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Polémiquer, Polémiquer, il restera toujours quelque chose !

Le jour ou on appliquera des lois aussi protectrices pour les musulmans et l’Islam  qu’elles le sont pour les juifs , il y aura  peut être moins de cris « au loup ».

Massine Tacir – Edito

 

 

Marseille : 6 mois de prison avec sursis pour l’enseignant juif qui avait inventé son agression

 

L'enseignant juif accusé d'avoir inventé une agression antisémite à Marseille a écopé de six mois avec sursis.
L’enseignant juif accusé d’avoir inventé une agression antisémite à Marseille a écopé de six mois avec sursis. AFP / Boris Horvat

Le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) a condamné, jeudi, à 6 mois de prison avec sursis un enseignant juif accusé d’avoir inventé une agression antisémite, quelques jours après les attentats commis à Paris en novembre 2015.

 «La vérité, c’est qu’il n’a pas été agressé comme il le dit», a asséné le procureur André Ribes. Il souligne les doutes émis par toutes les personnes impliquées dans le dossier, pompiers, policiers, médecins, experts et insiste sur le sérieux de l’enquête menée par le parquet dans le contexte tendu après les attentats parisiens.

«Je n’ai jamais vu des blessures réelles à l’arme blanche comme celles-là», a encore lancé le représentant du ministère public, évoquant des problèmes conjugaux comme possible mobile du mensonge de l’enseignant. Devant le tribunal, ce dernier a maintenu sa version des faits, assurant n’avoir rien inventé.

Le 18 novembre, Sylvain Tsion Saadoun, 57 ans, qui enseigne l’histoire-géographie à l’école juive Yavné, avait affirmé avoir été agressé au couteau par trois hommes en scooter à quelques centaines de mètres de son domicile alors qu’il se rendait à la synagogue. Le professeur avait abondamment relaté sa supposée agression devant les médias, aux côtés de responsables de la communauté juive marseillaise, n’hésitant pas à montrer son abdomen et ses avant-bras striés de blessures superficielles. «Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai réellement été agressé», a-t-il déclaré, jeudi, à des journalistes avant le début de son procès. «On vient chercher la vérité, la relaxe», a ajouté son avocate Karine Sabbah.

Conforme aux réquisitions

L’enseignant avait ému l’opinion en racontant à la presse son histoire. «Ils m’ont demandé si j’étais juif ou musulman. Et, quand j’ai dit que j’étais juif, ils se sont rués sur moi et m’ont jeté à terre, en me disant qu’ils allaient me faire souffrir et me tuer», avait t-il raconté alors. Il avait affirmé avoir été «tailladé avec deux couteaux», précisant que ses agresseurs, «âgés d’une vingtaine d’années», lui avaient montré une photo de Mohamed Merah et un tee-shirt de Daech (acronyme arabe de l’EI) tout en filmant la scène. L’affaire avait alors pris des proportions dans les médias, des élus montant au créneau pour dénoncer un acte antisémite.

L’agression supposée de Sylvain Tsion Saadoun, au lendemain de celle d’une jeune musulmane voilée à la sortie d’une bouche de métro marseillaise, avait suscité une vague d’indignation. Début janvier 2016, après des violences avérées sur un autre enseignant juif marseillais, le président du consistoire de la ville avait même conseillé à ses coreligionnaires de ne plus porter la kippa en ville. Ce que la majorité des fidèles avaient refusé.

Mais, fin février, l’affaire sentait mauvais pour l’enseignant, soupçonné d’avoir inventé cette histoire. Un expert judiciaire de Bordeaux avait conclu que les découpes sur les vêtements de l’enseignant et ses lésions «ne pouvaient pas correspondre». Il retenait une hypothèse d’automutilation comme «l’explication la plus logique».

L’enseignant avait alors été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour dénonciation mensongère. Le tribunal a donc suivi les réquisitions du procureur qui avait réclamé 6 mois de prison avec sursis.

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Une des façons d’atténuer  ces phénomènes, c’est déjà de mettre, à pied d’égalité, sur le plan pénal, l’ensemble des formes de racisme et non pas une sorte d’ échelle de valeur avec ,en en-tête ,l’anti- sémitisme  puis le reste.
Quant à nos politiques et certains médias, qui sont les forgerons de l’opinion, ils doivent s’abstenir de leur basse besogne pour des intérêts électoraux ou d’audimat.
Massine Tacir
 
Racisme : les Français seraient plus tolérants qu’avant
Par LIBERATION
Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le 31 octobre 2015.Zoom
Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le 31 octobre 2015. Photo Lionel Bonaventure. AFP

Selon l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion réalisée pour la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) par l’institut de sondage Ipsos, la société française «refuse les amalgames et valorise l’acceptation de l’autre». Mais les préjugés subsistent.

Dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) rappelle les stastistiques communiquées en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur : en 2015, année de sanglants attentats jihadistes, les faits antimusulmans ont triplé en France et les préjugés antisémites ont bien persisté.

A lire aussi : Plus de 2 000 actes racistes, antisémites et antimusulmans en 2015

Mais la CNCDH publie aussi les résultats de l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion réalisée par l’institut de sondage Ipsos, du 4 au 11 janvier auprès d’un échantillon de 1015 personnes. Et le résultat a de quoi étonner : les Français seraient plus tolérants. «Après quatre années de baisse consécutive, suivie d’une stabilisation en 2014, l’indice longitudinal de tolérance en France marque en 2015 une nette progression [+5 points] vers plus de tolérance», note la CNCDH. Il semble ainsi que, depuis la récente vague d’attentats, et malgré les discours de certaines personnalités publiques, la société française refuse les amalgames et valorise l’acceptation de l’autre.»

Les attentats de janvier et du 13 novembre ont donc, étonnement, eu un impact positif sur la tolérance des Français, confirme la présidente de la CNCDH Christine Lazerges : «Il y a vraiment un avant et un après. Il y a eu un choc émotif, (…) une sorte d’intériorisation que nous étions tous responsables de la montée du radicalisme», explique-t-elle. Les chercheurs de la CNCDH avancent aussi trois autres pistes pour expliquer ce résultat : une mobilisation contre le Front national, le recentrage d’une partie de l’électorat de droite [où la remontée de la tolérance a été particulièrement marquée] et la volonté de paraître «politiquement correct». Mais la CNCDH affirme tout de même qu’il est «encore trop tôt pour évaluer la pérennité de cette remontée».

Même si «les opinions à l’égard des juifs sont incontestablement meilleures», l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion révèle qu’il existe toujours «une résistance de vieux préjugés antisémites, liant les juifs à l’argent, au pouvoir, leur reprochant leur communautarisme et leur attachement à Israël».

A lire aussi : Plus de la moitié des actes racistes est dirigée contre les juifs

Les musulmans restent eux la minorité la moins acceptée mais là encore, l’enquête récente de l’opinion montre que cela va «dans le sens d’un moindre rejet» à l’égard tant de l’islam que des musulmans. Sans surprise, les critiques portent essentiellement sur les pratiques religieuses les plus visibles (comme le port du voile). Enfin, selon cette enquête, les Roms sont les «plus confrontés au plus grand rejet de la part du reste de la population» mais que ces «sentiments négatifs» ont «fortement baissé» depuis janvier 2015.

Mais pas de quoi se réjouir pour autant. La CNCDH reste très prudente en précisant qu’il est «difficile de dire pour l’instant si ces évolutions positives sont durables ou liées au contexte des attentats, et si les personnes interrogées disent toujours vraiment ce qu’elles pensent sur ce sujet sensible», précise-t-elle.

Source : http://www.liberation.fr/france/2016/05/02/racisme-les-francais-seraient-plus-tolerants-qu-avant_1450013

FRANCE

Nuit Debout, un Mai 68 en perspective ?

A mesure que le temps passe, le mouvement ne lâche pas prise, au contraire, sa propension à se généraliser à travers toute la France, commence à inquiéter le pouvoir. Parti au combat contre les lois El Khomri, ses revendications et désideratas changent radicalement d’objectifs !

Va t-on assister à un Mai 68 bis!

Yakaledire-édito

 

VIDÉO. On a demandé à des militants de « Nuit debout » d’imaginer leur candidat idéal

NUIT DEBOUT – Ceux qui viennent souvent le disent eux-mêmes: on aborde très peu la loi Travail à « Nuit debout ». « Je suis allée voir les avocats pour savoir les questions que les gens posaient le plus au stand de conseils juridiques, et on m’a répondu que la plupart concernent la vie de tous les jours » raconte Bétina, une styliste de 30 ans conquise par le mouvement.

Et en effet, ce qui intéresse le plus les « Nuitdeboutistes », ce sont leurs conditions de vie et la remise en question des élus qui les gouvernent. D’autres encore remettent en cause un système économique qui « ne fonctionne pas » comme Dalil, un lycéen de 17 ans. À l’instar de Bétina, il manifeste et soutient « Nuit debout » depuis le début.

Malgré les treize années qui les séparent, Dalil et Bétina se sont rendus à « Nuit debout », place de la République, pour la même raison: ils veulent réfléchir à une autre forme de société, la mettre en place mais avant ça, se débarrasser de ceux qui les gouvernent. Un son de cloche que l’on entend aussi du côté de Saint-Denis, qui a lancé sa « Nuit debout » depuis le 13 avril dernier. Quel que soit leur âge, leur profession ou leur catégorie sociale, ceux qui vont aux rassemblements de « Nuit debout » sont tous d’accord lorsqu’il s’agit de définir l’origine du problème.

C’est la raison pour laquelle Le HuffPost leur a demandé d’imaginer un candidat idéal, celui en mesure de répondre à leurs attentes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Sources : Le HuffPost  |  Par Esther Degbe