MAURITANIE – Mine d’Or

Une paradoxe étonnant!

La mauritanie, ce pays classé communément parmi les pays en développement, qui se targue d’une législation du travail et souhaite son application pour que des travailleurs clandestins, employés par une société canadienne  soient régularisés.

Le monde a l’envers quand on sait qu’au Canada, une législation  du travail plus rigoureuse s’applique sans concession dans ce pays.

Comme si la société Canadienne, pour rentabiliser ses investissements, ne se contente pas de s’accaparer 260 tonnes d’or mauritaniens mais spécule de surcroit sur les salaires et charges en employant des clandestins.

Massine Tacir

 

Le torchon brûle entre une minière canandienne et la Mauritanie

Le gouvernement mauritanien est furieux contre la minière canadienne Kinross. La Mauritanie dénonce l’arrêt de travail « contraire à la loi » décrété par Kinross.

Kinross, qui exploite la mine d’or Tasiast à 250 km au nord de Nouakchott, la capitale, a annoncé samedi en avoir suspendu la production. La raison? L’interdiction de travailler imposée vendredi par le ministère mauritanien du Travail aux expatriés n’ayant pas de « permis de travail valide ».

La minière torontoise dit qu’à cause de la décision du gouvernement canadien, elle n’est plus en mesure d’assurer « la sécurité du travail et des travailleurs » ni celle des installations, selon son porte-parole, Raphaël Sourt.

Le gouvernement mauritanien estime de son côté que « les mesures unilatérales qu’entreprend la société [Kinross] sont contraires aux lois et règlements en vigueur et aucune fermeture provisoire de l’entreprise ne pourrait se justifier ».

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Kinross dit s’inquiéter de la sécurité de ses employés et de ses installations © Eduardo Munoz/Reuters

La minière canadienne accusée de manquements

Le ministère de la Fonction publique et du Travail de la Mauritanie affirme que « l’administration de Kinross Tasiast endossera, subséquemment, l’entière responsabilité des conséquences qui découleraient de son action, aussi bien en ce qui concerne les travailleurs et leurs familles, que l’État mauritanien et les actionnaires qui ont fait confiance à notre pays ».

Une mission de l’inspection du travail à Tasiast a découvert des irrégularités dans l’entreprise, dont l’expiration du permis de travail d’employés expatriés, selon les autorités mauritaniennes.

Ses inspecteurs ont constaté « des manquements graves à la législation sociale », notamment concernant l’emploi des travailleurs étrangers, indique le ministère dans un communiqué.

« Ces violations ont été portées à la connaissance de la direction de Kinross Tasiast, qui a été invitée à se conformer à la réglementation », ajoute le texte.

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Le guvernement maritanien accuse Kinross d’irrégularités © Kinross Gold

La suspension de la production dans la mine de Tasiast est survenue une semaine après la fin d’une grève de 18 jours, déclenchée par les employés qui réclamaient des avantages sociaux.

Ce mouvement, auquel un accord entre la société et les travailleurs avait mis fin le 11 juin, avait été lancé le 24 mai sur le site de production et avait touché la quasi-totalité des 1041 employés permanents, mais pas les travailleurs occasionnels.

Exploitée depuis 2010 par Kinross via sa filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A (TMLSA), Tasiast est l’une des principales mines d’or en Afrique de l’Ouest, avec des réserves prouvées et probables de quelque 260 tonnes.

SOURCE : http://www.rcinet.ca/fr/2016/06/20/le-torchon-brule-entre-une-miniere-canandienne-et-la-mauritanie/

 

EGYPTE – ARABIE SAOUDITE

Cette cession en faveur de l’arabie Saoudite , a été favorisée par le président  SISSI amadoué par des aides en armements chiffrées en milliards$.

La réactions de la  justice et précédement les manifestations contre cette cession est légitime car on ne brade pas les territoires souverains d’un état comme on le ferait pour des immeubles au centre du caire.

Reste à voir le prochain épisode Sissi/Arabie après cette décision.

N’oublions pas que l’Arabie Saoudite, pour moins que cela , le Liban a été privé d’une aide militaire similaire au seul prétexte qu’il n’a pas voulu classer le Hesbollah comme terroriste, le comble!

Massine Tacir

 

La justice égyptienne rejette la cession de deux îles à l’Arabie saoudite

mediaLa justice égyptienne a annulé le traité qui prévoyait la cession des îles de Tiran (premier plan) et Sanafir (second plan) à l’Arabie saoudite. Photo prise le 14 janvier 2014.STRINGER / AFP

Le tribunal administratif égyptien a annulé, mardi 21 juin, le traité délimitant les eaux territoriales signé entre les gouvernements égyptien et saoudien en avril. Le traité prévoyait que l’Egypte allait rétrocéder deux îles de la mer Rouge à l’Arabie saoudite. Il avait provoqué une vague de protestations et d’arrestations et de condamnations de manifestants en Egypte.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

C’est une explosion de joie qui a accueilli la décision du juge de considérer les îles stratégiques de Tiran et Sanafir comme étant toujours sous souveraineté et dans les limites des frontières égyptiennes. Le juge de la cour administrative avait auparavant considéré comme nul le traité délimitant les eaux territoriales entre l’Egypte et l’Arabie saoudite.

Situation embarrassante pour le gouvernement égyptien

La rétrocession de ces îles inhabitées à Ryad, qui avait été défendue par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avait soulevé une vague de protestations en Egypte. Plusieurs centaines de personnes appelant à des manifestations ou ayant manifesté le 25 avril avaient été arrêtées. Plus d’une centaine avaient été condamnées à des peines de prison et à de lourdes amendes. La plupart des peines de prison ont été annulées en appel.

Le gouvernement égyptien se trouve aujourd’hui dans une situation embarrassante. Le jugement est en effet exécutoire tant qu’un appel du gouvernement n’aura pas été accepté par la haute cour administrative. C’est sur l’île de Sanafir et Tiran que devait passer le pont en projet entre les deux pays.

SOURCE : http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160621-justice-egyptienne-rejette-cession-deux-iles-arabie-saoudite-sanafir-tiran

TUNISIE – Tourisme

La Tunisie qui se targue ,et a juste titre, de sa révolution pacifique, n’a pas reçue hélas le soutien dont elle avait besoin de ces  occidentaux soit disant pourvoyeurs de démocratie.

Une retour d’activités, dans un secteur clé qu’est le tourisme est vital pour cette Tunisie méritante.

Massine Tacir

 

 

Tunisie : Des signes de reprise de l’activité touristique

Tourisme-interieur

Les responsables du tourisme tunisien annoncent la réouverture de nombreux hôtels et des signes de reprise des activités sur les principaux marchés émetteurs.

Le ministère du tourisme indique dans un communique publié mardi que les commissariats régionaux du tourisme ont enregistré, ces dernières semaines, la réouverture de 58 hôteliers d’une capacité additionnelle de 29.000 lits, notamment dans les zones touristiques de Sousse, Djerba, Monastir et Hammamet-Nabeul.

«Ces réouvertures, qui interviennent suite à une reprise de l’activité sur certains marchés émetteurs, a permis à plusieurs milliers d’agents de retrouver leurs emplois après des mois de chômage technique», souligne le communiqué.

Les commissariats régionaux de l’artisanat ont enregistré, eux aussi, un regain d’activités dans le secteur et particulièrement dans les médinas des villes touristiques.

«Si la reprise ne cesse d’être confirmée sur les marchés russe et des pays de l’Europe centrale, des signes prometteurs sont actuellement observés sur les autres marchés», indique encore le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, qui a organisé, en 2016, plusieurs «éductours» et voyages de presse réunissant des journalistes et des agents de voyages étrangers.

 

 

ALGERIE – Indemnisation des pieds noirs

L hopital qui se fout de la  charité tel est ce viel adage!

D’abord sur le plan juridique, les accords d’Evian, suivi de 3 conventions successives de 1970 à 1987 font que ce sujet est d’emblée réglé et l’évoquer à nouveau peut au contraire susciter un retour de manivelle.

Au titre des accords, il incombe à la france d’indemniser ses citoyens ayant elle même recue par compensation une indemnité forfaitaire pour chaque pieds noir en solde de tous comptes.

Grand nombre de pieds noirs, ont cédé avant leur départ leur biens à des algeriens contre monnaie sonnante et ébuchante et sans acte de vente. ce qui leur a permis entre autre de  percevoir une idemnité supplémentaire en france aux frais de l’état algérien.

de 1830 à 1863, à l’occupation de l’algerie, biens immeubles et terres érables appartenant aux algeriens ont été confisqués par la france au profit des colons venus de toutes parts pour peupler l’algerie colonisée.

Ne mettant pas de  surcroit, en terme d indemnisations légitimes, les enfumades, les génocides, la contamination nucléaire des algeriens. et… ect….

Massine Tacir – Edito

Les pieds noirs ne seront pas indemnisés pour les biens immobiliers qu’ils possédaient en Algérie 

Déclaration du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, à l'issue de la signature d'un accord de coopération entre son secteur et le Haut-commissariat à l'Amazighité (HCA)Déclaration du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, à l’issue de la signature d’un accord de coopération entre son secteur et le Haut-commissariat à l’Amazighité (HCA)Photo-APS

 ALGER -Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé, mardi à Alger, qu’il était impossible d’indemniser les pieds noirs qui possédaient des biens immobiliers durant l’occupation française.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature d’un accord de coopération entre son secteur et le Haut-commissariat à l’Amazighité (HCA), M. Zitouni a souligné qu’il était impossible de satisfaire à la demande des pieds noirs portant leur indemnisation financière pour les biens immobiliers qu’ils possédaient durant l’occupation française de l’Algérie ».

« C’est la France qui a occupé l’Algérie et pillé ses richesses et même les biens de ses citoyens », a rappelé le ministre soulignant qu »il revient à l’Algérie de revendiquer la restitution de ses biens spoliés, notamment les archives nationales ».

Il a, par ailleurs, estimé que « toutes les lois et charte internationales confortent la position de l’Algérie sur ce point ».

 SOURCE :
http://www.aps.dz/algerie/43757-les-pieds-noirs-ne-seront-pas-indemnis%C3%A9s-pour-les-biens-immobiliers-qu-ils-poss%C3%A9daient-en-alg%C3%A9rie

 

 

MAROC- IRAN

Le maroc ne peut se dissocier de l’Arabie Saoudite en particulier et des pays du golf en général tant il est devenu quasi dépendant. Cette situation ue l’on nommerait la vassalité politique  contre pétro-dollars ne lui laisse aucune marge de manoeuvre dans son indépendance politique.

Massine Tacir – Edito

 

L’appui du Maroc au Bahreïn ravive les tensions diplomatiques avec l’Iran

Rabat prend doucement mais sûrement ses distances de Téhéran. Le Maroc vient d’appuyer le Bahreïn contre les menaces iraniennes d’une « révolution islamique » à Manama.

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Retour à la case départ pour les relations maroco-iarniennes ? Visiblement l’« embellie » n’a pas longtemps résisté aux dictats des alliances stratégiques du royaume avec les monarchies du Golfe et particulièrement le Bahreïn. En témoigne la teneur du communiqué, publié mardi soir, par le ministère des Affaires étrangères qui laisse peu de place à l’optimisme quant à une évolution des rapports entre les deux pays. Le texte apporte un soutien sans concession à la décision de Manama de déchoir de sa nationalité Issa Kacem. Une nationalité acquise par le dignitaire chiite local en 1962.

Cette mesure a entrainé une levée de bouclier en Iran. Les Gardiens de la révolution ont menacé le Bahreïn d’une « révolution islamique ». De son côté, le général Kacem Soleimani, chef du bataillon Al Qods relavant des mêmes Gardiens de la révolution –une unité militaire présente en Syrie et en Irak-, a commenté la mesure prise à l’encontre de l’opposant bahreïni de « ligne rouge qui va enflammer le Bahreïn et toute la région ».

Le Maroc se devait de se ranger du côté de son allié

Face à ce ton menaçant de la part des Iraniens, Rabat se devait de réagir. « Le Maroc souligne le droit des autorités bahreïnies à prendre les mesures appropriées pour préserver son unité nationale dans le cadre des principes de citoyenneté et de coexistence pacifique, conformément aux dispositions de sa charte nationale, ses constantes constitutionnelles et ses lois internes », indique le département des Affaires étrangères.

Manama avait justifié la déchéance de nationalité d’Issa Kacem par la volonté du religieux de « diviser le pays et d’exacerber les sentiments sectaires » et de servir « des intérêts étrangers », une allusion à Téhéran. Manama accuse en effet le chiite de posséder un compte bancaire de plus 10 millions de dollars. Une manne financière issue de la collecte de la « Zakate Al Khoms », effectuée sans le contrôle des autorités du Bahreïn. Le petit royaume veut mettre un peu d’ordre au sein de l’opération en la plaçant sous sa tutelle directe.

La réaction rapide de Rabat -seulement quelques heures après les mises en gardes iraniennes- n’est pas sans rappeler le soutien du Maroc à la décision du conseil des ministres saoudiens accusant l’Iran de « politiser le Hajj ». En mai dernier, Téhéran avait conseillé à ses ressortissants de bouder le pèlerinage de cette année.

En mars 2008, le Maroc avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en soutien justement du Bahreïn. Une longue période de crise diplomatique qui ne s’était atténuée qu’en juin 2015, lorsque le roi Mohammed VI avait reçu l’ambassadeur iranien. Néanmoins, Rabat n’a toujours pas nommé d’ambassadeur à Téhéran.

source : http://www.yabiladi.com/articles/details/45347/l-appui-maroc-bahrein-ravive-tensions.html

INTERNATIONAL – Palestine

Les prétendues  négociations ne sont que des leurres, en effet il suffit simplement d’appliquer les résolutions de l’ONU en terme de lois et les faire respecter au besoin par les instances qui ont cette charge.

On finira par croire  sans se tromper, que ces relances de pseudo paix par les uns et les autres ne sont que complicité avec Israel pour lui laisser le temps de conquérir tous les territoires palestiniens ou plutôt ce qui en reste.

Par Massine Tacir

 

A la conférence de Paris, fragiles espoirs de relance du processus de paix israélo-palestinien

LE MONDE | | Par Marc Semo

 image: http://s2.lemde.fr/image/2016/06/03/534×0/4933701_6_1d1e_francois-hollande-et-les-participants-a_26ffa9487b86bb66588d06674b4441fa.jpg
François Hollande et les participants à l’initiative de la France pour la paix au Proche-Orient, le 3 juin 2016 à Paris.

François Hollande et les participants à l’initiative de la France pour la paix au Proche-Orient, le 3 juin 2016 à Paris. KAMIL ZIHNIOGLU / AFP

La photo de famille à l’ouverture des travaux réunissait côte à côte, autour de François Hollande, aussi bien Ban ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et nombre de ministres des affaires étrangères. Mais le plus difficile commence maintenant : concrétiser, dans une conférence internationale impliquant cette fois les deux parties, les grands principes d’un règlement du conflit israélo-palestinien réaffirmés à Paris le 3 juin. « C’est un message et il nous oblige », a souligné le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la réunion de 29 pays et organisations internationales censée relancer un processus au point mort.

Source : En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/03/a-la-conference-de-paris-fragiles-espoirs-de-relance-du-processus-de-paix-israelo-palestinien_4933702_3218.html#v2rO6v5JSpclVECk.99