
Massine Tacir – Edito
Les pieds noirs ne seront pas indemnisés pour les biens immobiliers qu’ils possédaient en Algérie
Déclaration du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, à l’issue de la signature d’un accord de coopération entre son secteur et le Haut-commissariat à l’Amazighité (HCA)Photo-APS
ALGER -Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé, mardi à Alger, qu’il était impossible d’indemniser les pieds noirs qui possédaient des biens immobiliers durant l’occupation française.
« C’est la France qui a occupé l’Algérie et pillé ses richesses et même les biens de ses citoyens », a rappelé le ministre soulignant qu »il revient à l’Algérie de revendiquer la restitution de ses biens spoliés, notamment les archives nationales ».
Il a, par ailleurs, estimé que « toutes les lois et charte internationales confortent la position de l’Algérie sur ce point ».
Le maroc ne peut se dissocier de l’Arabie Saoudite en particulier et des pays du golf en général tant il est devenu quasi dépendant. Cette situation ue l’on nommerait la vassalité politique contre pétro-dollars ne lui laisse aucune marge de manoeuvre dans son indépendance politique.
Massine Tacir – Edito
L’appui du Maroc au Bahreïn ravive les tensions diplomatiques avec l’Iran
Rabat prend doucement mais sûrement ses distances de Téhéran. Le Maroc vient d’appuyer le Bahreïn contre les menaces iraniennes d’une « révolution islamique » à Manama.
DR
Retour à la case départ pour les relations maroco-iarniennes ? Visiblement l’« embellie » n’a pas longtemps résisté aux dictats des alliances stratégiques du royaume avec les monarchies du Golfe et particulièrement le Bahreïn. En témoigne la teneur du communiqué, publié mardi soir, par le ministère des Affaires étrangères qui laisse peu de place à l’optimisme quant à une évolution des rapports entre les deux pays. Le texte apporte un soutien sans concession à la décision de Manama de déchoir de sa nationalité Issa Kacem. Une nationalité acquise par le dignitaire chiite local en 1962.
Cette mesure a entrainé une levée de bouclier en Iran. Les Gardiens de la révolution ont menacé le Bahreïn d’une « révolution islamique ». De son côté, le général Kacem Soleimani, chef du bataillon Al Qods relavant des mêmes Gardiens de la révolution –une unité militaire présente en Syrie et en Irak-, a commenté la mesure prise à l’encontre de l’opposant bahreïni de « ligne rouge qui va enflammer le Bahreïn et toute la région ».
Le Maroc se devait de se ranger du côté de son allié
Face à ce ton menaçant de la part des Iraniens, Rabat se devait de réagir. « Le Maroc souligne le droit des autorités bahreïnies à prendre les mesures appropriées pour préserver son unité nationale dans le cadre des principes de citoyenneté et de coexistence pacifique, conformément aux dispositions de sa charte nationale, ses constantes constitutionnelles et ses lois internes », indique le département des Affaires étrangères.
Manama avait justifié la déchéance de nationalité d’Issa Kacem par la volonté du religieux de « diviser le pays et d’exacerber les sentiments sectaires » et de servir « des intérêts étrangers », une allusion à Téhéran. Manama accuse en effet le chiite de posséder un compte bancaire de plus 10 millions de dollars. Une manne financière issue de la collecte de la « Zakate Al Khoms », effectuée sans le contrôle des autorités du Bahreïn. Le petit royaume veut mettre un peu d’ordre au sein de l’opération en la plaçant sous sa tutelle directe.
La réaction rapide de Rabat -seulement quelques heures après les mises en gardes iraniennes- n’est pas sans rappeler le soutien du Maroc à la décision du conseil des ministres saoudiens accusant l’Iran de « politiser le Hajj ». En mai dernier, Téhéran avait conseillé à ses ressortissants de bouder le pèlerinage de cette année.
En mars 2008, le Maroc avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en soutien justement du Bahreïn. Une longue période de crise diplomatique qui ne s’était atténuée qu’en juin 2015, lorsque le roi Mohammed VI avait reçu l’ambassadeur iranien. Néanmoins, Rabat n’a toujours pas nommé d’ambassadeur à Téhéran.
Les prétendues négociations ne sont que des leurres, en effet il suffit simplement d’appliquer les résolutions de l’ONU en terme de lois et les faire respecter au besoin par les instances qui ont cette charge.
On finira par croire sans se tromper, que ces relances de pseudo paix par les uns et les autres ne sont que complicité avec Israel pour lui laisser le temps de conquérir tous les territoires palestiniens ou plutôt ce qui en reste.
Par Massine Tacir
A la conférence de Paris, fragiles espoirs de relance du processus de paix israélo-palestinien
François Hollande et les participants à l’initiative de la France pour la paix au Proche-Orient, le 3 juin 2016 à Paris. KAMIL ZIHNIOGLU / AFP
La photo de famille à l’ouverture des travaux réunissait côte à côte, autour de François Hollande, aussi bien Ban ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et nombre de ministres des affaires étrangères. Mais le plus difficile commence maintenant : concrétiser, dans une conférence internationale impliquant cette fois les deux parties, les grands principes d’un règlement du conflit israélo-palestinien réaffirmés à Paris le 3 juin. « C’est un message et il nous oblige », a souligné le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la réunion de 29 pays et organisations internationales censée relancer un processus au point mort.
Source :En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/03/a-la-conference-de-paris-fragiles-espoirs-de-relance-du-processus-de-paix-israelo-palestinien_4933702_3218.html#v2rO6v5JSpclVECk.99
Combien même le Liban n’est pas seul quant aux divergences électorales, puisque, en Europe, la Belgique a également connu plus de 2 ans pour trouver un consensus politique entre belges et wallons, le cas du Liban est hélas spécifique.
Un pays dont la coexistence communautaire et religieuse était exemplaire, se trouve tiraillé , non pas du fait unique de ses politiciens, mais et surtout par les intervenants étrangers qui entravent sa souveraineté.
Ce florissant Liban a succombé depuis 1975, à la tyrannie meurtrière d’Israel d’abord, suivi de l’immixtion de la Syrie voisine et pour finir en tenaille entre d’une part, l’hégémonisme régional de l’Arabie Saoudite et son pseudo ennemi l’Iran.
Parmi les derniers chantages, les enturbannés de l’Arabie n’ont t’ils pas trouvés mieux que de constituer un coalition de vautours en quête de pétro-dollars pour faire inscrire le Hasbollah ( seule puissance militaire, bien que milice) sur la liste internationale du terrorisme et retirer, par la même, l’aide de quelque milliards de dollars qu’ils avaient promis au Liban pour son réarmement.
Edito – Massine Tacir
Triste anniversaire pour le Liban
Depuis le départ de Michel Sleiman en 2014, le Liban n’a plus de Président de la République. Photo Présidence de la République Libanaise.
LIBAN. Le Liban n’a plus de Président depuis deux ans. Le boycott par des députés des votes concernant son élection bloque le système. Des élus dont la légitimité apparaît douteuse car le Parlement, qui aurait dû être renouvelé en 2013, s’est autoproclamé. Aucune des 38 cessions de vote organisées pour élire un Président du Liban n’a atteint le quorum (86 députés sur 128) nécessaire.
À l’occasion de ce triste anniversaire, le Premier ministre libanais, Tammam Salam constate que « le Liban est un État en faillite sur le plan constitutionnel ». Il demande l’organisation d’élections parlementaires.
Le Liban reste depuis deux ans bloqué dans une impasse en raison de la répartition des fonctions institutionnelles par communautés. Le Premier ministre ne peut être que sunnite, le président du parlement chiite et le président de la République chrétien maronite. Sur le terrain, les « familles » clans ( Nasrallah, Berri, Aoun, Joumblatt, Hariri…) cherchent avant tout à préserver leurs intérêts e ceux de leurs donateurs étrangers, empêchant ainsi toute évolution, toute réforme et générant une corruption illustrée par le scandale des ordures.
L’Iran et l’Arabie saoudite en arrière plan
Ce jeu du « je te tiens par la barbichette » conduit le pays à vivre sous perfusion financière de « pays amis » qui tentent d’instrumentaliser le Liban. Les partis politiques disposent de moyens financiers importants, mais l’Etat n’arrive pas à payer régulièrement ses fonctionnaires, y compris son armée qui ne peut qu’assister aux luttes d’influence des différentes factions.
La situation politique au Liban peut actuellement se résumer à l’affrontement entre les anti Bachar al Assad qui rassemble les maronites (Forces Libanaises et Phalanges chrétiennes) et les sunnites (Courant du Futur, Saad Hariri). Ils sont activement soutenus par l’Arabie saoudite. Et face à eux les pro Barchar al Assad réunis sous le fanion de Michel Aoun et du Hezbollah chiite. Avec pour tirer les ficelles l’Iran. Ce sont ces derniers qui boycottent le Parlement au moment de désigner un président de la République. Chacun des deux camps veut porter un des siens à la présidence, devenue un enjeu important dans la guerre froide que se livrent l’Iran et l’Arabie saoudite. Beaucoup d’observateurs estiment que tant que les chiites et les sunnites n’auront pas scellé un pacte régional, la vacance présidentielle libanaise restera un moyen de pression.
Une 40ème séance du Parlement va tenter d’élire un président de la République le 2 juin 2016. Le résultat semble connu d’avance.
La Tunisie, qui était un exemple de réussite économique dans le maghreb , auquel j’ajoute l’exemplarité d’une révolution pacifique réussie se voit subitement frappée par ce terrorisme aveugle qui à mis à plat son tourisme et autre secteurs économique vitaux pour sa survie.
Ce prêt de 5 milliards, quoique intéressant, mais pas encore suffisant pour permettre à la Tunisie de sortir de la crise. car le seul coût des conséquences du terrorisme est évalué à presque 4 milliards.
Il faut donc, pouvoir récolter, des aides de préférence, auprès de ceux là mêmes qui prônent la solidarité afin d’apporter un soutien conséquent à ce pays exemplaire dans biens des domaines tel économique, social et culturel.
Par Massine Tacir
Tunisie : la Banque mondiale valide un programme d’appui de 5 milliards de dollars
Ce programme de prêts, d’une durée de cinq ans, vise à « restaurer la croissance économique et à stimuler la création d’emplois », a indiqué l’institution internationale dans un communiqué. Ces engagements représentent une hausse significative par rapport à la période 2011-2015 durant laquelle, ils ont atteint environ 1,8 milliard de dollars.
Dans un communiqué, le groupe de la banque mondiale indique que la nouvelle stratégie adoptée pour la Tunisie « prévoit un montant de prêts pouvant aller jusqu’à 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années », confirmant ainsi un chiffre évoqué fin mars par le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, en visite dans le pays.
Les prêts prévus dans le cadre de ce nouveau partenariat viseront notamment à « restaurer la croissance économique et stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes ainsi que pour les régions défavorisées », explique le communiqué du groupe de la Banque mondiale.
Ce nouveau soutien financier est en très nette progression par rapport aux engagements de la période 2011-2015. Selon une note interne de la Banque mondiale, datant d’octobre 2015, le « niveau de financement […] mis à disposition de la Tunisie au cours des cinq dernières années a légèrement dépassé 1,8 milliard de dollars ». Toujours selon le même document, le montant pour les exercices 2016 et 2017 pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars et et 1,3 milliard de dollars respectivement. Tandis que les volumes de prêts pour la période 2018-2020 « dépendront de la performance du pays, des améliorations du climat d’investissement et de la perception des investisseurs, de la capacité de prêts de la BIRD [Banque internationale pour la reconstruction et le développement, ndlr], de la demande d’autres emprunteurs de la Banque, et des évolutions économiques mondiales ».
Dans une intervention ce mercredi sur la radio tunisienne Express FM, Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, a indiqué que ces prêts devraient être plutôt de l’ordre de 1 milliard de dollars par an sur la période 2016-2018.
Un contexte difficile pour la Tunisie
L’appui de l’institution dirigée par l’Américain Jim Yong Kim intervient dans un contexte économique et sécuritaire difficile pour la Tunisie. La croissance économique est tombée en dessous de 1% l’an dernier, en raison principalement de la chute brutale du secteur touristique causée par les attaques terroristes du Bardo et de Sousse au premier semestre 2015.
Le pays subi aussi les conséquences du chaos en Libye et est devenu « la plus importante source de combattants étrangers rejoignant l’État Islamique et d’autres groupes extrémistes en Syrie et en Irak, avec une estimation de 3 000 Tunisiens (la plupart d’entre eux sont des hommes de moins de 30 ans) » dans les rangs de l’organisation terroriste, rappelle la note de la Banque mondiale.
Aussi, l’appui renforcé de l’institution multilatérale vise non seulement à renforcer l’économie tunisienne, à soutenir la transition politique mais également à lutter contre les tensions sociales crées par le chômage massif des jeunes (30 % contre une moyenne nationale de 15,4 %) et dans les régions du centre et du sud du pays où le taux de chômage atteint 31 % à 48 % de la population.
La Tunisie : un « bien public » régional et mondial
« Les partenaires internationaux ont réitéré leur engagement à soutenir la Tunisie à la réunion du G8 tenue en septembre 2015, percevant le développement et la stabilité en Tunisie comme un bien public à la fois pour la région MENA et la communauté internationale. Les partenaires internationaux sont particulièrement désireux d’assurer que la Tunisie ne soit pas minée politiquement ou économiquement par les attaques terroristes », souligne la note de la Banque mondiale.
Le programme de financement validé le 17 mai concerne l’ensemble des branches du groupe de la Banque mondiale, notamment la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui apporte des financements au secteur public, l’Association internationale de développement (IDA), spécialisée dans la lutte contre la pauvreté, la Société Financière Internationale (IFC) dédiée au secteur privé, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).
Un exemple qui doit inciter le pouvoir algérien à changer de mode économique.
Sclérosé par les théories Keynesiennes pour chapoter et générer les investissements publics, il est cependant plus que nécessaire aujourd’hui, d ‘encourager les investissements du secteur privé algérien, qui dispose , et à déjà démontré ,sa capacité à produire et promouvoir l’économie du pays.
En corrolaire, et hormis les secteurs économiques vitaux pour lesquels l’état peut rester actionnaire ou actionnaire majoritaire selon la règle des 49/51%, il faudrait assouplir les conditions de co-entreprises en association avec les capitaux étrangers et les secteurs prioritairement privés pour lever les clivages des investissements étrangers et favoriser le transfert technologique.
Mais, le pouvoir en serait il capable de rompre avec la sacro-sainte indépendance économique qui, de nos jours avec l’interdépendance mondiale, devient obsolète.
Par Massine Tacir
Pour une valeur de 50 millions de dollars/ Des téléviseurs et des smartphones made in Algéria exportés vers l’Espagne
C’est une première ! Le made in Algéria s’exporte, désormais, vers l’Europe. Pas moins de 250 mille smartphones, tablettes et téléviseurs fabriqués par l’entreprise algérienne Stream System, appartenant à Bomare Compagny, seront exportés sur cinq ans vers l’Espagne où ils seront commercialisés dans plusieurs hyper-marchés et grandes surfaces par le distributeur Blue Vision.
Le coup d’envoi de cette opération d’exportation a été donné, ce dimanche, par Ali Boumediene, directeur général de Bomare Company, lors de la signature officielle du partenariat avec l’opérateur espagnol Blue Vision. La cérémonie de signature s’est déroulé au sein des unités de production de Stream System à Birtouta, dans la banlieue d’Alger.
“Tout a commencé pour nous après avoir participé à une foire internationale en Allemagne. Le client espagnol s’est intéressé à nos produits. Une délégation s’est déplacée dans nos usines pour faire un audit. Et après avoir été satisfait par notre travail, une première commande a été effectuée”, raconte sur un ton fier Ali Boumediene, selon lequel 60 % des 250 mille pièces exportés vers l’Espagne sont des téléviseurs. Quant aux 40 % restant, ce sont des smartphones et tablettes.
Grâce à ce contrat, le fabricant algérien empoche pas moins de 50 millions de dollars. Un succès qui renforce la détermination des managers de Stream System dans leur quête de nouveaux marchés à l’étranger. “Le made in Algéria peut s’imposer à l’étranger. Il suffit d’y croire et de travailler. Nous visons avec notre partenaire d’écouler nos produits au Portugal et nous sommes en discussion avec un client français pour conclure un contrat en septembre prochain”, explique Ali Boumediene qui demande aux autorités algériennes de faciliter la tâche des exportateurs. “Beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, au lieu d’attendre trois à quatre semaines, il est possible d’exporter nos produits vers l’Espagne en 16 à 18 heures. Mais nous avons encore besoin que les autorités nous soutiennent lorsqu’on rapatrie nos devises de l’étranger. Les banques nous prennent encore un pourcentage élevé.
Il est important aussi que le fret maritime et aérien se développe dans notre pays pour disposer de la base logistique nécessaire au transport de nos marchandises”, explique le premier responsable de Stream System, selon lequel un autre marché important se propose à lui au Niger, mais le coût élevé du fret estimé à 2500 dollars le container empêche cette opération d’exportation.
Quoi qu’il en soit et en dépit des difficultés, Stream System a réussi le pari de conquérir un marché européen. Et la marque algérienne n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin…
Décidément, le soutien inconditionnel à la monarchie Saoudienne devient précaire d’autant que les USA ont de moins en moins besoin de l’énergie pétrolière du golf et, l’implication de l’Arabie dans les attentats du 11 Septembre illustre bien ce retournement .
Dommage, que ce jugement, s’ il aboutit, ne pourrait pas servir de jurisprudence pour que, tous les pays soutenants directement ou d’une manière détournée le terrorisme , soient ester en justice et répondre de leur complicité criminelle.
Par Massine Tacir
Le Sénat américain veut autoriser les victimes du 11-Septembre à poursuivre l’Arabie saoudite
En dépit de la menace de véto de Barack Obama et de la frilosité de la Chambre des représentants, le Sénat américain a adopté mardi une proposition de loi qui permettrait aux victimes du 11-Septembre de poursuivre Riyad en justice.
Le Sénat américain a adopté, mardi 17 mai, une proposition de loi controversée qui autoriserait des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à poursuivre l’Arabie saoudite pour son rôle supposé dans ces attaques. Le texte risque de déclencher une tempête diplomatique.
Les sénateurs ont approuvé à l’unanimité ce projet de loi, qui doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants, à majorité républicaine à l’instar du Sénat, mais dont le président Paul Ryan a exprimé des réserves.
Belle réalisation pour la capitale économique et ses habitants et, une expension progressive vers d’autres villes du Maroc serait un avantage certain pour les usagers du transport.
Mais, pourquoi diable les autorités marocaines ont cédé le capital intégralement à la RATP Maroc ( 2015) qui devient de ce fait 100% filiale de la RATP France.
La RATP doit transporter par moins de 100 millions d’usagers annuel et immanquablement les plus grand bénéfices iront à la filiale française hormis le rudimentaire bénéfice de l’emploi et d’un impôts minoré. Le marocain , et à fortiori pour sa consommation locale, doit profiter aux structures du pays fussent elles étatiques ou privées mais pas au seul bénéfice financier à l’investisseur étranger.
Le tramway de Casablanca est un véritable succès pour la ville marocaine et RATP Dev. Déjà 100 millions de voyages ont été effectués. L’entreprise française est en bonne position pour le prochain appel d’offres qui renouvelera le contrat de la ligne 1 et concernera également la future ligne 2, dont les travaux commencent. Reportage.
Tramway de Casablanca, place des Nations Unies. Lancé fin 2012 et 100 millions de voyages au compteur.
Une cérémonie sur la place des Nations-Unies, lundi 16 mai par un après-midi quasi estival en présence des autorités de Casablanca (Khalid Safir, le wali et Mustapha Bakkoury le président de région ci dessous) et la présidente de la RATP, Elisabeth Borne… Après trois ans et demi de service, le tramway a fêté les 100 millions de voyages réalisés. Toujours, rutilant avec sa robe pourpre, le tram de la ligne 1 de Casablanca s’ébroue lentement sur 31 kilomètres au rythme des 48 stations. Une réussite pour la ville et l’opérateur, Casa Tram qui appartient à 100% à RATP Dev, filiale internationale du Groupe RATP, depuis qu’elle a racheté 40% de la société au groupe public Caisse de dépôt et de gestion, fin 2015. Un tel succès dans la capitale économique du Maroc – 34 millions de voyageurs transportés en 2015 – a incité les autorités du Grand Casablanca à poursuivre dans cette voie.
Déjà, les premiers travaux ont débuté sur le tracé de la future ligne 2 de 15 kilomètres qui doit entrer en service fin 2018 pour desservir l’axe entre le boulevard Anoual et Sidi Bernoussi. Et la ligne 1 sera prolongée de 2 kilomètres. Mais les autorités de la ville ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Elles ont déjà lancé les études pour les lignes 3, 4 et 5 prévues pour 2022 et … peut-être deux lignes supplémentaires pour atteindre un réseau de 110 kilomètres.
Les casablancais apprécient ce mode de transport, bientôt doté du wifi, dans une ville congestionnée par le trafic automobile et fortement polluée. Une casablancaise des classes moyennes, nous confie qu’elle « ne prenait jamais les transports en commun. Avec le tramway, je peux rentrer le midi manger chez moi. En voiture c’est impossible« . Et ne parlons pas du réseau de bus. Une calamité comme dans la plupart des villes marocaines. Ici des bus encore aux couleurs de la RATP, brinquebalants, les sièges défoncés, la carrosserie attaquée par les chocs et la corrosion. Sans parler de l’insécurité. « Impossible de voyager dans ces bus avec ses bijoux, son sac à main sans risquer de se faire voler« , selon notre voyageuse.
Une fraude à faire pâlir les transports franciliens
Tout l’inverse du tram, qui atteint un taux de régularité supérieur à 99 % et un taux de fraude de 0,25%. De quoi faire rougir de honte, le tram parisien avec ses 13% de fraude affichés officiellement. Sans doute davantage réellement. Et « nous souhaitons expérimenter la validation à quai en Ile-de-France« , prévient Elisabeth Borne. Le système de Casablanca est fermé. Impossible d’atteindre le quai sans passer le portique de validation du billet. Surtout avec une présence humaine dissuasive de deux agents par station, matin et soir, et dans les rames, avec des contrôleurs et une présence policière. Le tram transporte 41% de femmes, contre seulement 15% pour le bus… Seul point noir : les accidents, souvent graves. 130 ont été recensés l’an passé, malgré une baisse de 40% en un an.
RATP Dev exploite depuis le 12 décembre 2012 (le fameux 12-12-12), le tram de Casablanca avec sa filiale Casa Tram. Elle a formé et transféré les compétences avec aujourd’hui plus de 95% des 565 employés qui sont marocains. Un contrat qui s’achèvera le 12 décembre 2017. Le prochain appel d’offres de l’autorité délégante Casa Transport SA pour l’exploitation sera lancé d’ici à la mi-juin et il ne concernera pas seulement la ligne 1, mais aussi la future ligne 2 en attendant les 5 autres lignes prévues à l’horizon 2022.
Pas de doute, la RATP « sera candidate aux prochains appels d’offres pour les lignes 1 et 2 dont le résultat devrait être connu en fin d’année« , prévient Elisabeth Borne. L’opérateur s’estime aujourd’hui bien placé pour emporter la mise pour ce contrat, un « bail » de 5 ans (renouvelable 5 ans) qui pourrait intégrer les futures lignes. Les autorités marocaines, selon la patrone du groupe français sont amplement satisfaites de l’exploitation actuelle. Mais d’autres entreprises, espagnoles notamment, pourraient être de la compétition.
A vrai dire à Casablanca, le seul hic est le déficit annuel de 80 millions de dirhams (environ 8 millions d’euros), mais il n’est pas du ressort de la RATP. Casa Transports cherche des moyens pour augmenter les ressources : publicité, voire augmentation du prix du billet actuellement de 60 dirhams (environ 55 centimes d’euros). Et projette l’interopérabilité tramway – bus.
Un réseau prolongé de 80 kilomètres
Aujourd’hui, le réseau comprend 37 doubles rames de trams Citadis fabriquées par Alstom, mais 25 autres ont été commandées notamment pour répondre à l’extension du réseau, sans compter les rames de la ligne 2.
Les bisbilles, voilà deux ans sur la maintenance du matériel et la gestion du centre de maintenance n’ont pas eu trop d’effets négatifs pour le constructeur français. Mais son contrat de 5 ans a été rompu par Casa Transports par suite d’un différent sur le prix et les prestations…
La région de Casablanca compte investir plus de 30 milliards de dirhams à l’horizon 2022 sur les infrastructures et les transports collectifs, dont plus de la moitié sur les tramways pour prolonger le réseau de 80 kilomètres. Une aubaine possible pour les entreprises françaises (à moins que ce ne soit Bombardier qui piaffe ou Siemens) et la condition sine qua non pour sortir la capitale économique du Maroc de l’asphyxie automobile.
Il faudra bien ces sept lignes pour espérer voir les casablancais commencer à laisser leur voiture au garage. Aujourd’hui, avec un pouvoir d’achat en hausse, l’automobile reste plus que jamais le signe d’ascension sociale. Olivier Cognasse, à Casablanca
Le Maroc roule électrique
A l’inverse du tram, le réseau de bus de Casablanca est dans un état calamiteux. La RATP avait fourni la ville en vieux bus. Aujourd’hui, elle détient 12% du capital de l’entreprise qui exploite ce réseau et « regardera sans doute » l’appel d’offres qui devrait être lancé en 2019 par Casa Transports. Mais il faudra comme dans la plupart des grandes villes marocaines songer à renouveller le parc, ce que fait par exmple l’espagnol Alsa à Marrakech. Dans un pays qui va accueillir la COP22 en novembre, difficile de ne pas penser à des bus non polluants. Lors de sa visite en Chine, la semaine passée, le roi Mohammed VI a signé de nombreux accords dont l’implantation d’une usine de bus électriques par le constructeur chinois Yangtse. Et le transport propre peut aussi être associé aux énergies renouvelables. Selon la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) , un appel d‘offres est en cours pour alimenter avec des éoliennes la future ligne à grande vitesse qui doit relier début 2018 Tanger à Casablanca . Un des candidats serait la Compagnie du Vent.
Ce n’est pas la déclaration en soi de l’ambassadeur Français à propos de la délivrance des visas qui est importante, mais l’exploitation qui en est faite et pour quels desseins ?
Retenons un raisonnement simple, si cela peut aider à mettre un terme à cette polémique. Les motifs d’aller en France et solliciter un visa sont majoritairement des visites de familles d’immigrés pour une multitude de raison, entre autre, un proche parent sur place. Il se trouve précisément que la communauté kabyle en France représente, à elle seule, les 2/3 du total des algériens en France, soit en pourcentage , approchant les 70%.
Quoi de plus normal, sinon à dire que les visas délivrés par le consulat de France sont quasi proportionnels à la communauté kabyle en France.
Massine Tacir Edito
Propos de l’ambassadeur de France sur “la Kabylie”/”Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ?”
Le FFS, l’un des partis les plus emblématiques de l’opposition algérienne, réagit à la polémique enclenchée par les propos de l’ambassadeur de France au sujet des visas délivrés au profit des habitants de la “Kabylie”. Selon Chafaâ Bouaiche, le président du groupe parlementaire du FFS à l’APN, a affirmé sur page Facebook que “l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a bel et bien déclaré, lors d’une cérémonie organisée, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que 60% des visas français accordés aux Algériens ont été délivrés pour les habitants des wilayas de Tizi-ouzou et Béjaia et 50 pc des visas d’études sont également délivrés aux demandeurs de ces deux wilayas “.
D’après Chafaâ Bouaiche, “Des parlementaires du FFS ont pris part à la cérémonie”. A en croire ce témoignage, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires Etrangères, n’auraient donc pas réagi à des “propos infondés” comme l’affirme, pour sa part, l’ambassade de France. “On s’interroge pourquoi de tels propos en ce moment précis ? Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ? Ces propos ne rentrent-ils pas dans la stratégie de la séparation de la Kabylie de l’Algérie ? Juste des interrogations”, assure enfin le président du groupe parlementaire du FFS.
La tentation de l’argent n’est pas l’apanage des seuls pays en voie développement ou émergents car, pour qu’ils soient corrompus , ils leur faut un corrupteur et, pour cela, l’art et la manière est sans conteste l’œuvre des pays développés qui, pour décrocher des contrats juteux, font volontiers la passe d’une telle moralité.
La corruption l’est aussi en occident, subtilement utiliser pour financer des partis politiques, des congrégations, des lobbys ou des organismes qui sont philanthropique pour les uns et misanthropique pour les autres.
Massine Tacir Edito
Sommet anti-corruption: des avancées sur la transparence, moins sur les paradis fiscaux
Zoom Le Premier ministre britannique David Cameron lors du sommet international sur la lutte contre la corruption à Londres, le 12 mai 2016Photo PAUL HACKETT. AFPUne cinquantaine de pays ont promis jeudi à Londres de renforcer la lutte anti-corruption, à l’image du Royaume-Uni qui a pris des mesures contre l’argent sale dans l’immobilier, les ONG regrettant néanmoins le manque de progrès contre les paradis fiscaux.
«Nous chercherons à dévoiler la corruption où qu’elle se trouve, et à poursuivre et sanctionner tous ceux qui la commettent, la facilitent ou en sont complices», stipule la déclaration finale publiée à l’issue du sommet.
Parmi les signataires figurent les représentants d’une cinquantaine de pays, dont les présidents afghan Ashraf Ghani et nigérian Muhammadu Buhari, ou le secrétaire d’État américain John Kerry.
Les termes employés dans cette déclaration sont «étonnamment fermes» au regard du nombre de signataires, s’est réjouie Maggie Murphy, une responsable de l’organisation anti-corruption Transparency International, en s’interrogeant toutefois sur les mesures concrètes qui en découleront.
Car au-delà de cette déclaration d’intention, ce sont surtout les promesses faites par les pays à titre individuel qui ont été saluées par les ONG.
-Registres publics-
Régulièrement pointé du doigt pour sa complaisance envers ses propres paradis fiscaux, le Royaume-Uni a ainsi annoncé que «les entreprises étrangères qui possèdent ou veulent acheter un bien au Royaume-Uni devront désormais révéler le nom du véritable propriétaire».
Cette initiative a été suivie par cinq autres pays: la France, l’Afghanistan, le Kenya, le Nigeria et les Pays-Bas, tandis que six autres ont promis d’explorer cette possibilité.
La France s’est engagée à aller encore plus loin en mettant en place pour les trusts ces mêmes registres permettant d’identifier les bénéficiaires effectifs des sociétés offhore.
Le sommet, auquel ont participé le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, intervenait un peu plus d’un mois après les révélations des «Panama Papers», qui ont mis au jour l’utilisation à grande échelle de sociétés offshore permettant de placer des actifs dans des territoires opaques, et choqué l’opinion publique.
Le Royaume-Uni lui-même est critiqué pour le manque de transparence de ses territoires d’outre-mer: sur les 214.000 entreprises représentées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca, au cœur du scandale des «Panama Papers», plus de la moitié sont domiciliées dans les îles Vierges britanniques.
Celles-ci n’étaient pas représentées à Londres, pas plus que le Panama.
La crédibilité de David Cameron en tant qu’hôte du sommet a également été mise a mal par le fait qu’il a été personnellement éclaboussé par les «Panama Papers» puisqu’il a dû admettre qu’il avait détenu des parts dans la société offshore de son père, décédé en 2010.
Très attendue, la mesure sur les registres publics annoncée par M. Cameron vise d’abord les quelque 100.000 logements en Angleterre et au Pays de Galles, dont 44.000 rien qu’à Londres selon les chiffres officiels, qui sont détenus actuellement par des sociétés offshore.
Outre l’immobilier, Londres a annoncé la mise en place d’un échange automatique d’informations sur les registres avec la plupart de ses territoires outre-mer et des dépendances de la Couronne. Ainsi que la création d’un centre international d’enquête anticorruption basé à Londres.
-Un «anti-douleur» au lieu d’une «opération»-
Par ailleurs, treize pays, dont l’Afghanistan, l’Italie, la France et les Etats-Unis, se sont engagés à mettre en place de nouveaux critères dans l’attribution des marchés publics.
L’Australie et le Nigeria figurent en outre dans un groupe de 19 pays ayant promis d’améliorer la transparence quant aux achats de pétrole, gaz et dans le secteur minier.
A l’issue du sommet, Robert Palmer, de l’ONG Global Witness, a applaudi «un pas en avant». «Mais la plus grande pièce du puzzle manque toujours: que les paradis fiscaux montrent patte blanche», a-t-il déclaré à l’AFP.
«Les fraudeurs pourront toujours dormir tranquilles ce soir», a également grincé Susana Ruiz, responsable des questions de fiscalité au sein de l’ONG Oxfam.
Les annonces de M. Cameron «risquent d’être éclipsées par le fait que le Premier ministre ait manqué à sa promesse de 2013 de lever le voile du secret sur les paradis fiscaux britanniques», a dit Mark Goldring, directeur général d’Oxfam pour le Royaume-Uni.
«Si la corruption est un cancer, alors ce sommet n’aura fait qu’apporter un anti-douleur, quand une opération chirurgicale lourde est nécessaire», a-t-il résumé.
Pour le ministre français des Finances Michel Sapin, «il y a parfois des sommets qui ne sont pas concrets dans leurs conclusions mais très efficaces pour faire en sorte que le mouvement soit accéléré».
Une juste rémunération méritée pour une Mauritanie qui a besoin d’argent , comme tous les pays de la région, pour financer des projets sociaux au profit de sa population, pour peu que les contractants respectent bien leur quota respectif.
Massine Tacir – Edito
UE-Mauritanie: nouvel accord de pêche d’une durée de 4 ans
Les navires européens pourront pêcher des crevettes, des poissons démersaux, des thons et de petits poissons pélagiques dans la zone économique exclusive mauritanienne, selon un nouvel accord de pêche UE-Mauritanie d’une durée de quatre ans approuvé en session plénière mardi. En retour, l’UE verserait 59,125 millions d’euros par an à la Mauritanie – 55 pour les totaux admissibles des captures et 4,125 pour soutenir le développement de la politique de pêche par secteur de la Mauritanie.
Ce nouveau protocole de pêche, adopté par 585 voix pour, 41 voix contre et 41 abstentions, fait suite à l’expiration de celui prévu pour la période 2012-2014. Il a été signé le 16 novembre 2015 et s’applique de manière provisoire depuis cette date. La plupart des navires européens qui pêchent dans les eaux mauritaniennes sont espagnols, italiens, portugais, français, allemands, lettons, lituaniens, néerlandais, polonais, britanniques ou irlandais.
Contexte
Le premier accord de pêche avec la Mauritanie remonte à 1989 et une série d’autres accords ont été signés depuis pour permettre aux navires européens de pêcher dans les eaux mauritaniennes. L’accord de partenariat actuel est entré en vigueur en 2006 et a été renouvelé pour une période de deux ans en 2012, expirant fin 2014. Après de longues négociations, l’UE et la Mauritanie ont paraphé un nouveau protocole le 10 juillet 2015.
Le 12 avril, le Parlement s’est prononcé sur une résolution concernant la dimension extérieure de la politique commune de la pêche (PCP), affirmant que l’accord de pêche UE-Mauritanie devrait servir d’exemple en matière de transparence et d’exécution. Selon les députés, les dispositions relatives à la transparence du protocole le plus récent avec la Mauritanie – qui prévoient de publier tous les accords avec des États ou entités privées octroyant à des navires étrangers l’accès à sa zone économique exclusive – devraient être incluses dans l’ensemble des accords de partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD).
Polémiquer, Polémiquer, il restera toujours quelque chose !
Le jour ou on appliquera des lois aussi protectrices pour les musulmans et l’Islam qu’elles le sont pour les juifs , il y aura peut être moins de cris « au loup ».
Massine Tacir – Edito
Marseille : 6 mois de prison avec sursis pour l’enseignant juif qui avait inventé son agression
L’enseignant juif accusé d’avoir inventé une agression antisémite à Marseille a écopé de six mois avec sursis. AFP / Boris Horvat
«La vérité, c’est qu’il n’a pas été agressé comme il le dit», a asséné le procureur André Ribes. Il souligne les doutes émis par toutes les personnes impliquées dans le dossier, pompiers, policiers, médecins, experts et insiste sur le sérieux de l’enquête menée par le parquet dans le contexte tendu après les attentats parisiens.
«Je n’ai jamais vu des blessures réelles à l’arme blanche comme celles-là», a encore lancé le représentant du ministère public, évoquant des problèmes conjugaux comme possible mobile du mensonge de l’enseignant. Devant le tribunal, ce dernier a maintenu sa version des faits, assurant n’avoir rien inventé.
Le 18 novembre, Sylvain Tsion Saadoun, 57 ans, qui enseigne l’histoire-géographie à l’école juive Yavné, avait affirmé avoir été agressé au couteau par trois hommes en scooter à quelques centaines de mètres de son domicile alors qu’il se rendait à la synagogue. Le professeur avait abondamment relaté sa supposée agression devant les médias, aux côtés de responsables de la communauté juive marseillaise, n’hésitant pas à montrer son abdomen et ses avant-bras striés de blessures superficielles. «Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai réellement été agressé», a-t-il déclaré, jeudi, à des journalistes avant le début de son procès. «On vient chercher la vérité, la relaxe», a ajouté son avocate Karine Sabbah.
Conforme aux réquisitions
L’enseignant avait ému l’opinion en racontant à la presse son histoire. «Ils m’ont demandé si j’étais juif ou musulman. Et, quand j’ai dit que j’étais juif, ils se sont rués sur moi et m’ont jeté à terre, en me disant qu’ils allaient me faire souffrir et me tuer», avait t-il raconté alors. Il avait affirmé avoir été «tailladé avec deux couteaux», précisant que ses agresseurs, «âgés d’une vingtaine d’années», lui avaient montré une photo de Mohamed Merah et un tee-shirt de Daech (acronyme arabe de l’EI) tout en filmant la scène. L’affaire avait alors pris des proportions dans les médias, des élus montant au créneau pour dénoncer un acte antisémite.
L’agression supposée de Sylvain Tsion Saadoun, au lendemain de celle d’une jeune musulmane voilée à la sortie d’une bouche de métro marseillaise, avait suscité une vague d’indignation. Début janvier 2016, après des violences avérées sur un autre enseignant juif marseillais, le président du consistoire de la ville avait même conseillé à ses coreligionnaires de ne plus porter la kippa en ville. Ce que la majorité des fidèles avaient refusé.
Mais, fin février, l’affaire sentait mauvais pour l’enseignant, soupçonné d’avoir inventé cette histoire. Un expert judiciaire de Bordeaux avait conclu que les découpes sur les vêtements de l’enseignant et ses lésions «ne pouvaient pas correspondre». Il retenait une hypothèse d’automutilation comme «l’explication la plus logique».
L’enseignant avait alors été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour dénonciation mensongère. Le tribunal a donc suivi les réquisitions du procureur qui avait réclamé 6 mois de prison avec sursis.
La soif du pouvoir si elle n’est pas motivée pour le bien de tous les libyens, est sujette à échec d’autant si elle n’atténue pas la souffrance d’une population meurtrie depuis plus de 5 ans.
Il reste à conjuguer toutes les forces libyennes, malgré leur différence ,afin de réduire à néant le proclamé Etat Islamique, et retrouver un équilibre de toute la composante du peuple libyen , aidés en cela, par leur voisins immédiats et toute autre bonne volonté étrangère.
Massine Tacir – Edito
Réunion sur la Libye le 16 mai à Vienne
TUNIS, 9 mai (Reuters) - Des discussions sur le soutien à apporter au nouveau gouvernement d'union libyen se tiendront à Vienne le 16 mai, a déclaré lundi le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni.
La réunion portera sur les efforts que mène la communauté internationale pour favoriser le retour de la stabilité en Libye, où deux gouvernements ont rivalisé pour le contrôle du
pays depuis 2014, provoquant une situation chaotique qui a favorisé l'émergence du groupe Etat islamique dans une bande côtière autour de la ville de Syrte.
Les ministres des Affaires étrangères des pays de la région se retrouveront dans la capitale autrichienne, a indiqué le ministre italien sans dire plus précisément qui y participerait.
Par le passé, les discussions sur la Libye ont inclus des responsables américains et européens, ainsi que des représentants des pays d'Afrique du Nord.
Les membres du gouvernement d'entente nationale dirigé par le Premier ministre Fayez Serraj et soutenu par les Nations unies sont arrivés à Tripoli voici un mois mais ils se heurtent aux vives réticences de la frange dure des deux factions rivales libyennes.
"Il y aura une réunion à Vienne le 16 mai pour soutenir le gouvernement Serraj et pour défendre la stabilité de la Libye",a dit Paolo Gentiloni, cité à Tunis dans un communiqué du
ministère tunisien des Affaires étrangères.
(Tarek Amara; Eric Faye pour le service français)
Source : http://www.boursorama.com/actualites/reunion-sur-la-libye-le-16-mai-a-vienne-4d4ffc5b7954ec09ae3d31a436705e09
Le meilleur des tacticien de son temps, un berbère tunisien carthaginois, son père également berbère de Libye, ennemi irréductible des romains tout comme son père Hamilcar Barca , sa statut ne mérite t’elle pas de rester éternellement dans son Pays de naissance la Tunisie ?
Massine Tacir – Edito
Le célèbre buste d’Hannibal prêté par l’Italie à la Tunisie pour quelques semaines
Le célèbre buste d’Hannibal prêté par l’Italie à la Tunisie pour quelques semaines
Le département culturel auprès de la présidence de la République a organisé lundi 09 mai 2016 au Palais de Carthage l’exposition « Hannibal à Carthage » qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième session de la manifestation culturelle « Les rencontres de Carthage ». Cette manifestation a été faite en hommage au grand général et homme politique Carthaginois Hannibal.
Le célèbre buste de marbre d’Hannibal, qui est la représentation la plus connue au monde du général Carthaginois, a été au centre de cette prestigieuse exposition. En effet, le buste a été retiré au musée national archéologique de Naples spécialement pour l’occasion.
Cette exposition a été suivie par une table ronde au cours de laquelle les historiens Mohamed Hassine Fantar, Lotfi Rahmouni et Abdelaziz Belkkhodja ont mis en lumière le parcours historique et les différentes caractéristiques de l’un des plus grands tacticiens militaires de l’Histoire.
Ont pris part à cet événement prestigieux plusieurs personnalités politiques tunisiennes et étrangères dont notamment le président de la République Beji Cais Essebsi, la ministre de la Culture Sonia Mbarek, le ministre de l’Education Néji Jalloul, le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni, l’ambassadrice de l’Union Européenne Laura Baieza ainsi qu’un grand nombre d’ambassadeurs accrédités à Tunis . Cette cérémonie a été également marquée par une présence massive de personnalités culturelles tunisiennes et étrangères ainsi qu’un grand nombre de brillants élèves des différents lycées de la République Tunisienne. Ces derniers ont demandé à cette occasion de réviser les programmes scolaires et notamment le cours d’Histoire afin d’introduire une meilleure connaissance du grand chef militaire Carthaginois Hannibal.
Il est à noter que le buste sera prêté pour une période de quelques semaines à la Tunisie. D’après nos sources, le buste sera exposé au Musée National de Bardo dans les quelques jours qui viennent. Des conférences et des tables rondes animées par de grands historiens tunisiens et étrangers seront organisées à cette occasion.
Pour le roi Mohammed VI, voyager chez ses amis africains de la France Afrique ou encore aux pays du golf , c’est à la fois business et farniente.
Mais, il en est d’une toute autre raison quant à ses voyages en Russie, Chine et Inde, c’est dire l’importance pour ce roi plutôt casanier et jouisseur de la belle vie de prendre son bâton de pèlerin pour de telles missions.
Le Maroc, dans son excès de mondialisation, a signé par moins de 54 marchés de « libres échanges » et accueilli également à l’excès des IDE, desquels le seul bénéfice tangible est celui de donner du travail à ses administrés.
A de rare exception, aucun des marchés ne se solde par un échange positif en faveur du Maroc en terme de balance commerciale qui a induit un déficit chronique de presque -26 milliards $/annuel .
Pis, en dépit de la sacro-sainte règle de l’indépendance économique qui consiste, à tout le moins, posséder en actions, une minorité de blocage, le Maroc n’a pas respecter cette règle.
A l’exception des sociétés de la famille royale, 70% des autres sociétés étrangères implantées au Maroc appartiennent à ces mêmes étrangers malgré le label de « sociétés marocaines ».
A cela s’ajoute de, surcroit , le problème du Sahara occidental dont il sera de plus en plus difficile de s’attirer des soutiens, tant la pression de l’ONU tend à l’exigence de l’application de la légalité internationale malgré le soutien Français et Espagnol qui se contentent de dire que la » proposition d’autonomie du maroc » est « CREDIBLE » mais sans avaliser pour autant l’administration effective du Sahara Occidental par le Maroc, au risque de se mettre en contradiction avec les résolutions de l’ONU.
Massine Tacir – Edito
Diplomatie : Le Maroc joue la carte d’un monde multipolaire
Le Maroc s’ouvre sur de nouveaux partenaires stratégiques. Le royaume évite ainsi de mettre tous ses œufs dans le même panier et s’adapte au changement qui est en entrain de s’opérer sur la carte des alliances internationales.
Visite du roi Mohammed VI en Chine en mai 2016 (Photo : MAP)
Le Maroc continue la diversification de ses partenariats stratégiques. Après l’Inde, la Russie, le royaume a mis le cap sur la Chine. Le royaume s’inscrit ainsi modestement dans l’édification d’un monde multipolaire. Sur ce point les intérêts marocains et ceux des trois puissances mondiales, que Mohammed VI a visitées durant les douze derniers mois, se rejoignent.
Rabat, New Delhi, Pékin et Moscou partagent en effet cette même vision stratégique même si chacun est animé par ses propres calculs politiques et économiques. Ce qui est déjà un grand acquis pour un pays de la taille et avec les ressources du Maroc à la quête d’une place et d’un rôle sur la scène internationale.
Redoubler d’efforts
Néanmoins, il faut garder les pieds sur terre. S’attendre à un ralliement immédiat de la part de la Chine, de la Russie et de l’Inde sur la position du Maroc sur la question du Sahara occidental, n’est pour l’instant pas très réaliste. Il faudra du temps aux décideurs politiques de ces pays pour réajuster leurs positions, notamment pour Moscou et New Delhi, et les convaincre d’adopter une neutralité positive sur le dossier comme l’Espagne depuis le printemps 2004.
L’abstention de la Russie lors du vote au Conseil de sécurité de la résolution 2285 sur le Sahara occidental est à cet égard plein d’enseignements pour la diplomatie marocaine afin qu’elle redouble d’efforts. Il faudra également que l’Etat pense à concéder la réalisation de grands projets aux sociétés des trois pays.
Cette approche politique visant à nouer de nouveaux partenariats stratégiques avec la Chine, l’Inde et la Russie est à même de permettre au Maroc de supporter la pression qu’exercent sur lui ses alliés traditionnels comme l’Union européenne et les Etats-Unis sur les questions des droits de l’Homme et la gouvernance locale. Elle représente une issue de secours en cas de détérioration de ses liens avec l’UE et Washington.
Et la perspective de la détérioration des relations avec certains alliés n’est pas à écarter. Sur l’ensemble des Vingt-huit, le royaume ne peut compter que sur le soutien de la France et l’Espagne. Et les Etats-Unis pourraient bientôt être balayés par une vague de conservatisme et de repli sur soi baptisée Donald Trump.
Des enfumades dans l’Oranaie au début de la colonisation de 1832 , les massacres de Sétif, Guelma et Kerrata du 8 mai 1945, l’usage à outrance du napalm pendant la guerre d’indépendance de 1954-1962 et ses tortures, par cette France qui se prévaut des droits de l’homme et du citoyen, se n’est pas seulement les algériens qui dénoncent ces actes génocidaires mais les citoyens français et ONG doivent s’unir, pour que justice soit faite, ne serait-ce que pour l’équité.
Les occidentaux se glorifient de justice pour condamner les autres mais, se gardent bien d’appliquer à eux mêmes cette justice au prétexte fallacieux de « dommages collatéraux »; une couleuvre difficile à avaler par les gamins du Liban, d ‘Irak, de Somalie, de Libye et ceux de Syrie.
Massine Tacir – Edito
Abdelkader Bensalah qualifie les massacres du 8 mai 1945 de « véritable génocide »
20:26 mercredi 11 mai 2016 | Par Riyad Hamadi | Actualité
Les massacres du 8 mai 1945 commis par la France en Algérie «sont l’un des crimes les plus barbares perpétrés contre le peuple algérien et contre l’humanité tout entière », a déclaré ce mercredi 11 mai le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah.
Les massacres du 8 mai 1945 «sont véritablement l’un des pires crimes perpétrés contre notre peuple et contre l’humanité tout entière », a déclaré M. Bensalah dans une allocution d’ouverture d’une journée d’étude sur ces événements douloureux, rapporte l’agence APS.«Ces massacres sont un véritable génocide et nous n’exagérons rien en disant cela », a-t-il ajouté.
C’est cette souveraineté du peuple qu’il faut hisser de plus en plus pour souligner le vrai choix démocratique citoyen.
Après OBAMA, ce noir américain qui accède à la présidence Américaine, voila qu’un SADIK KHAN, Pakistanné d’origine et MUSULMAN de confession qui « s’accapare » la magistrature de LONDRES, la ville Anglaise au 9.000.000 d’âmes.
C’est dire que le citoyen, rassasié des dogmes politiques des uns et des menaces xénophobes des autres, a fait son choix serein, sur la base de l’ équité citoyenne simplement.
Un exemple à méditer, car cela vaut la peine, race ou religion n’a jamais était un obstacle à la compétence quelque soit le domaine.
Massine Tacir
Ce que révèle l’élection de Sadiq Khan à la mairie de Londres
FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres, est devenu le premier maire musulman d’une grande capitale occidentale. Essayiste française, Laetitia Strauch-Bonnart habite à Londres. Elle décrypte les raisons d’une victoire très symbolique.
Laetitia Strauch-Bonart a été chercheuse dans un think tank français. Elle vit à Londres où elle prépare un PhD en histoire sur les penseurs conservateurs et les questions morales après 1945. Vous avez dit conservateur? est son premier essai.
Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres est devenu le premier maire musulman d’une grande capitale occidental. Cela est-il un symbole important en Grande-Bretagne?
Laetitia Strauch Bonnart: Cette victoire reflète le profond changement démographique qui s’est opéré en Grande-Bretagne et surtout à Londres depuis les dernières décennies, puisque les musulmans représentent aujourd’hui 12,4% de la population de la capitale, une proportion qui croît d’ailleurs bien plus vite que celle des autres communautés.
Cependant, le fait même de se concentrer sur l’identité religieuse de Khan pose problème: c’est réduire la politique à une «politique d’identités», où l’origine et l’appartenance comptent davantage que les programmes politiques. C’est aussi penser que les électeurs se déterminent en fonction de ces identités, alors que la victoire de Khan a certainement d’autres facteurs, à commencer par la faiblesse de son principal opposant conservateur, Zac Goldsmith. En réalité, dans les derniers mois, la focalisation du débat électoral sur les questions d’origine, voulue ou non, a empêché d’évoquer les vraies questions importantes pour la ville, à commencer par l’immobilier et le manque criant de logements pour une population en constante croissante. Aucun des candidats principaux, que ce soit Khan ou Goldsmith, n’a proposé le semblant d’une solution crédible à ce sujet!
Sadiq Khan est le fils d’un conducteur de bus pakistanais. Ses origines culturelles et sa religion ont-elles joué un rôle dans cette élection? Lequel?
En effet, elles ont joué un rôle, même s’il reste difficile à quantifier. Il est impossible de ne pas être sensible à l’histoire de Khan, qu’on partage ou non ses idées: fils d’un conducteur de bus pakistanais, il a grandi dans une council house (un HLM) et fait son chemin dans l’école d’Etat, gratuite, jusqu’à devenir avocat spécialiste des droits de l’homme. Sa «success story» est exemplaire. Ensuite, la campagne de Khan a elle-même énormément mis l’accent non seulement sur son origine sociale, mais aussi religieuse. Ses prospectus ont parfaitement joué sur ce registre, et ont fait pleurer dans les chaumières comme il se doit. Et je dis cela sans condescendance: je suis la première, à la vue de ces prospectus, à avoir admiré le parcours et l’homme, et senti la force de la méritocratie à l’œuvre… On voit ici la puissance du storytelling moderne. En face de Khan, vous trouviez un conservateur, fils de milliardaire – les commentateurs sceptiques ne manquent pas de le rappeler dès qu’ils le peuvent -, formé à Eton, l’école privée la plus emblématique, arborant toujours le même costume bleu distingué, sa «classe» se lisant sur son visage et dans le moindre de ses gestes. Deux images du Royaume-Unis se sont opposées dans cette bataille, jusqu’à la caricature.
Sauf qu’on ne peut pas fonder son choix politique, à mon sens, sur ces seuls éléments. Or curieusement, l’origine semble avoir aujourd’hui un effet important sur les opinions des électeurs, et un effet en ciseaux: catalyseur de sympathie quand elle est modeste, elle est de plus en plus critiquée quand elle est aisée. Autrefois, l’appartenance à l’establishment aurait suffi pour faire élire Golsmith, et c’est une bonne chose que ce ne soit plus le cas, car en l’occurrence son programme n’était pas suffisamment solide. Cependant, ses origines ont clairement joué en sa défaveur, beaucoup lui reprochant simplement d’être fils de milliardaire. Pour plaire aujourd’hui, il vaut mieux un héritage de déshérité, une histoire personnelle faite de difficultés et d’ascension sociale. Qu’on trouve cela ridicule ou non, c’est l’esprit du temps, et Goldsmith n’est pas du bon côté!
Dans l’ensemble, cependant, les origines de Khan ont joué un rôle autant négatif que positif. Elles lui ont apporté du soutien et de la sympathie chez les électeurs et les médias de gauche ; dans le même temps, l’ «identitarisation» relative de cette élection a excédé beaucoup d’électeurs. De fait, le soupçon est toujours présent que la gauche joue trop sur les identités, et cela peut avoir des effets négatifs. Par exemple, une petite minorité, au sein du Labour, montre une certaine tolérance à l’égard de l’antisémitisme. Les récentes déclarations de Ken Livingstone, l’ancien maire de la ville, qui a fait de Hitler un sioniste, l’ont bien montré. Même si Khan a aussitôt condamné Livingstone, l’épisode a été dévastateur pour le Labour et a quelque peu nui à la campagne de Khan, d’autant qu’il y a dix ans, Khan et Livingstone avaient des opinions bien plus proches, notamment sur Israël. La politique identitaire est toujours à double tranchant.
Sadiq Khan a été accusé d’affinité avec les islamistes. Est-ce le cas? Ce soupçon a-t-il pu jouer en sa défaveur?
Il est très difficile de répondre à cette question. Les activités professionnelles de Khan – il était avocat spécialiste des droits de l’homme – l’ont, dit-il, mené à côtoyé des représentants de l’islam radical, voire à dialoguer avec eux lors de débats. Mais comment distinguer ses obligations professionnelles d’une possible tolérance indue?
On observe surtout un changement d’attitude depuis dix ans. En 2004, il a par exemple participé, en tant que candidat à la députation pour le Labour, à une conférence avec cinq extrémistes islamistes, organisée par Friends of Al-Aqsa, un groupe pro-palestinien qui a publié des travaux du révisionniste (selon les termes du Guardian) Paul Eisen. A cet événement, les femmes devaient emprunter une entrée distincte des hommes! La même année, président des affaires juridiques du Muslim Council of Britain, il a participé à la défense de l’intellectuel musulman Dr Yusuf Al-Qaradawi et nié le fait que celui-ci soit un extrémiste. Il est pourtant l’auteur d’un livre, The Lawful and Prohibited in Islam, où il justifie la violence domestique à l’égard des femmes et soutient les opérations martyres contre les Israéliens.
Cependant, pendant la campagne électorale, Khan n’a cessé de condamner l’extrémisme, et demandé la suspension de Livingstone après ses remarques antisémites. Il est aussi haï par certains radicaux car il soutient le mariage gay. Ce changement d’attitude est-il pure tactique ou est-il sincère? Inversement, sa supposée proximité ancienne avec certains radicaux était-elle sincère, où là encore tactique? Dans tous les cas, je ne crois pas que Khan cautionne l’extrémisme. En revanche, il représente une voix assez commune à gauche – surtout dans ce que j’appelle «la gauche du ressentiment» représentée par Corbyn, que Khan a d’ailleurs soutenu en septembre dernier pour son élection à la tête du Labour: celle qui consiste à expliquer les attitudes des extrémistes et des terroristes par la seule et unique faute de l’Occident. Ainsi en 2006, élu député, Khan était l’un des signataires d’une lettre au Guardian qui attribuait la responsabilité des attentats terroristes – comme celui du 7 juillet 2005 à Londres – à la politique étrangère britannique, notamment son soutient à Israël. Cette position et l’ambiguïté passée de Khan ont forcément créé un soupçon en sa défaveur.
Londres est-elle la ville du multiculturalisme heureux?
Oui et non! Tout dépend ce que vous entendez par multiculturalisme. Si vous pensez à la diversité des nationalités représentées à Londres, il y a en effet quelque chose d’admirable dans cette ville et sa capacité à faire vivre ensemble des personnes d’origines différentes.
Mais quand on parle multiculturalisme en Europe aujourd’hui, on le prend dans un sens plus politisé, celui de la complexe relation entre la population d’origine, chrétienne ou athée à coloration chrétienne, et les populations plus ou moins récentes de confession musulmane. En Grande-Bretagne, en apparence, tout se passe bien. Les musulmans modérés sont tout à fait intégrés. Ce qui est assez problématique – comme dans d’autres villes européennes -, c’est l’existence de quartiers entiers où le séparatisme identitaire est visible. C’est le cas dans l’Est de London, notamment dans le borough de Tower Hamlets. 30% de la population y est musulmane, concentrée dans des council houses. En 2014, l’ancien maire, Lutfur Rahman, a été limogé après des soupçons de fraude et de favoritisme communautaire. A Tower Hamlets, beaucoup de femmes sont voilées de pied en cap, suivies de près par leurs maris. La difficulté qui en découle est à la fois anecdotique et majeure: vous ne pourriez pas, si vous en aviez envie, engager la conversation avec elles, car ce voile crée une barrière. Situation rare en France, elle est très fréquente ici. Et pourtant ce quartier abrite l’une des meilleures universités de Londres, Queen Mary University, qui brasse des étudiants du monde entier. Les populations se côtoient donc sans se parler, sans se connaître. Difficile d’y voir un multiculturalisme heureux – ni malheureux d’ailleurs: c’est bien plutôt un multiculturalisme de l’indifférence.
L’insécurité culturelle que traverse la France est-elle aussi une réalité en Grande-Bretagne?
Les Britanniques ne parleraient jamais, comme nous le faisons, d’ «insécurité culturelle». A mon sens, l’insécurité culturelle à la française vient autant du sentiment d’une menace extérieure que d’une perte de confiance dans notre propre modèle. Les Britanniques, malgré la présence de cette «gauche du ressentiment», sont moins enclins au dénigrement de soi. Ensuite, leur interprétation des faits diverge de la nôtre. Beaucoup de Britanniques ne voient aucun mal à la séparation que je viens de vous décrire – pour eux, il s’agit simplement de l’expression de la volonté de certains musulmans attachés à leurs traditions. Tant qu’ils respectent la loi, pourquoi leur en vouloir? Pendant longtemps, la mise en garde vis-à-vis d’une supposée trop faible intégration des musulmans est restée l’apanage des conservateurs britanniques les plus traditionalistes.
Le multiculturalisme commence cependant à perdre de son lustre. Deux séries d’affaires retentissantes, depuis 2014, ont bouleversé le pays: d’abord celle du «Trojan Horse» en 2014 et 2015, où furent découvertes des tentatives concertées de mettre en œuvre, dans plusieurs écoles de Birmingham, une philosophie et des pratiques islamistes ou salafistes.
Pire, on a mis a jour dans les dernières années de nombreux cas d’abus sexuels sur mineurs, perpétrés par des «gangs» dont les membres étaient d’origine musulmane. Ce fut le cas à Rotherham entre 1997 and 2013, où 1400 jeunes filles ont été violées. Cinq hommes d’origine Pakistanaise ont été condamnés. On a découvert des horreurs similaires à Rochdale, Derby et Telford. Le cas le plus récent est celui d’Oxford, où un groupe de sept hommes, entre 2006 et 2012, a exploité sexuellement 300 mineures, avec une violence parfois épouvantable.
La multiplicité des cas est frappante. Surtout, tous les membres des gangs étaient à chaque fois d’origine musulmane, et les jeunes filles – âgées parfois de 12 ans – blanches. C’est pourquoi depuis 2014, date où les premiers rapports officiels ont été publiés, on s’interroge sur une éventuelle motivation ethnique des agresseurs. Par ailleurs, dans de nombreux cas, on a constaté que la police et les conseils locaux avaient tardé à prendre au sérieux les plaintes des victimes, quand ils ne leur riaient pas tout simplement au nez. Aujourd’hui, les autorités émettent sérieusement l’hypothèse que cette timidité et ce déni pourraient provenir de la crainte de la police et des conseils locaux de se voir, à l’époque, accusés de racisme. Ces épisodes sont absolument dramatiques, et en même temps, ils sont peut-être le début d’une prise de conscience salutaire que la tolérance multiculturelle s’est muée, dans certains cas, en aveuglement.