INTERNATIONAL – Liban

Combien même le Liban n’est pas seul quant aux divergences électorales, puisque, en Europe, la Belgique a également connu plus de 2 ans pour trouver un consensus politique entre belges et wallons, le cas du Liban est hélas spécifique.

Un pays dont la coexistence communautaire et religieuse était exemplaire, se trouve tiraillé , non pas du fait unique de ses politiciens, mais et surtout par les intervenants étrangers qui entravent sa souveraineté.

Ce florissant Liban a succombé depuis 1975, à la tyrannie meurtrière d’Israel d’abord, suivi de l’immixtion de la Syrie voisine et pour finir en tenaille entre d’une part, l’hégémonisme régional de l’Arabie Saoudite et son pseudo ennemi l’Iran.

Parmi les derniers chantages, les enturbannés de l’Arabie n’ont t’ils pas trouvés mieux que de constituer un coalition de vautours en quête de pétro-dollars pour faire inscrire le Hasbollah ( seule puissance militaire, bien que milice) sur la liste internationale du terrorisme et retirer, par la même, l’aide de quelque milliards de dollars qu’ils avaient promis au Liban pour son réarmement.

Edito – Massine Tacir

Triste anniversaire pour le Liban

Depuis le départ de Michel Sleiman en 2014, le Liban n'a plus de Président de la République. Photo Présidence de la République Libanaise.

Depuis le départ de Michel Sleiman en 2014, le Liban n’a plus de Président de la République. Photo Présidence de la République Libanaise.

LIBAN. Le Liban n’a plus de Président depuis deux ans. Le boycott par des députés des votes concernant son élection bloque le système. Des élus dont la légitimité apparaît douteuse car le Parlement, qui aurait dû être renouvelé en 2013, s’est autoproclamé. Aucune des 38 cessions de vote organisées pour élire un Président du Liban n’a atteint le quorum (86 députés sur 128) nécessaire.

À l’occasion de ce triste anniversaire, le Premier ministre libanais, Tammam Salam constate que « le Liban est un État en faillite sur le plan constitutionnel ». Il demande l’organisation d’élections parlementaires.

Le Liban reste depuis deux ans bloqué dans une impasse en raison de la répartition des fonctions institutionnelles par communautés. Le Premier ministre ne peut être que sunnite, le président du parlement chiite et le président de la République chrétien maronite. Sur le terrain, les « familles » clans ( Nasrallah, Berri, Aoun, Joumblatt, Hariri…) cherchent avant tout à préserver leurs intérêts e ceux de leurs donateurs étrangers, empêchant ainsi toute évolution, toute réforme et générant une corruption illustrée par le scandale des ordures.

L’Iran et l’Arabie saoudite en arrière plan


Ce jeu du « je te tiens par la barbichette » conduit le pays à vivre sous perfusion financière de « pays amis » qui tentent d’instrumentaliser le Liban. Les partis politiques disposent de moyens financiers importants, mais l’Etat n’arrive pas à payer régulièrement ses fonctionnaires, y compris son armée qui ne peut qu’assister aux luttes d’influence des différentes factions.

La situation politique au Liban peut actuellement se résumer à l’affrontement entre les anti Bachar al Assad qui rassemble les maronites (Forces Libanaises et Phalanges chrétiennes) et les sunnites (Courant du Futur, Saad Hariri). Ils sont activement soutenus par l’Arabie saoudite. Et face à eux les pro Barchar al Assad réunis sous le fanion de Michel Aoun et du Hezbollah chiite. Avec pour tirer les ficelles l’Iran. Ce sont ces derniers qui boycottent le Parlement au moment de désigner un président de la République. Chacun des deux camps veut porter un des siens à la présidence, devenue un enjeu important dans la guerre froide que se livrent l’Iran et l’Arabie saoudite. Beaucoup d’observateurs estiment que tant que les chiites et les sunnites n’auront pas scellé un pacte régional, la vacance présidentielle libanaise restera un moyen de pression.

Une 40ème séance du Parlement va tenter d’élire un président de la République le 2 juin 2016. Le résultat semble connu d’avance.

Source : http://www.econostrum.info/Triste-anniversaire-pour-le-Liban_a21851.html

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TUNISIE

La Tunisie, qui était un exemple de réussite économique dans le maghreb , auquel j’ajoute l’exemplarité  d’une révolution pacifique réussie se voit subitement frappée par ce terrorisme aveugle qui à mis à plat son tourisme et autre secteurs économique vitaux pour sa survie.

Ce prêt de 5 milliards, quoique intéressant, mais pas encore suffisant pour permettre à la Tunisie de sortir de la crise. car le seul coût des conséquences du terrorisme est évalué à presque 4 milliards.

Il faut donc, pouvoir récolter, des aides de préférence, auprès de ceux là mêmes qui prônent la solidarité afin d’apporter un soutien conséquent à ce pays exemplaire dans biens des domaines tel économique, social et culturel.

Par Massine Tacir

Tunisie : la Banque mondiale valide un programme d’appui de 5 milliards de dollars

  

Jim Yong Kim (c.), président du groupe de la Banque mondiale, à Tunis le 28 mars 2016, aux côtés du président tunisien Beji Caid Essebsi (g.) et de Ban Ki Moon, sécrétaire général de l’ONU. La Banque mondiale est une institution spécialisée du système des Nations Unies. © Slim Abid/AP/SIPA

Ce programme de prêts, d’une durée de cinq ans, vise à « restaurer la croissance économique et à stimuler la création d’emplois », a indiqué l’institution internationale dans un communiqué. Ces engagements représentent une hausse significative par rapport à la période 2011-2015 durant laquelle, ils ont atteint environ 1,8 milliard de dollars.

Dans un communiqué, le groupe de la banque mondiale indique que la nouvelle stratégie adoptée pour la Tunisie « prévoit un montant de prêts pouvant aller jusqu’à 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années », confirmant ainsi un chiffre évoqué fin mars par le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, en visite dans le pays.

Les prêts prévus dans le cadre de ce nouveau partenariat viseront notamment à « restaurer la croissance économique et stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes ainsi que pour les régions défavorisées », explique le communiqué du groupe de la Banque mondiale.

Ce nouveau soutien financier est en très nette progression par rapport aux engagements de la période 2011-2015. Selon une note interne de la Banque mondiale, datant d’octobre 2015, le « niveau de financement […] mis à disposition de la Tunisie au cours des cinq dernières années a légèrement dépassé 1,8 milliard de dollars ». Toujours selon le même document, le montant pour les exercices 2016 et 2017 pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars et et 1,3 milliard de dollars respectivement. Tandis que les volumes de prêts pour la période 2018-2020 « dépendront de la performance du pays, des améliorations du climat d’investissement et de la perception des investisseurs, de la capacité de prêts de la BIRD [Banque internationale pour la reconstruction et le développement, ndlr], de la demande d’autres emprunteurs de la Banque, et des évolutions économiques mondiales ».

Dans une intervention ce mercredi sur la radio tunisienne Express FM, Eileen Murray, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, a indiqué que ces prêts devraient être plutôt de l’ordre de 1 milliard de dollars par an sur la période 2016-2018.

Un contexte difficile pour la Tunisie

L’appui de l’institution dirigée par l’Américain Jim Yong Kim intervient dans un contexte économique et sécuritaire difficile pour la Tunisie. La croissance économique est tombée en dessous de 1% l’an dernier, en raison principalement de la chute brutale du secteur touristique causée par les attaques terroristes du Bardo et de Sousse au premier semestre 2015.

Le pays subi aussi les conséquences du chaos en Libye et est devenu « la plus importante source de combattants étrangers rejoignant l’État Islamique et d’autres groupes extrémistes en Syrie et en Irak, avec une estimation de 3 000 Tunisiens (la plupart d’entre eux sont des hommes de moins de 30 ans) » dans les rangs de l’organisation terroriste, rappelle la note de la Banque mondiale.

Aussi, l’appui renforcé de l’institution multilatérale vise non seulement à renforcer l’économie tunisienne, à soutenir la transition politique mais également à lutter contre les tensions sociales crées par le chômage massif des jeunes (30 % contre une moyenne nationale de 15,4 %) et dans les régions du centre et du sud du pays où le taux de chômage atteint 31 % à 48 % de la population.

La Tunisie : un « bien public » régional et mondial

« Les partenaires internationaux ont réitéré leur engagement à soutenir la Tunisie à la réunion du G8 tenue en septembre 2015, percevant le développement et la stabilité en Tunisie comme un bien public à la fois pour la région MENA et la communauté internationale. Les partenaires internationaux sont particulièrement désireux d’assurer que la Tunisie ne soit pas minée politiquement ou économiquement par les attaques terroristes », souligne la note de la Banque mondiale.

Le programme de financement validé le 17 mai concerne l’ensemble des branches du groupe de la Banque mondiale, notamment la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui apporte des financements au secteur public, l’Association internationale de développement (IDA), spécialisée dans la lutte contre la pauvreté, la Société Financière Internationale (IFC) dédiée au secteur privé, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).

Source : http://www.jeuneafrique.com/326564/economie/tunisie-banque-mondiale-valide-programme-dappui-de-5-milliards-cinq-ans/

ALGERIE

Un exemple qui doit inciter le pouvoir algérien à changer de mode économique.

Sclérosé par les théories Keynesiennes pour chapoter et générer les investissements publics, il est cependant plus que nécessaire aujourd’hui, d ‘encourager les investissements du secteur privé algérien, qui dispose , et à déjà démontré ,sa capacité à produire et promouvoir l’économie du pays.

En corrolaire, et hormis les secteurs économiques vitaux pour lesquels l’état peut rester actionnaire  ou actionnaire majoritaire selon la règle des 49/51%, il faudrait assouplir les conditions de co-entreprises en association avec les capitaux étrangers et les secteurs prioritairement privés pour lever les clivages des investissements étrangers et favoriser le transfert technologique.

Mais, le pouvoir en serait il capable de rompre avec la sacro-sainte indépendance économique qui, de nos jours avec l’interdépendance mondiale, devient obsolète.

Par Massine Tacir

Pour une valeur de 50 millions de dollars/ Des téléviseurs et des smartphones made in Algéria exportés vers l’Espagne

C’est une première ! Le made in Algéria s’exporte, désormais, vers l’Europe. Pas moins de 250 mille smartphones, tablettes et téléviseurs fabriqués par l’entreprise algérienne Stream System, appartenant à Bomare Compagny, seront exportés sur cinq ans vers l’Espagne où ils seront commercialisés dans plusieurs hyper-marchés et grandes surfaces par le distributeur Blue Vision. 

Le coup d’envoi de cette opération d’exportation a été donné, ce dimanche, par Ali Boumediene, directeur général de Bomare Company, lors de la signature officielle du partenariat avec l’opérateur espagnol Blue Vision. La cérémonie de signature s’est déroulé au sein des unités de production de Stream System à Birtouta, dans la banlieue d’Alger.

“Tout a commencé pour nous après avoir participé à une foire internationale en Allemagne. Le client espagnol s’est intéressé à nos produits. Une délégation s’est déplacée dans nos usines pour faire un audit. Et après avoir été satisfait par notre travail, une première commande a été effectuée”, raconte sur un ton fier Ali Boumediene, selon lequel 60 % des 250 mille pièces exportés vers l’Espagne sont des téléviseurs. Quant aux 40 % restant, ce sont des smartphones et tablettes.

Grâce à ce contrat, le fabricant algérien empoche pas moins de 50 millions de dollars. Un succès qui renforce la détermination des managers de Stream System dans leur quête de nouveaux marchés à l’étranger. “Le made in Algéria peut s’imposer à l’étranger. Il suffit d’y croire et de travailler. Nous visons avec notre partenaire d’écouler nos produits au Portugal et nous sommes en discussion avec un client français pour conclure un contrat en septembre prochain”, explique Ali Boumediene qui demande aux autorités algériennes de faciliter la tâche des exportateurs. “Beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, au lieu d’attendre trois à quatre semaines, il est possible d’exporter nos produits vers l’Espagne en 16 à 18 heures. Mais nous avons encore besoin que les autorités nous soutiennent lorsqu’on rapatrie nos devises de l’étranger. Les banques nous prennent encore un pourcentage élevé.

Bomare espagna<img class= »size-full wp-image-138889 aligncenter » src= »http://www.algerie-focus.com/wp-content/uploads/2016/05/Bomare-espagna.jpg » alt= »Bomare espagna » width= »820″ height= »547″ />

Il est important  aussi que le fret maritime et aérien se développe dans notre pays pour disposer de la base logistique nécessaire au transport de nos marchandises”, explique le premier responsable de Stream System, selon lequel un autre marché important se propose à lui au Niger, mais le coût élevé du fret estimé à 2500 dollars le container empêche cette opération d’exportation.

Quoi qu’il en soit et en dépit des difficultés, Stream System a réussi le pari de conquérir un marché européen. Et la marque algérienne n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin…

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/valeur-de-50-millions-de-dollarsdes-televiseurs-smartphones-made-in-algerie-exportes-vers-lespagne/

INTERNATIONAL

 How to make money!

Décidément, le soutien inconditionnel à la monarchie Saoudienne devient précaire d’autant que les USA ont de moins en moins besoin de l’énergie pétrolière du golf et, l’implication de l’Arabie dans les attentats du 11 Septembre illustre bien ce retournement .

Dommage, que ce jugement, s’ il aboutit, ne pourrait pas servir de jurisprudence pour que, tous les pays soutenants directement ou d’une manière détournée le terrorisme , soient ester en justice et répondre de leur complicité criminelle.

Par Massine Tacir

 

Le Sénat américain veut autoriser les victimes du 11-Septembre à poursuivre l’Arabie saoudite


© Karen Bleier, AFP | Malgré le vote du Sénat américain, mardi 17 mai 2016, il y a peu de chance que la proposition de loi visant à autoriser les victimes du 11-Septembre à poursuivre Riyad aboutisse.

Dernière modification : 18/05/2016

En dépit de la menace de véto de Barack Obama et de la frilosité de la Chambre des représentants, le Sénat américain a adopté mardi une proposition de loi qui permettrait aux victimes du 11-Septembre de poursuivre Riyad en justice.

Le Sénat américain a adopté, mardi 17 mai, une proposition de loi controversée qui autoriserait des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à poursuivre l’Arabie saoudite pour son rôle supposé dans ces attaques. Le texte risque de déclencher une tempête diplomatique.

Les sénateurs ont approuvé à l’unanimité ce projet de loi, qui doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants, à majorité républicaine à l’instar du Sénat, mais dont le président Paul Ryan a exprimé des réserves.

Source : http://www.france24.com/fr/20160518-etats-unis-senat-americain-victimes-11-septembre-poursuivre-arabie-saoudite-riyad

MAROC – RATP

Belle réalisation pour la capitale économique et ses habitants et, une expension progressive vers d’autres villes du Maroc serait un avantage certain pour les usagers du transport.

Mais, pourquoi diable les autorités marocaines ont cédé le capital intégralement à la RATP Maroc ( 2015) qui devient de ce fait 100% filiale de la RATP France.

La RATP doit transporter par moins de 100 millions d’usagers annuel  et immanquablement les plus grand bénéfices iront à la filiale française hormis le rudimentaire bénéfice de l’emploi et d’un impôts minoré. Le marocain ,  et à fortiori pour sa consommation locale, doit profiter aux structures du pays fussent elles étatiques ou privées mais pas au seul bénéfice financier à l’investisseur étranger.

Par Massine Tacir

 

Maroc : ça roule pour la RATP à Casablanca…

Olivier Cognasse , ,

Publié le

Le tramway de Casablanca est un véritable succès pour la ville marocaine et RATP Dev. Déjà 100 millions de voyages ont été effectués. L’entreprise française est en bonne position pour le prochain appel d’offres qui renouvelera le contrat de la ligne 1 et concernera également la future ligne 2, dont les travaux commencent. Reportage.

Maroc : ça roule pour la RATP à Casablanca...
Tramway de Casablanca, place des Nations Unies. Lancé fin 2012 et 100 millions de voyages au compteur.

© ratp

Une cérémonie sur la place des Nations-Unies, lundi 16 mai par un après-midi quasi estival en présence des autorités de Casablanca (Khalid Safir, le wali et Mustapha Bakkoury le président de région ci dessous) et la présidente de la RATP, Elisabeth Borne… Après trois ans et demi de service, le tramway a fêté les 100 millions de voyages réalisés. Toujours, rutilant avec sa robe pourpre, le tram de la ligne 1 de Casablanca s’ébroue lentement sur 31 kilomètres au rythme des 48 stations. Une réussite pour la ville et l’opérateur, Casa Tram qui appartient à 100% à RATP Dev, filiale internationale du Groupe RATP, depuis qu’elle a racheté 40% de la société au groupe public Caisse de dépôt et de gestion, fin 2015. Un tel succès dans la capitale économique du Maroc – 34 millions de voyageurs transportés en 2015  – a incité les autorités du Grand Casablanca à poursuivre dans cette voie.

Déjà, les premiers travaux ont débuté sur le tracé de la future ligne 2 de 15 kilomètres qui doit entrer en service fin 2018 pour desservir l’axe entre le boulevard Anoual et Sidi Bernoussi. Et la ligne 1 sera prolongéE. Borne, K. Safir et M. Bakkourye de 2 kilomètres. Mais les autorités de la ville ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Elles ont déjà lancé les études pour les lignes 3, 4 et 5 prévues pour 2022 et … peut-être deux lignes supplémentaires pour atteindre un réseau de 110 kilomètres.

Les casablancais apprécient ce mode de transport, bientôt doté du wifi, dans une ville congestionnée par le trafic automobile et fortement polluée. Une casablancaise des classes moyennes, nous confie qu’elle « ne prenait jamais les transports en commun. Avec le tramway, je peux rentrer le midi manger chez moi. En voiture c’est impossible« . Et ne parlons pas du réseau de bus. Une calamité comme dans la plupart des villes marocaines. Ici des bus encore aux couleurs de la RATP, brinquebalants, les sièges défoncés, la carrosserie attaquée par les chocs et la corrosion.  Sans parler de l’insécurité. « Impossible de voyager dans ces bus avec ses bijoux, son sac à main sans risquer de se faire voler« , selon notre voyageuse.

Une fraude à faire pâlir les transports franciliens

Tout l’inverse du tram, qui atteint un taux de régularité supérieur à 99 % et un taux de fraude de 0,25%. De quoi faire rougir de honte, le tram parisien avec ses 13% de fraude affichés officiellement. Sans doute davantage réellement. Et « nous souhaitons expérimenter la validation à quai en Ile-de-France« , prévient Elisabeth Borne. Le système de Casablanca est fermé. Impossible d’atteindre le quai sans passer le portique de validation du billet. Surtout avec une présence humaine dissuasive de deux agents par station, matin et soir, et dans les rames, avec des contrôleurs et une présence policière. Le tram transporte 41% de femmes, contre seulement 15% pour le bus… Seul point noir : les accidents, souvent graves. 130 ont été recensés l’an passé, malgré une baisse de 40% en un an.

RATP Dev exploite depuis le 12 décembre 2012 (le fameux 12-12-12), le tram de Casablanca avec sa filiale Casa Tram. Elle a formé et transféré les compétences avec aujourd’hui plus de 95% des 565 employés qui sont marocains. Un contrat qui s’achèvera le 12 décembre 2017. Le prochain appel d’offres de l’autorité délégante Casa Transport SA pour l’exploitation sera lancé d’ici à la mi-juin et il ne concernera pas seulement la ligne 1, mais aussi la future ligne 2 en attendant les 5 autres lignes prévues à l’horizon 2022.

Pas de doute, la RATP « sera candidate aux prochains appels d’offres pour les lignes 1 et 2 dont le résultat devrait être connu en fin d’année« , prévient Elisabeth Borne. L’opérateur s’estime aujourd’hui bien placé pour emporter la mise pour ce contrat, un « bail » de 5 ans (renouvelable 5 ans) qui pourrait intégrer les futures lignes. Les autorités marocaines, selon la patrone du groupe français sont amplement satisfaites de l’exploitation actuelle. Mais d’autres entreprises, espagnoles notamment, pourraient être de la compétition.

A vrai dire à Casablanca, le seul hic est le déficit annuel de 80 millions de dirhams (environ 8 millions d’euros), mais il n’est pas du ressort de la RATP. Casa Transports cherche des moyens pour augmenter les ressources : publicité, voire augmentation du prix du billet actuellement de 60 dirhams (environ 55 centimes d’euros). Et projette l’interopérabilité tramway – bus.

Un réseau prolongé de 80 kilomètres

Aujourd’hui, le réseau comprend 37 doubles rames de trams Citadis fabriquées par Alstom, mais 25 autres ont été commandées notamment pour répondre à l’extension du réseau, sans compter les rames de la ligne 2.

Les bisbilles, voilà deux ans sur la maintenance du matériel et la gestion du centre de maintenance n’ont pas eu trop d’effets négatifs pour le constructeur français. Mais son contrat de 5 ans a été rompu par Casa Transports par suite d’un différent sur le prix et les prestations…

La région de Casablanca compte investir plus de 30 milliards de dirhams à l’horizon 2022 sur les infrastructures et les transports collectifs, dont plus de la moitié sur les tramways pour prolonger le réseau de 80 kilomètres. Une aubaine possible pour les entreprises françaises (à moins que ce ne soit Bombardier qui piaffe ou Siemens) et la condition sine qua non pour sortir la capitale économique du Maroc de l’asphyxie automobile.

Il faudra bien ces sept lignes pour espérer voir les casablancais commencer à laisser leur voiture au garage. Aujourd’hui, avec un pouvoir d’achat en hausse, l’automobile reste plus que jamais le signe d’ascension sociale.
Olivier Cognasse, à Casablanca   

Le Maroc roule électrique
A l’inverse du tram, le réseau de bus de Casablanca est dans un état calamiteux. La RATP avait fourni la ville en vieux bus. Aujourd’hui, elle détient 12% du capital de l’entreprise qui exploite ce réseau et « regardera sans doute » l’appel d’offres qui devrait être lancé en 2019 par Casa Transports. Mais il faudra comme dans la plupart des grandes villes marocaines songer à renouveller le parc, ce que fait par exmple l’espagnol Alsa à Marrakech. Dans un pays qui va accueillir la COP22 en novembre, difficile de ne pas penser à des bus non polluants. Lors de sa visite en Chine, la semaine passée, le roi Mohammed VI a signé de nombreux accords dont l’implantation d’une usine de bus électriques par le constructeur chinois Yangtse. Et le transport propre peut aussi être associé aux énergies renouvelables. Selon la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) , un appel d‘offres est en cours pour alimenter avec des éoliennes la future ligne à grande vitesse qui doit relier début 2018 Tanger à Casablanca . Un des candidats serait la Compagnie du Vent.

Source : http://www.usinenouvelle.com/article/maroc-ca-roule-pour-la-ratp-a-casablanca.N392052

 

 

ALGERIE

Ce n’est pas la déclaration en soi de l’ambassadeur Français à propos de la délivrance des visas qui est importante, mais l’exploitation qui en est faite et pour quels desseins ?

Retenons un raisonnement simple, si cela peut aider à mettre un terme à cette polémique. Les motifs d’aller en France et solliciter un visa sont majoritairement des visites de familles d’immigrés pour une multitude de raison, entre autre, un proche parent sur place. Il se trouve précisément que la communauté kabyle en France représente, à elle seule, les 2/3 du total des algériens en France, soit en pourcentage , approchant les 70%.

Quoi de plus normal, sinon à dire que les visas  délivrés par le consulat de France  sont quasi proportionnels à la communauté kabyle en France.

Massine Tacir  Edito

 

Propos de l’ambassadeur de France sur “la Kabylie”/”Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ?”

Le FFS, l’un des partis les plus emblématiques de l’opposition algérienne, réagit à la polémique enclenchée par les propos de l’ambassadeur de France au sujet des visas délivrés au profit des habitants de la “Kabylie”. Selon Chafaâ Bouaiche, le président du groupe parlementaire du FFS à l’APN, a affirmé sur page Facebook que “l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a bel et bien déclaré, lors d’une cérémonie organisée, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que 60% des visas français accordés aux Algériens ont été délivrés pour les habitants des wilayas de Tizi-ouzou et Béjaia et 50 pc des visas d’études sont également délivrés aux demandeurs de ces deux wilayas “.

D’après Chafaâ Bouaiche,  “Des parlementaires du FFS ont pris part à la cérémonie”. A en croire ce témoignage, Ramtane  Lamamra, le ministre des Affaires Etrangères, n’auraient donc pas réagi à des “propos infondés” comme l’affirme, pour sa part, l’ambassade de France. “On s’interroge pourquoi de tels propos en ce moment précis ? Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ? Ces propos ne rentrent-ils pas dans la stratégie de la séparation de la Kabylie de l’Algérie ? Juste des interrogations”, assure enfin le président du groupe parlementaire du FFS.

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/le-ffs-sinterroge/

INTERNATIONAL

La tentation de l’argent n’est pas l’apanage des seuls pays en voie  développement ou émergents car, pour qu’ils soient corrompus , ils leur faut un corrupteur et, pour cela, l’art et la manière est sans conteste l’œuvre des pays développés qui, pour décrocher des contrats juteux, font volontiers la passe d’une telle moralité.

La corruption l’est aussi en occident, subtilement utiliser pour financer des partis politiques, des congrégations, des lobbys ou des organismes qui sont philanthropique pour les uns et misanthropique pour les autres.

Massine Tacir  Edito

 

 

Sommet anti-corruption: des avancées sur la transparence, moins sur les paradis fiscaux

Par AFP (mis à jour à )
Le Premier ministre britannique David Cameron lors du sommet international sur la lutte contre la corruption à Londres, le 12 mai 2016Zoom
Le Premier ministre britannique David Cameron lors du sommet international sur la lutte contre la corruption à Londres, le 12 mai 2016 Photo PAUL HACKETT. AFP
Une cinquantaine de pays ont promis jeudi à Londres de renforcer la lutte anti-corruption, à l’image du Royaume-Uni qui a pris des mesures contre l’argent sale dans l’immobilier, les ONG regrettant néanmoins le manque de progrès contre les paradis fiscaux.

«Nous chercherons à dévoiler la corruption où qu’elle se trouve, et à poursuivre et sanctionner tous ceux qui la commettent, la facilitent ou en sont complices», stipule la déclaration finale publiée à l’issue du sommet.

Parmi les signataires figurent les représentants d’une cinquantaine de pays, dont les présidents afghan Ashraf Ghani et nigérian Muhammadu Buhari, ou le secrétaire d’État américain John Kerry.

Les termes employés dans cette déclaration sont «étonnamment fermes» au regard du nombre de signataires, s’est réjouie Maggie Murphy, une responsable de l’organisation anti-corruption Transparency International, en s’interrogeant toutefois sur les mesures concrètes qui en découleront.

Car au-delà de cette déclaration d’intention, ce sont surtout les promesses faites par les pays à titre individuel qui ont été saluées par les ONG.

-Registres publics-

Régulièrement pointé du doigt pour sa complaisance envers ses propres paradis fiscaux, le Royaume-Uni a ainsi annoncé que «les entreprises étrangères qui possèdent ou veulent acheter un bien au Royaume-Uni devront désormais révéler le nom du véritable propriétaire».

Cette initiative a été suivie par cinq autres pays: la France, l’Afghanistan, le Kenya, le Nigeria et les Pays-Bas, tandis que six autres ont promis d’explorer cette possibilité.

La France s’est engagée à aller encore plus loin en mettant en place pour les trusts ces mêmes registres permettant d’identifier les bénéficiaires effectifs des sociétés offhore.

Le sommet, auquel ont participé le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, intervenait un peu plus d’un mois après les révélations des «Panama Papers», qui ont mis au jour l’utilisation à grande échelle de sociétés offshore permettant de placer des actifs dans des territoires opaques, et choqué l’opinion publique.

Le Royaume-Uni lui-même est critiqué pour le manque de transparence de ses territoires d’outre-mer: sur les 214.000 entreprises représentées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca, au cœur du scandale des «Panama Papers», plus de la moitié sont domiciliées dans les îles Vierges britanniques.

Celles-ci n’étaient pas représentées à Londres, pas plus que le Panama.

La crédibilité de David Cameron en tant qu’hôte du sommet a également été mise a mal par le fait qu’il a été personnellement éclaboussé par les «Panama Papers» puisqu’il a dû admettre qu’il avait détenu des parts dans la société offshore de son père, décédé en 2010.

Très attendue, la mesure sur les registres publics annoncée par M. Cameron vise d’abord les quelque 100.000 logements en Angleterre et au Pays de Galles, dont 44.000 rien qu’à Londres selon les chiffres officiels, qui sont détenus actuellement par des sociétés offshore.

Outre l’immobilier, Londres a annoncé la mise en place d’un échange automatique d’informations sur les registres avec la plupart de ses territoires outre-mer et des dépendances de la Couronne. Ainsi que la création d’un centre international d’enquête anticorruption basé à Londres.

-Un «anti-douleur» au lieu d’une «opération»-

Par ailleurs, treize pays, dont l’Afghanistan, l’Italie, la France et les Etats-Unis, se sont engagés à mettre en place de nouveaux critères dans l’attribution des marchés publics.

L’Australie et le Nigeria figurent en outre dans un groupe de 19 pays ayant promis d’améliorer la transparence quant aux achats de pétrole, gaz et dans le secteur minier.

A l’issue du sommet, Robert Palmer, de l’ONG Global Witness, a applaudi «un pas en avant». «Mais la plus grande pièce du puzzle manque toujours: que les paradis fiscaux montrent patte blanche», a-t-il déclaré à l’AFP.

«Les fraudeurs pourront toujours dormir tranquilles ce soir», a également grincé Susana Ruiz, responsable des questions de fiscalité au sein de l’ONG Oxfam.

Les annonces de M. Cameron «risquent d’être éclipsées par le fait que le Premier ministre ait manqué à sa promesse de 2013 de lever le voile du secret sur les paradis fiscaux britanniques», a dit Mark Goldring, directeur général d’Oxfam pour le Royaume-Uni.

«Si la corruption est un cancer, alors ce sommet n’aura fait qu’apporter un anti-douleur, quand une opération chirurgicale lourde est nécessaire», a-t-il résumé.

Pour le ministre français des Finances Michel Sapin, «il y a parfois des sommets qui ne sont pas concrets dans leurs conclusions mais très efficaces pour faire en sorte que le mouvement soit accéléré».

AFP

Source : http://www.liberation.fr/planete/2016/05/12/sommet-anti-corruption-des-avancees-sur-la-transparence-moins-sur-les-paradis-fiscaux_1452200

MAURITANNIE

Une juste rémunération  méritée pour une Mauritanie  qui a besoin d’argent , comme tous les pays de la région, pour financer des projets sociaux au profit de sa population, pour peu que les contractants respectent bien leur quota respectif.

Massine Tacir – Edito

 

UE-Mauritanie: nouvel accord de pêche d’une durée de 4 ans

Session plénière Communiqué de presse – Pêche10-05-2016 – 12:22 

Les navires européens pourront pêcher des crevettes, des poissons démersaux, des thons et de petits poissons pélagiques dans la zone économique exclusive mauritanienne, selon un nouvel accord de pêche UE-Mauritanie d’une durée de quatre ans approuvé en session plénière mardi. En retour, l’UE verserait 59,125 millions d’euros par an à la Mauritanie – 55 pour les totaux admissibles des captures et 4,125 pour soutenir le développement de la politique de pêche par secteur de la Mauritanie.

Ce nouveau protocole de pêche, adopté par 585 voix pour, 41 voix contre et 41 abstentions, fait suite à l’expiration de celui prévu pour la période 2012-2014. Il a été signé le 16 novembre 2015 et s’applique de manière provisoire depuis cette date. La plupart des navires européens qui pêchent dans les eaux mauritaniennes sont espagnols, italiens, portugais, français, allemands, lettons, lituaniens, néerlandais, polonais, britanniques ou irlandais.

Contexte

Le premier accord de pêche avec la Mauritanie remonte à 1989 et une série d’autres accords ont été signés depuis pour permettre aux navires européens de pêcher dans les eaux mauritaniennes. L’accord de partenariat actuel est entré en vigueur en 2006 et a été renouvelé pour une période de deux ans en 2012, expirant fin 2014. Après de longues négociations, l’UE et la Mauritanie ont paraphé un nouveau protocole le 10 juillet 2015.

 Le 12 avril, le Parlement s’est prononcé sur une résolution concernant la dimension extérieure de la politique commune de la pêche (PCP), affirmant que l’accord de pêche UE-Mauritanie devrait servir d’exemple en matière de transparence et d’exécution. Selon les députés, les dispositions relatives à la transparence du protocole le plus récent avec la Mauritanie – qui prévoient de publier tous les accords avec des États ou entités privées octroyant à des navires étrangers l’accès à sa zone économique exclusive – devraient être incluses dans l’ensemble des accords de partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD).

 Procédure: approbation (protocole)  REF. : 20160504IPR25766

Source : http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20160504IPR25766/UE-Mauritanie-nouvel-accord-de-p%C3%AAche-d%E2%80%99une-dur%C3%A9e-de-4-ans

 

FRANCE

Polémiquer, Polémiquer, il restera toujours quelque chose !

Le jour ou on appliquera des lois aussi protectrices pour les musulmans et l’Islam  qu’elles le sont pour les juifs , il y aura  peut être moins de cris « au loup ».

Massine Tacir – Edito

 

 

Marseille : 6 mois de prison avec sursis pour l’enseignant juif qui avait inventé son agression

 

L'enseignant juif accusé d'avoir inventé une agression antisémite à Marseille a écopé de six mois avec sursis.
L’enseignant juif accusé d’avoir inventé une agression antisémite à Marseille a écopé de six mois avec sursis. AFP / Boris Horvat

Le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) a condamné, jeudi, à 6 mois de prison avec sursis un enseignant juif accusé d’avoir inventé une agression antisémite, quelques jours après les attentats commis à Paris en novembre 2015.

 «La vérité, c’est qu’il n’a pas été agressé comme il le dit», a asséné le procureur André Ribes. Il souligne les doutes émis par toutes les personnes impliquées dans le dossier, pompiers, policiers, médecins, experts et insiste sur le sérieux de l’enquête menée par le parquet dans le contexte tendu après les attentats parisiens.

«Je n’ai jamais vu des blessures réelles à l’arme blanche comme celles-là», a encore lancé le représentant du ministère public, évoquant des problèmes conjugaux comme possible mobile du mensonge de l’enseignant. Devant le tribunal, ce dernier a maintenu sa version des faits, assurant n’avoir rien inventé.

Le 18 novembre, Sylvain Tsion Saadoun, 57 ans, qui enseigne l’histoire-géographie à l’école juive Yavné, avait affirmé avoir été agressé au couteau par trois hommes en scooter à quelques centaines de mètres de son domicile alors qu’il se rendait à la synagogue. Le professeur avait abondamment relaté sa supposée agression devant les médias, aux côtés de responsables de la communauté juive marseillaise, n’hésitant pas à montrer son abdomen et ses avant-bras striés de blessures superficielles. «Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai réellement été agressé», a-t-il déclaré, jeudi, à des journalistes avant le début de son procès. «On vient chercher la vérité, la relaxe», a ajouté son avocate Karine Sabbah.

Conforme aux réquisitions

L’enseignant avait ému l’opinion en racontant à la presse son histoire. «Ils m’ont demandé si j’étais juif ou musulman. Et, quand j’ai dit que j’étais juif, ils se sont rués sur moi et m’ont jeté à terre, en me disant qu’ils allaient me faire souffrir et me tuer», avait t-il raconté alors. Il avait affirmé avoir été «tailladé avec deux couteaux», précisant que ses agresseurs, «âgés d’une vingtaine d’années», lui avaient montré une photo de Mohamed Merah et un tee-shirt de Daech (acronyme arabe de l’EI) tout en filmant la scène. L’affaire avait alors pris des proportions dans les médias, des élus montant au créneau pour dénoncer un acte antisémite.

L’agression supposée de Sylvain Tsion Saadoun, au lendemain de celle d’une jeune musulmane voilée à la sortie d’une bouche de métro marseillaise, avait suscité une vague d’indignation. Début janvier 2016, après des violences avérées sur un autre enseignant juif marseillais, le président du consistoire de la ville avait même conseillé à ses coreligionnaires de ne plus porter la kippa en ville. Ce que la majorité des fidèles avaient refusé.

Mais, fin février, l’affaire sentait mauvais pour l’enseignant, soupçonné d’avoir inventé cette histoire. Un expert judiciaire de Bordeaux avait conclu que les découpes sur les vêtements de l’enseignant et ses lésions «ne pouvaient pas correspondre». Il retenait une hypothèse d’automutilation comme «l’explication la plus logique».

L’enseignant avait alors été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour dénonciation mensongère. Le tribunal a donc suivi les réquisitions du procureur qui avait réclamé 6 mois de prison avec sursis.

LIBYE

La soif du pouvoir si elle n’est pas motivée pour le bien de tous les libyens, est sujette à échec d’autant si elle n’atténue pas la  souffrance  d’une population meurtrie depuis plus de 5 ans.

Il reste à conjuguer toutes les forces libyennes, malgré  leur différence ,afin de réduire à néant le proclamé Etat Islamique, et retrouver un équilibre de toute la composante du peuple libyen , aidés en cela,  par leur voisins immédiats et toute autre bonne volonté étrangère.

Massine Tacir – Edito

 

Réunion sur la Libye le 16 mai à Vienne

    TUNIS, 9 mai (Reuters) - Des discussions sur le soutien à apporter au nouveau gouvernement d'union libyen se tiendront à Vienne le 16 mai, a déclaré lundi le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni. 
    La réunion portera sur les efforts que mène la communauté internationale pour favoriser le retour de la stabilité en Libye, où deux gouvernements ont rivalisé pour le contrôle du 
pays depuis 2014, provoquant une situation chaotique qui a favorisé l'émergence du groupe Etat islamique dans une bande côtière autour de la ville de Syrte. 
    Les ministres des Affaires étrangères des pays de la région se retrouveront dans la capitale autrichienne, a indiqué le ministre italien sans dire plus précisément qui y participerait. 
Par le passé, les discussions sur la Libye ont inclus des responsables américains et européens, ainsi que des représentants des pays d'Afrique du Nord. 
    Les membres du gouvernement d'entente nationale dirigé par le Premier ministre Fayez Serraj et soutenu par les Nations unies sont arrivés à Tripoli voici un mois mais ils se heurtent aux vives réticences de la frange dure des deux factions rivales libyennes. 
    "Il y aura une réunion à Vienne le 16 mai pour soutenir le gouvernement Serraj et pour défendre la stabilité de la Libye",a dit Paolo Gentiloni, cité à Tunis dans un communiqué du 
ministère tunisien des Affaires étrangères. 
     
     
 
 (Tarek Amara; Eric Faye pour le service français)
Source :  http://www.boursorama.com/actualites/reunion-sur-la-libye-le-16-mai-a-vienne-4d4ffc5b7954ec09ae3d31a436705e09

TUNISIE

Le meilleur des tacticien de son temps, un berbère tunisien carthaginois, son père également berbère de Libye, ennemi irréductible des romains tout comme son père Hamilcar Barca , sa statut ne mérite t’elle pas de rester éternellement dans son Pays de naissance la Tunisie ?

Massine Tacir – Edito

 

Le célèbre buste d’Hannibal prêté par l’Italie à la Tunisie pour quelques semaines

Le célèbre buste d’Hannibal prêté par l’Italie à la Tunisie pour quelques semaines

Le département culturel auprès de la présidence de la République a organisé lundi 09 mai 2016 au Palais de Carthage l’exposition « Hannibal à Carthage » qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième session de la manifestation culturelle « Les rencontres de Carthage ». Cette manifestation a été faite en hommage au grand général et homme politique Carthaginois Hannibal.

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Le célèbre buste de marbre d’Hannibal, qui est la représentation la plus connue au monde du général Carthaginois, a été au centre de cette prestigieuse exposition. En effet, le buste a été retiré au musée  national archéologique de Naples spécialement pour l’occasion.

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Cette exposition a été suivie par une table ronde au cours de laquelle les historiens Mohamed Hassine Fantar, Lotfi Rahmouni et Abdelaziz Belkkhodja ont mis en lumière le parcours historique et les différentes caractéristiques de l’un des plus grands tacticiens militaires de l’Histoire.

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Ont pris part à cet événement prestigieux plusieurs personnalités politiques tunisiennes et étrangères dont notamment le président de la République Beji Cais Essebsi, la ministre de la Culture Sonia Mbarek, le ministre de l’Education Néji Jalloul, le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni, l’ambassadrice de l’Union Européenne Laura Baieza ainsi qu’un grand nombre d’ambassadeurs accrédités à Tunis . Cette cérémonie a été également marquée par une présence massive de personnalités culturelles tunisiennes et étrangères ainsi qu’un grand nombre de brillants élèves des différents lycées de la République Tunisienne. Ces derniers ont demandé à cette occasion de réviser les programmes scolaires et notamment le cours d’Histoire afin d’introduire une meilleure connaissance du grand chef militaire Carthaginois Hannibal.

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Il est à noter que le buste sera prêté pour une période de quelques semaines à la Tunisie. D’après nos sources, le buste sera exposé au Musée National de Bardo dans les quelques jours qui viennent. Des conférences et des tables rondes animées par de grands historiens tunisiens et étrangers seront organisées à cette occasion.

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MAROC

Pour le roi Mohammed VI, voyager chez ses amis africains de la France Afrique ou encore aux pays du golf , c’est à la fois business et farniente.
Mais, il en est d’une toute autre raison quant à ses voyages en Russie, Chine et Inde, c’est dire l’importance pour ce roi plutôt casanier et jouisseur de la belle vie de prendre son bâton de pèlerin pour de telles missions.
Le Maroc, dans son excès de mondialisation, a signé par moins de 54 marchés de « libres échanges » et accueilli également à l’excès des IDE, desquels le seul bénéfice tangible est celui de donner du travail à ses administrés.
A de rare exception, aucun des marchés ne se solde par un échange positif en faveur du Maroc en terme de balance commerciale qui a induit un déficit chronique de presque -26 milliards $/annuel .
Pis, en dépit de la sacro-sainte règle de l’indépendance économique qui consiste, à tout le moins, posséder en actions, une minorité de blocage, le Maroc n’a pas respecter cette règle.
A l’exception des sociétés de la famille royale, 70% des autres sociétés étrangères implantées au Maroc appartiennent à ces mêmes étrangers malgré le label de « sociétés marocaines ».
A cela s’ajoute de, surcroit , le problème du Sahara occidental dont il sera de plus en plus difficile de s’attirer des soutiens, tant la pression de l’ONU tend à l’exigence de l’application de la légalité internationale malgré le soutien Français et Espagnol qui se contentent de dire que la » proposition d’autonomie du maroc » est « CREDIBLE » mais sans avaliser pour autant l’administration effective du Sahara Occidental par le Maroc, au risque de se mettre en contradiction avec les résolutions de l’ONU.
Massine Tacir – Edito
Diplomatie : Le Maroc joue la carte d’un monde multipolaire

Le Maroc s’ouvre sur de nouveaux partenaires stratégiques. Le royaume évite ainsi de mettre tous ses œufs dans le même panier et s’adapte au changement qui est en entrain de s’opérer sur la carte des alliances internationales.

Visite du roi Mohammed VI en Chine en mai 2016 (Photo : MAP)

Le Maroc continue la diversification de ses partenariats stratégiques. Après l’Inde, la Russie, le royaume a mis le cap sur la Chine. Le royaume s’inscrit ainsi modestement dans l’édification d’un monde multipolaire. Sur ce point les intérêts marocains et ceux des trois puissances mondiales, que Mohammed VI a visitées durant les douze derniers mois, se rejoignent.

Rabat, New Delhi, Pékin et Moscou partagent en effet cette même vision stratégique même si chacun est animé par ses propres calculs politiques et économiques. Ce qui est déjà un grand acquis pour un pays de la taille et avec les ressources du Maroc à la quête d’une place et d’un rôle sur la scène internationale.

Redoubler d’efforts

Néanmoins, il faut garder les pieds sur terre. S’attendre à un ralliement immédiat de la part de la Chine, de la Russie et de l’Inde sur la position du Maroc sur la question du Sahara occidental, n’est pour l’instant pas très réaliste. Il faudra du temps aux décideurs politiques de ces pays pour réajuster leurs positions, notamment pour Moscou et New Delhi, et les convaincre d’adopter une neutralité positive sur le dossier comme l’Espagne depuis le printemps 2004.

L’abstention de la Russie lors du vote au Conseil de sécurité de la résolution 2285 sur le Sahara occidental est à cet égard plein d’enseignements pour la diplomatie marocaine afin qu’elle redouble d’efforts. Il faudra également que l’Etat pense à concéder la réalisation de grands projets aux sociétés des trois pays.

Cette approche politique visant à nouer de nouveaux partenariats stratégiques avec la Chine, l’Inde et la Russie est à même de permettre au Maroc de supporter la pression qu’exercent sur lui ses alliés traditionnels comme l’Union européenne et les Etats-Unis sur les questions des droits de l’Homme et la gouvernance locale. Elle représente une issue de secours en cas de détérioration de ses liens avec l’UE et Washington.

Et la perspective de la détérioration des relations avec certains alliés n’est pas à écarter. Sur l’ensemble des Vingt-huit, le royaume ne peut compter que sur le soutien de la France et l’Espagne. Et les Etats-Unis pourraient bientôt être balayés par une vague de conservatisme et de repli sur soi baptisée Donald Trump.

Source : http://www.yabiladi.com/articles/details/44527/diplomatie-maroc-joue-carte-d-un.html

…Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/44527/diplomatie-maroc-joue-carte-d-un.html

ALGERIE

Des enfumades dans l’Oranaie au début de la colonisation de 1832 , les massacres de Sétif, Guelma et Kerrata  du 8 mai 1945, l’usage à outrance du napalm pendant la guerre d’indépendance de 1954-1962 et  ses tortures, par cette France qui se prévaut des droits de l’homme et du citoyen, se n’est pas seulement les algériens  qui dénoncent ces actes génocidaires mais les citoyens français et ONG  doivent s’unir, pour que justice soit faite, ne serait-ce que pour l’équité.

Les occidentaux se glorifient de justice pour condamner les autres mais, se gardent bien d’appliquer à eux mêmes cette justice au prétexte fallacieux de « dommages collatéraux »; une couleuvre difficile à avaler par les gamins du Liban, d ‘Irak, de Somalie, de Libye et ceux de Syrie.
Massine Tacir – Edito
Abdelkader Bensalah qualifie les massacres du 8 mai 1945 de « véritable génocide »
20:26  mercredi 11 mai 2016 | Par Riyad Hamadi | Actualité

Abdelkader Bensalah - TSA

Abdelkader Bensalah, président du Sénat (© NewPress)

Les massacres du 8 mai 1945 commis par la France en Algérie «sont l’un des crimes les plus barbares perpétrés contre le peuple algérien et contre l’humanité tout entière », a déclaré ce mercredi 11 mai le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah.

Les massacres du 8 mai 1945 «sont véritablement l’un des pires crimes perpétrés contre notre peuple et contre l’humanité tout entière », a déclaré M. Bensalah dans une allocution d’ouverture d’une journée d’étude sur ces événements douloureux, rapporte l’agence APS.«Ces massacres sont un véritable génocide et nous n’exagérons rien en disant cela », a-t-il ajouté.

Source : http://www.tsa-algerie.com/20160511/abdelkader-bensalah-qualifie-massacres-8-mai-1945-de-veritable-genocide/

NTERNATIONAL

C’est  cette souveraineté du peuple qu’il faut hisser de plus en plus pour souligner le vrai choix démocratique citoyen.

Après OBAMA, ce noir américain qui accède à la présidence Américaine, voila qu’un SADIK KHAN, Pakistanné d’origine et MUSULMAN de confession qui « s’accapare » la magistrature de LONDRES, la ville Anglaise au 9.000.000 d’âmes.

C’est dire que le citoyen, rassasié des dogmes politiques des uns et des menaces xénophobes des autres, a fait son choix serein, sur la base de l’ équité citoyenne simplement.

Un exemple à méditer, car cela vaut la peine, race ou religion n’a jamais était un obstacle à la compétence quelque soit le domaine.

Massine Tacir

Ce que révèle l’élection de Sadiq Khan à la mairie de Londres


Crédits photo : PAUL HACKETT/REUTERS

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres, est devenu le premier maire musulman d’une grande capitale occidentale. Essayiste française, Laetitia Strauch-Bonnart habite à Londres. Elle décrypte les raisons d’une victoire très symbolique.

Laetitia Strauch-Bonart a été chercheuse dans un think tank français. Elle vit à Londres où elle prépare un PhD en histoire sur les penseurs conservateurs et les questions morales après 1945. Vous avez dit conservateur? est son premier essai.


Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres est devenu le premier maire musulman d’une grande capitale occidental. Cela est-il un symbole important en Grande-Bretagne?

Laetitia Strauch Bonnart: Cette victoire reflète le profond changement démographique qui s’est opéré en Grande-Bretagne et surtout à Londres depuis les dernières décennies, puisque les musulmans représentent aujourd’hui 12,4% de la population de la capitale, une proportion qui croît d’ailleurs bien plus vite que celle des autres communautés.

Cependant, le fait même de se concentrer sur l’identité religieuse de Khan pose problème: c’est réduire la politique à une «politique d’identités», où l’origine et l’appartenance comptent davantage que les programmes politiques. C’est aussi penser que les électeurs se déterminent en fonction de ces identités, alors que la victoire de Khan a certainement d’autres facteurs, à commencer par la faiblesse de son principal opposant conservateur, Zac Goldsmith. En réalité, dans les derniers mois, la focalisation du débat électoral sur les questions d’origine, voulue ou non, a empêché d’évoquer les vraies questions importantes pour la ville, à commencer par l’immobilier et le manque criant de logements pour une population en constante croissante. Aucun des candidats principaux, que ce soit Khan ou Goldsmith, n’a proposé le semblant d’une solution crédible à ce sujet!

Sadiq Khan est le fils d’un conducteur de bus pakistanais. Ses origines culturelles et sa religion ont-elles joué un rôle dans cette élection? Lequel?

En effet, elles ont joué un rôle, même s’il reste difficile à quantifier. Il est impossible de ne pas être sensible à l’histoire de Khan, qu’on partage ou non ses idées: fils d’un conducteur de bus pakistanais, il a grandi dans une council house (un HLM) et fait son chemin dans l’école d’Etat, gratuite, jusqu’à devenir avocat spécialiste des droits de l’homme. Sa «success story» est exemplaire. Ensuite, la campagne de Khan a elle-même énormément mis l’accent non seulement sur son origine sociale, mais aussi religieuse. Ses prospectus ont parfaitement joué sur ce registre, et ont fait pleurer dans les chaumières comme il se doit. Et je dis cela sans condescendance: je suis la première, à la vue de ces prospectus, à avoir admiré le parcours et l’homme, et senti la force de la méritocratie à l’œuvre… On voit ici la puissance du storytelling moderne. En face de Khan, vous trouviez un conservateur, fils de milliardaire – les commentateurs sceptiques ne manquent pas de le rappeler dès qu’ils le peuvent -, formé à Eton, l’école privée la plus emblématique, arborant toujours le même costume bleu distingué, sa «classe» se lisant sur son visage et dans le moindre de ses gestes. Deux images du Royaume-Unis se sont opposées dans cette bataille, jusqu’à la caricature.

Sauf qu’on ne peut pas fonder son choix politique, à mon sens, sur ces seuls éléments. Or curieusement, l’origine semble avoir aujourd’hui un effet important sur les opinions des électeurs, et un effet en ciseaux: catalyseur de sympathie quand elle est modeste, elle est de plus en plus critiquée quand elle est aisée. Autrefois, l’appartenance à l’establishment aurait suffi pour faire élire Golsmith, et c’est une bonne chose que ce ne soit plus le cas, car en l’occurrence son programme n’était pas suffisamment solide. Cependant, ses origines ont clairement joué en sa défaveur, beaucoup lui reprochant simplement d’être fils de milliardaire. Pour plaire aujourd’hui, il vaut mieux un héritage de déshérité, une histoire personnelle faite de difficultés et d’ascension sociale. Qu’on trouve cela ridicule ou non, c’est l’esprit du temps, et Goldsmith n’est pas du bon côté!

Dans l’ensemble, cependant, les origines de Khan ont joué un rôle autant négatif que positif. Elles lui ont apporté du soutien et de la sympathie chez les électeurs et les médias de gauche ; dans le même temps, l’ «identitarisation» relative de cette élection a excédé beaucoup d’électeurs. De fait, le soupçon est toujours présent que la gauche joue trop sur les identités, et cela peut avoir des effets négatifs. Par exemple, une petite minorité, au sein du Labour, montre une certaine tolérance à l’égard de l’antisémitisme. Les récentes déclarations de Ken Livingstone, l’ancien maire de la ville, qui a fait de Hitler un sioniste, l’ont bien montré. Même si Khan a aussitôt condamné Livingstone, l’épisode a été dévastateur pour le Labour et a quelque peu nui à la campagne de Khan, d’autant qu’il y a dix ans, Khan et Livingstone avaient des opinions bien plus proches, notamment sur Israël. La politique identitaire est toujours à double tranchant.

Sadiq Khan a été accusé d’affinité avec les islamistes. Est-ce le cas? Ce soupçon a-t-il pu jouer en sa défaveur?

Il est très difficile de répondre à cette question. Les activités professionnelles de Khan – il était avocat spécialiste des droits de l’homme – l’ont, dit-il, mené à côtoyé des représentants de l’islam radical, voire à dialoguer avec eux lors de débats. Mais comment distinguer ses obligations professionnelles d’une possible tolérance indue?

On observe surtout un changement d’attitude depuis dix ans. En 2004, il a par exemple participé, en tant que candidat à la députation pour le Labour, à une conférence avec cinq extrémistes islamistes, organisée par Friends of Al-Aqsa, un groupe pro-palestinien qui a publié des travaux du révisionniste (selon les termes du Guardian) Paul Eisen. A cet événement, les femmes devaient emprunter une entrée distincte des hommes! La même année, président des affaires juridiques du Muslim Council of Britain, il a participé à la défense de l’intellectuel musulman Dr Yusuf Al-Qaradawi et nié le fait que celui-ci soit un extrémiste. Il est pourtant l’auteur d’un livre, The Lawful and Prohibited in Islam, où il justifie la violence domestique à l’égard des femmes et soutient les opérations martyres contre les Israéliens.

Cependant, pendant la campagne électorale, Khan n’a cessé de condamner l’extrémisme, et demandé la suspension de Livingstone après ses remarques antisémites. Il est aussi haï par certains radicaux car il soutient le mariage gay. Ce changement d’attitude est-il pure tactique ou est-il sincère? Inversement, sa supposée proximité ancienne avec certains radicaux était-elle sincère, où là encore tactique? Dans tous les cas, je ne crois pas que Khan cautionne l’extrémisme. En revanche, il représente une voix assez commune à gauche – surtout dans ce que j’appelle «la gauche du ressentiment» représentée par Corbyn, que Khan a d’ailleurs soutenu en septembre dernier pour son élection à la tête du Labour: celle qui consiste à expliquer les attitudes des extrémistes et des terroristes par la seule et unique faute de l’Occident. Ainsi en 2006, élu député, Khan était l’un des signataires d’une lettre au Guardian qui attribuait la responsabilité des attentats terroristes – comme celui du 7 juillet 2005 à Londres – à la politique étrangère britannique, notamment son soutient à Israël. Cette position et l’ambiguïté passée de Khan ont forcément créé un soupçon en sa défaveur.

Londres est-elle la ville du multiculturalisme heureux?

Oui et non! Tout dépend ce que vous entendez par multiculturalisme. Si vous pensez à la diversité des nationalités représentées à Londres, il y a en effet quelque chose d’admirable dans cette ville et sa capacité à faire vivre ensemble des personnes d’origines différentes.

Mais quand on parle multiculturalisme en Europe aujourd’hui, on le prend dans un sens plus politisé, celui de la complexe relation entre la population d’origine, chrétienne ou athée à coloration chrétienne, et les populations plus ou moins récentes de confession musulmane. En Grande-Bretagne, en apparence, tout se passe bien. Les musulmans modérés sont tout à fait intégrés. Ce qui est assez problématique – comme dans d’autres villes européennes -, c’est l’existence de quartiers entiers où le séparatisme identitaire est visible. C’est le cas dans l’Est de London, notamment dans le borough de Tower Hamlets. 30% de la population y est musulmane, concentrée dans des council houses. En 2014, l’ancien maire, Lutfur Rahman, a été limogé après des soupçons de fraude et de favoritisme communautaire. A Tower Hamlets, beaucoup de femmes sont voilées de pied en cap, suivies de près par leurs maris. La difficulté qui en découle est à la fois anecdotique et majeure: vous ne pourriez pas, si vous en aviez envie, engager la conversation avec elles, car ce voile crée une barrière. Situation rare en France, elle est très fréquente ici. Et pourtant ce quartier abrite l’une des meilleures universités de Londres, Queen Mary University, qui brasse des étudiants du monde entier. Les populations se côtoient donc sans se parler, sans se connaître. Difficile d’y voir un multiculturalisme heureux – ni malheureux d’ailleurs: c’est bien plutôt un multiculturalisme de l’indifférence.

L’insécurité culturelle que traverse la France est-elle aussi une réalité en Grande-Bretagne?

Les Britanniques ne parleraient jamais, comme nous le faisons, d’ «insécurité culturelle». A mon sens, l’insécurité culturelle à la française vient autant du sentiment d’une menace extérieure que d’une perte de confiance dans notre propre modèle. Les Britanniques, malgré la présence de cette «gauche du ressentiment», sont moins enclins au dénigrement de soi. Ensuite, leur interprétation des faits diverge de la nôtre. Beaucoup de Britanniques ne voient aucun mal à la séparation que je viens de vous décrire – pour eux, il s’agit simplement de l’expression de la volonté de certains musulmans attachés à leurs traditions. Tant qu’ils respectent la loi, pourquoi leur en vouloir? Pendant longtemps, la mise en garde vis-à-vis d’une supposée trop faible intégration des musulmans est restée l’apanage des conservateurs britanniques les plus traditionalistes.

Le multiculturalisme commence cependant à perdre de son lustre. Deux séries d’affaires retentissantes, depuis 2014, ont bouleversé le pays: d’abord celle du «Trojan Horse» en 2014 et 2015, où furent découvertes des tentatives concertées de mettre en œuvre, dans plusieurs écoles de Birmingham, une philosophie et des pratiques islamistes ou salafistes.

Pire, on a mis a jour dans les dernières années de nombreux cas d’abus sexuels sur mineurs, perpétrés par des «gangs» dont les membres étaient d’origine musulmane. Ce fut le cas à Rotherham entre 1997 and 2013, où 1400 jeunes filles ont été violées. Cinq hommes d’origine Pakistanaise ont été condamnés. On a découvert des horreurs similaires à Rochdale, Derby et Telford. Le cas le plus récent est celui d’Oxford, où un groupe de sept hommes, entre 2006 et 2012, a exploité sexuellement 300 mineures, avec une violence parfois épouvantable.

La multiplicité des cas est frappante. Surtout, tous les membres des gangs étaient à chaque fois d’origine musulmane, et les jeunes filles – âgées parfois de 12 ans – blanches. C’est pourquoi depuis 2014, date où les premiers rapports officiels ont été publiés, on s’interroge sur une éventuelle motivation ethnique des agresseurs. Par ailleurs, dans de nombreux cas, on a constaté que la police et les conseils locaux avaient tardé à prendre au sérieux les plaintes des victimes, quand ils ne leur riaient pas tout simplement au nez. Aujourd’hui, les autorités émettent sérieusement l’hypothèse que cette timidité et ce déni pourraient provenir de la crainte de la police et des conseils locaux de se voir, à l’époque, accusés de racisme. Ces épisodes sont absolument dramatiques, et en même temps, ils sont peut-être le début d’une prise de conscience salutaire que la tolérance multiculturelle s’est muée, dans certains cas, en aveuglement.

Source : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/05/06/31001-20160506ARTFIG00281-ce-que-revele-l-election-de-sadiq-khan-a-la-mairie-de-londres.php

LIBYE

Une coalition libyenne, composée de tous les acteurs  Islamistes, armée régulière et autres groupes armés de Libye, tous unis pour combattre et anéantir le génocidaire présumé Etat Islamique, sera, en cas de réussite, un préambule pour la crédibilité d’une libye en passe de recouvrer un temps soit peu, le chemin de la paix et le soulagement d’un peuple meurtri.

Une initiative qui, avec le concours des pays frontaliers tel que l’ Algérie, la Tunisie et l’ Egypte,  pour bloquer ses tentatives de sortie hors Libye contribuerait à la réussite de l’ opération.

Massine Tacir pour Yakaledire.com

LIBye La bataille de Syrte

Par Célian Macé

Offensive. L’assaut contre le bastion de l’Etat islamique est imminent. Mais le nouveau Premier ministre devra unifier les camps en présence s’il veut asseoir sa légitimité

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La «Syrte inhospitalière»de l’Enéide est devenue le centre de toutes les attentions. Tenue depuis plus d’un an par les hommes de l’Etat islamique, la cité d’origine de Muammar al-Kadhafi est soudainement convoitée par tous les acteurs de la crise libyenne. Située au centre du pays, elle est au carrefour des zones d’influences. A l’Ouest, depuis plusieurs jours, des convois de troupes du remuant général Haftar s’en approchent. A l’Est, les brigades de Misrata, elles, campent à une centaine de kilomètres de la ville depuis déjà des mois. L’assaut semble imminent. Mais qui lancera la bataille ? Et qui y participera ? «Chaque groupe armé sait que celui qui prendra Syrte en retirera des dividendes politiques, commente Ali Bensaâd, chercheur résident à l’Ecole française de Rome (lire aussi page 14).Chasser l’Etat islamique, c’est un grand réservoir de crédibilité aux yeux de l’Occident et des Libyens eux-mêmes.»

S’il parvient à unifier les combattants des camps jusque-là opposés pour affronter les jihadistes, le nouveau Premier ministre libyen soutenu par la communauté internationale, Faïez el-Serraj, aura un puissant symbole à brandir pour asseoir son autorité encore très fragile. «Je doute fort qu’il y parvienne, prévient toutefois Virginie Collombier, directrice d’une unité de recherche sur la Libye au Centre Robert-Schuman. Chaque groupe veut montrer qu’il est capable d’agir seul.»

L’offensive peut ainsi être une «chance immense»pour la reconstruction de la Libye, comme un désastre si elle rallume la querelle entre l’Est et l’Ouest. Mardi, des affrontements ont justement éclaté près de la ville de Zillah, à 200 kilomètres au sud de Syrte, entre… l’armée du général Haftar et le camp de Misrata. Chaque groupe tient à jouer sa carte dans la future bataille : tour d’horizon des intérêts de chacun des protagonistes.

Célian Macé

Source :  http://www.liberation.fr/planete/2016/05/05/libye-la-bataille-de-syrte_1450757

INTERNATIONAL

COREE DU NORD

Drôle de pays que l’on nous décrit despote, peuple affamé et j’en passe.

Mais d’où tire t-il cette avance technologique, cette maitrise du nucléaire et surtout par quelle financement sachant que , nous dit-on , un pays fermé et inaccessible par l’extérieur ?

Massine Tacir

 

Corée du Nord : 5 questions sur la bombe atomique de Kim Jong-un

Corée du Nord : 5 questions sur la bombe atomique de Kim Jong-un

Missiles nord-coréens, lors d’un défilé militaire sur la place Kim Il-sung, le 10 octobre 2015 à Pyongyang. Photo officielle. (KNS/KCNA/AFP)

Selon certains experts, Pyongyang pourrait bientôt être en capacité de projeter un engin plus puissant que celui qui a détruit Hiroshima à des centaines, voire des milliers de kilomètres.

Kim Jong-un, l’homme le plus dangereux de la planète

1Comment la Corée du Nord s’est-elle procuré la bombe ?

On ne sait pas avec certitude comment les ingénieurs nord-coréens sont parvenus à découvrir les premiers plans de la bombe… Grâce aux Chinois ? Aux Pakistanais ? Beaucoup de spécialistes pensent que Pyongyang a reçu l’aide du réseau du père de la bombe pakistanaise Abdul Qadeer Khan qui a reconnu s’être rendu une dizaine de fois en Corée du Nord notamment pour vendre les plans de centrifugeuses, les machines à enrichir l’uranium.

2De quel arsenal dispose Pyongyang ?

Selon les services de renseignement de Séoul, la Corée du Nord disposerait d’une quinzaine de bombes rustiques. Ce qui inquiète les spécialistes est l’avancée du programme balistique de Pyongyang. En février 2016, ses ingénieurs sont parvenus à mettre sur orbite un prétendu satellite de communication. En fait, il s’agissait du test d’un missile de longue portée (photo ci-dessous). Un premier avait déjà réussi en 2012. Reste à savoir quand les chercheurs parviendront à installer au bout d’une telle fusée une tête suffisamment petite et légère pour être projetée à des milliers de kilomètres.

Cette tête miracle ne peut être qu’une bombe dite à hydrogène. Les ingénieurs nord-coréens sont-ils capables de mettre au point une bombe H ? Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la Recherche stratégique :

« Personne ne le sait avec certitude. Le dernier essai, en janvier, le quatrième réussi depuis 2006, a été fait à une profondeur telle que les capteurs n’ont pas pu ‘renifler’ les gaz rares avec précision. »

Bien que le régime affirme avoir réussi à faire exploser ce jour-là une bombe H, il semble que l’engin testé était une arme à fission « boostée » : une arme atomique classique mais beaucoup plus puissante.

3Comment est financé le programme militaire ?

La Corée du Nord n’est toujours pas totalement électrifiée, et une partie de son peuple souffre de malnutrition, mais « Kim 3 » investit des fortunes dans ce plan fou. Pour trouver des devises, tous les moyens sont bons : de l’exportation de travailleurs au trafic de drogue synthétique en passant par l’ouverture de restaurants à l’étranger.

 La Corée du Nord sur le pied de guerre : l’escalade jusqu’où ?Le 6 mai, Kim Jong-un réunira le 7e congrès du Parti des Travailleurs, l’organe du pouvoir. Il entend s’y faire consacrer « Leader suprême » et installer sa dictature personnelle. Ce sera le début de l’ère Kim Jong-un. Certains prédisent alors un apaisement, des réformes économiques pour mieux nourrir le peuple. D’autres parient sur une fuite en avant militaire – une confrontation avec la Corée du Sud et son protecteur américain.

4Kim Jong-un envisage-t-il de frapper ?

Son père était prêt à abandonner l’arme atomique : pour lui, elle était un instrument de négociation avec les Américains, notamment pour obtenir de l’aide alimentaire. Le fils la considère comme l’assurance-vie de son régime. Le journaliste Lee Jaehoon qui épluche ses discours pour le quotidien sud-coréen ‘The Hankyoreh’, explique :

« Il parle souvent de Kadhafi et de Saddam Hussein. Il répète : voyez ce qui arrive à ceux qui renoncent à la bombe atomique. Son idée est d’obtenir des Américains une réunification des deux Corées en une sorte de confédération, tout en conservant la bombe. »

Pourrait-il l’utiliser ? « On ne peut plus exclure cette hypothèse totalement », répondent aujourd’hui la plupart des spécialistes. Certains se demandent si, un jour, il ne pourrait pas être tenté de faire une démonstration de force.

5Quelles sont ses cibles ?

Les bombes de Pyongyang constituent une menace sérieuse pour son voisin sud-coréen puisqu’elles peuvent être lancées de l’un des Soukhoï en service dans l’aviation du pays. Si l’arme testée en janvier dernier explosait à Séoul, elle ferait des milliers de morts.

Que se passerait-il si la bombe nucléaire nord-coréenne tombait sur Paris ?Dans l’hypothèse d’une démonstration de force, Kim Jong-un pourrait aussi faire exploser un engin à très haute altitude au-dessus de Séoul. Personne ne serait tué par la déflagration ou la radioactivité. Mais l’impulsion électromagnétique produite par l’explosion dévasterait tous les circuits électriques de la capitale sud-coréenne, qui en serait paralysée.

Selon certains experts, Pyongyang sera bientôt en capacité de projeter un engin plus puissant que celui qui a détruit Hiroshima à des centaines voire des milliers de kilomètres. Les Américains le redoutent. La preuve : ils ont déjà installé un bouclier antimissile en Alaska et en Californie pour contrer une éventuelle attaque…

Vincent Jauvert

TUNISIE

Le paradoxe est que l’occident applaudit des deux mains quant à l’instauration progressive de la démocratie en Tunisie, et, en même temps, c’est ces mêmes occidentaux, adeptes du bien vivre touristique tunisien d’ antan, qui lui tournent le dos à un moment ou il fallait précisément venir en masse pour encourager ce secteur vital pour l’économie tunisienne.

Massine Tacir

 

Tunisie : sur 5,5 millions de touristes attendus en 2016, 75% échapperaient aux hôteliers

Les professionnels sont moins optimistes que la ministre du tourisme

Rédigé par Pierre CORONAS le Mardi 3 Mai 2016

La ministre tunisienne du tourisme, Selma Elloumi Rekik, a récemment annoncé que le pays compterait près de 5,5 millions de visiteurs étrangers en 2016. Mais les hôteliers de Tunisie font les comptes, eux aussi, et se montrent nettement moins optimistes.

Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme - Photo : J.D.L. Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme - Photo : J.D.L.

Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme – Photo : J.D.L.
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Va-t-on assister à la reprise du tourisme international en Tunisie pendant l’été 2016 ?

A en croire les récentes déclarations de Selma Elloumi Rekik, ministre tunisienne du Tourisme, cela devrait être le cas.

Dans un entretien accordé à Sky News Arabia, elle a déclaré attendre plus de 5 millions de visiteurs étrangers dans le pays en 2016.

Elle table sur une hausse de 2,6% de la fréquentation internationale et sur 5,359 millions de touristes étrangers en Tunisie en 2016.

Selon elle, la sécurité et les procédures déployées dans les hôtels et les principaux sites touristiques de Tunisie, devraient permettre de rassurer les marchés internationaux et faire reprendre la fréquentation internationale.

Ce que nous confirme, Moez Kacem, expert en tourisme tunisien, consultant pour FTC et délégué à l’AMFORTH : « Un grand travail est fait chaque jour au niveau sécuritaire et une progression remarquable est enregistrée en matière de lutte contre le terrorisme. »

Mais, malgré cela, contrairement à la ministre du tourisme, il considère que « la reprise du tourisme tunisien ne sera pas pour demain ».

Les attentats contre les touristes au musée du Bardo et sur la plage de Port-El Kantaoui en 2015 notamment, ont « laissé des séquelles considérablement graves sur la notoriété de la destination », analyse Moez Kacem.

Dans ce contexte, on peut considérer les prévisions de Selma Elloumi Rekik comme plutôt optimistes.

Les trois quarts des visiteurs étrangers ne vont pas à l’hôtel


Un optimisme que ne partagent pas les professionnels tunisiens de l’hôtellerie.

« Nous avons une vision de la situation touristique un peu différente de celle de notre ministre », réagit ainsi Anis Meghribi, directeur des ventes et du marketing pour Seabel Hotels Tunisia.

Pour les hôteliers du pays, même si la Tunisie parvient à accueillir 5,5 millions de touristes étrangers dès 2016, le secteur n’en profitera pas vraiment.

« Sur ces hypothétiques 5,5 millions d’étrangers, plus de 4 millions, soit environ les trois quarts échappent aux hôteliers« , estime Anis Meghirbi.

Pour appuyer son propos, il reprend les statistiques de fréquentation touristique de la Tunisie en 2014.

Cette année-là, parmi ses visiteurs étrangers, le pays comptait 1,3 million d’Algériens. Mais parmi eux, seuls 23% ont dormi à l’hôtel et pour une durée moyenne de séjour de seulement 0,8 nuit.

Toujours en 2014, la Tunisie a accueilli 1,7 million de touristes en provenance de Libye, autre pays limitrophe. Ils ne sont que 22% à avoir fréquenté les établissements hôteliers tunisiens avec une durée moyenne de séjour de 0,6 nuit.

Il faut ajouter à cela 1,15 million de Tunisiens installés à l’étranger. Une clientèle qui, par nature, fréquente très peu les hôtels.

« Il ne reste alors plus que 1,3 million de touristes étrangers, tous marchés confondus, à capter pour les hôteliers tunisiens », compte le directeur des ventes et du marketing de Seabel Hotels Tunisia.

Les sauveurs russes débarquent à Djerba

Les professionnels tunisiens du tourisme misent cette année sur le marché russe.

Près de 440 agents de voyages et représentants de tour-opérateurs (TO) russes sont venus visiter Djerba en début d’année.

Un éductour qui a conduit au lancement d’offres sur la destination par 3 gros TO russes. Les touristes russes viennent ainsi à Djerba depuis le 23 mars 2016.

Il y a toujours eu des Russes en Tunisie – environ 300 000 en 2013 et 400 000 sont attendus en 2016 – mais ils ne venaient historiquement pas à Djerba. Cette année, ils devraient être 3 000 à venir passer des vacances sur l’île chaque semaine.

« Les touristes russes vont nous aider à relever un peu la tête et à avoir des hôtels qui vont, en fin de compte, soit ouvrir plus tôt que prévu, soit carrément rouvrir cet été », se félicite Rafik Meghirbi, directeur des ventes de DTS Tunisia sur Tunisie Hebdo.

« Cela ne compense pas les pertes des marchés belge, français, allemand et italien. Mais c’est toujours mieux que rien », ajoute le directeur des ventes et du marketing de Seabel Tunisia.

Les Russes devraient aider les hôtels de Tunisie à améliorer leurs taux d’occupation (TO) en 2016. Le TO moyen n’était que de 27,9% en 2015 dans le pays. Et si l’on prend en compte les établissements fermés, il tombe même à 18%.

Le développement de la clientèle russe entre dans le cadre des chantiers prioritaires pour le tourisme tunisien, avec « la formation, l’enrichissement et la modernisation du produit touristique (…) et la mise en œuvre d’une stratégie claire et durable », comme l’explique Moez Kacem.

Restrictions de voyages paradoxales

Mais, pour tous les professionnels interrogés, la condition sine qua non à la véritable reprise du tourisme international en Tunisie est la levée des restrictions de voyages en Belgique et au Royaume-Uni.

« Ces deux pays ne déconseillent pas les séjours en Turquie où, pourtant, le risque terroriste semble actuellement plus élevé qu’en Tunisie. C’est paradoxal », s’étonne Anis Meghirbi.

De son côté, Moez Kacem parle d’une distorsion entre l’image de la Tunisie véhiculée par les médias français et européens et la réalité : « A mon avis, l’image du pays à l’étranger est bien différente du vécu et du ressenti quotidien des Tunisiens. »

Pour cet expert, la solution devrait venir des TO eux-mêmes. Il pense qu’ils « doivent créer, de leur côté, leurs propres réseaux d’information et de décision en matière de fréquentation de destinations, loin des décideurs politiques ».

« Si on veut vraiment aider la Tunisie et sa jeune démocratie, il ne faut surtout pas empêcher les touristes européens à venir », martèle, quant à lui, le directeur des ventes et du marketing de Seabel Hotels Tunisia.

Et, pour satisfaire les voyageurs qui viendront dès cet été, il est également indispensable de remettre à niveau l’hôtellerie tunisienne.

« Nous devons diminuer l’offre hôtelière dans le pays, pour augmenter les tarifs et offrir un véritable accueil digne de la Tunisie », conclut Anis Meghirbi.

Rassurer, attirer et fidéliser les visiteurs étrangers. Sur le papier, ce programme semble efficace.

Source : http://www.tourmag.com/Tunisie-sur-55-millions-de-touristes-attendus-en-2016-75-echapperaient-aux-hoteliers_a80335.html

MAROC

« Un monument de l’architecture marocaine destiné à renforcer les relations maroco-vietnamiennes  »  !

S’il est de bon augure de hisser le prestige de son pays et le marocain, par atavisme, le fait assez bien, néanmoins ,dans ce cas précis, ce serait un non sens; en effet, rappeler aux descendants de soldats marocains colonisés, qui ont été poussés à coups de fouet pour monter dans des camions et aller servir de chair à canon contre un autre peuple colonisé par le même colon français ….. A tout le moins, il serait judicieux de rebaptiser cette porte :

Porte Abdelkrim El Khattabi en inscrivant en épitaphe  » Le Colonisateur Français vaincu »

Massine Tacir pour  Yakaledire.com

Vietnam : La Porte du Maroc à Hanoi va être restaurée

La ville de Hanoi au Vietnam a décidé de restaurer la Porte du Maroc, un monument de l’architecture marocaine, destiné à renforcer les relations maroco-vietnamiennes. Seulement, cette porte construite par des soldats marocains ayant participé à la Guerre d’Indochine, apporte un témoignage sur un épidode douloureux de l’histoire. Elle est le symbole de l’épopée de soldats marocains en terre étrangère. Plongée dans cette histoire commune.

Bab Al Maghariba avant sa restauration en 2009 / DR

Bab Al Maghariba avant sa restauration en 2009 / DR

Bab Al Maghriba après avoir été restaurée (DR)

Bab Al Maghriba après avoir été restaurée (DR)

C’est le vestige d’une histoire presque oubliée mais qui se rappelle encore aux jeunes générations. Sur demande de l’ambassade du Maroc à Hanoi, la ville a engagé un projet de restauration et de conservation de la Porte du Maroc, située dans le district de Ba Vi en banlieue de Hanoi. La restauration de la Porte du Maroc est destinée à renforcer les liens d’amitié entre le Vietnam et le Maroc, rapporte la presse locale.

Petit rappel historique. Pendant la guerre d’Indochine (1946 – 1954), plusieurs membres du corps expéditionnaires français dont des Marocains sont faits prisonniers et déportés dans des camps de rééducation implantés dans la jungle par le leader vietnamien Ho Chi Minh qui ne laisse le choix aux soldats que le ralliement à ses troupes. Certains y décéderont alors que d’autres, mariés à des Vietnamiennes, se sont implantés dans la région à la fin de la guerre. Des enfants d’anciens soldats marocains morts aux combats attendent toujours de retourner dans le pays natal de leur père, comme le résume un poignant documentaire de la chaîne Al Jazeera.

Restaurée pour renfocer les relations maroco-vietnamiennes

Saisis de la nostalgie du pays natal dans cette terre étrangère, des soldats marocains décident d’ériger en 1963, une porte à arcades rappelant celles qui ornent l’entrée des médinas marocaines. Ils l’appelleront « Bab Al Maghariba». Elle leur permet de revivre le souvenir lointain du pays qu’ils avaient jadis connus et dont la guerre les a éloignés. Seulement après le retour des soldats au Maroc, la porte a été assaillie par la jungle, de la végétation a commencé à pousser dessus. Mais la porte est restée debout comme symbole de résistance. En 2009, sous l’impulsion de l’ambassade du Maroc à Hanoi, la porte avait déjà été restaurée.

Aujourd’hui, la ville de Hanoi a décidé de la restaurer en signe de renforcement des relations maroco-vietnamiennes. Elle lui permettra d’effacer ou d’adoucir, le souvenir douloureux de ces soldats marocains qui, pour certains, n’ont jamais revu leur pays d’origine. Mais la porte qu’ils ont construite à laisser une empreinte indélébile dans le temps. Elle se dresse au cœur de la jungle de Hanoi, pour rappeler l’histoire méconnue de ces soldats morts loin de leur pays. La porte répond bien aux deux autres noms qui lui sont attribués : La Porte Immortelle et La Porte Permanente. Immortelle et permanente comme le souvenir de l’histoire tragique de ces soldats marocains.

…Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/44332/vietnam-porte-maroc-hanoi-etre.html

Source : http://www.yabiladi.com/articles/details/44332/vietnam-porte-maroc-hanoi-etre.html

ALGERIE

A mon sens, cet article résume en soi le paradoxe de la liberté d’expression en Algérie : un mix  d’économie, un journalisme  acquit à la cause et   le tout sous un connotation régionaliste. Le journal Liberté  ( Groupe CEVITAL) et le journal  El Akhbar ( nouvellement groupe CEVITAL) nous déclare la cabale dirigée contre son patron, réitérée d’une déclaration annoncée dans une télévision berbère, région du patron de CEVITAL) décidément!

J’en conviens, cela aurait été de bonne guerre dans une démocratie plaine et entière ou le lecteur sait séparer le bon grain de l’ivraie, mais dans une démocratie naissance comme dans tout le Maghreb ou ce qui est dit dans un journal est forcément vrai!

J’ai un profond estime pour cet entrepreneur algérien de grande envergure mais gare à l’ excès de partialité qui pourrait donner prétexte au pouvoir de sanctionner sa future acquisition médiatique sachant que grand nombre de pays démocratiques dont l’Angleterre et les USA imposent une « impartialité » dans la concentration des médias.

Massine Tacir – Edito

 

La cabale contre l’homme d’affaires, Issad Rebrab, se poursuit. Après les attaques dont il fait l’objet de la part du ministre de la Communication, le patron de Cévital est de nouveau la cible de Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie.

Ce dernier a instruit une société de communication britannique, Business Development Manager (ABM), d’exclure le groupe Cévital du Forum d’investissements algéro-britannique qui se tiendra à Alger le 22 mai prochain. Selon les journaux Liberté et El Khabar, qui citent des sources émanant de la direction de Communication de Cévital, le patron de la société britannique, James McKay, a reçu une «injonction d’une autorité gouvernementale algérienne» lui demandant de ne pas associer l’entreprise d’Issad Rebrab à l’organisation de cet évènement. Pourtant, la plus grande entreprise algérienne a sponsorisé l’évènement eà hauteur de 8000 Livres Sterling.

Cela confirme que les autorités sont prêtes à entraver, coûte que coûte, les activités d’Issad Rebrab. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BRTV, que les autorités ont bloqué nombre de ses projets. «Ils ont essayé de nous bloquer plusieurs projets industriels qui auraient pu participer à la création d’emplois et de richesses en Algérie», a-t-il indiqué. Il a cité l’exemple de «Cap Djinet qui aurait pu faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs secteurs et dégager plus de 35 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et créer près d’un million d’emplois».

Issad Rebrab explique ces actes d’hostilité par le fait qu’il n’appartient pas au «clan» au pouvoir. «Comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas», a-t-il ajouté.

Essaïd Wakli

source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/cabale-rebrab-interdit-dassister-a-rencontre-economique/

FRANCE

Une des façons d’atténuer  ces phénomènes, c’est déjà de mettre, à pied d’égalité, sur le plan pénal, l’ensemble des formes de racisme et non pas une sorte d’ échelle de valeur avec ,en en-tête ,l’anti- sémitisme  puis le reste.
Quant à nos politiques et certains médias, qui sont les forgerons de l’opinion, ils doivent s’abstenir de leur basse besogne pour des intérêts électoraux ou d’audimat.
Massine Tacir
 
Racisme : les Français seraient plus tolérants qu’avant
Par LIBERATION
Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le 31 octobre 2015.Zoom
Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le 31 octobre 2015. Photo Lionel Bonaventure. AFP

Selon l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion réalisée pour la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) par l’institut de sondage Ipsos, la société française «refuse les amalgames et valorise l’acceptation de l’autre». Mais les préjugés subsistent.

Dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) rappelle les stastistiques communiquées en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur : en 2015, année de sanglants attentats jihadistes, les faits antimusulmans ont triplé en France et les préjugés antisémites ont bien persisté.

A lire aussi : Plus de 2 000 actes racistes, antisémites et antimusulmans en 2015

Mais la CNCDH publie aussi les résultats de l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion réalisée par l’institut de sondage Ipsos, du 4 au 11 janvier auprès d’un échantillon de 1015 personnes. Et le résultat a de quoi étonner : les Français seraient plus tolérants. «Après quatre années de baisse consécutive, suivie d’une stabilisation en 2014, l’indice longitudinal de tolérance en France marque en 2015 une nette progression [+5 points] vers plus de tolérance», note la CNCDH. Il semble ainsi que, depuis la récente vague d’attentats, et malgré les discours de certaines personnalités publiques, la société française refuse les amalgames et valorise l’acceptation de l’autre.»

Les attentats de janvier et du 13 novembre ont donc, étonnement, eu un impact positif sur la tolérance des Français, confirme la présidente de la CNCDH Christine Lazerges : «Il y a vraiment un avant et un après. Il y a eu un choc émotif, (…) une sorte d’intériorisation que nous étions tous responsables de la montée du radicalisme», explique-t-elle. Les chercheurs de la CNCDH avancent aussi trois autres pistes pour expliquer ce résultat : une mobilisation contre le Front national, le recentrage d’une partie de l’électorat de droite [où la remontée de la tolérance a été particulièrement marquée] et la volonté de paraître «politiquement correct». Mais la CNCDH affirme tout de même qu’il est «encore trop tôt pour évaluer la pérennité de cette remontée».

Même si «les opinions à l’égard des juifs sont incontestablement meilleures», l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion révèle qu’il existe toujours «une résistance de vieux préjugés antisémites, liant les juifs à l’argent, au pouvoir, leur reprochant leur communautarisme et leur attachement à Israël».

A lire aussi : Plus de la moitié des actes racistes est dirigée contre les juifs

Les musulmans restent eux la minorité la moins acceptée mais là encore, l’enquête récente de l’opinion montre que cela va «dans le sens d’un moindre rejet» à l’égard tant de l’islam que des musulmans. Sans surprise, les critiques portent essentiellement sur les pratiques religieuses les plus visibles (comme le port du voile). Enfin, selon cette enquête, les Roms sont les «plus confrontés au plus grand rejet de la part du reste de la population» mais que ces «sentiments négatifs» ont «fortement baissé» depuis janvier 2015.

Mais pas de quoi se réjouir pour autant. La CNCDH reste très prudente en précisant qu’il est «difficile de dire pour l’instant si ces évolutions positives sont durables ou liées au contexte des attentats, et si les personnes interrogées disent toujours vraiment ce qu’elles pensent sur ce sujet sensible», précise-t-elle.

Source : http://www.liberation.fr/france/2016/05/02/racisme-les-francais-seraient-plus-tolerants-qu-avant_1450013