INTERNATIONAL

ETATS UNIS D AMERIQUE
L’adage qui consiste à dire « En politique, tous les coups sont permis » nous le confirme encore une fois avec la candidature de Tramp !
Traiter de  guignole au début de sa compagne, le voilà finissant  quasi candidat des républicains et donc magistralement conforté dans sa candidature présidentielle !
Edito – Yakaledire
Primaires
Après l’abandon de Cruz, Trump «candidat républicain présumé» à la présidentielle
Par Matthieu Ecoiffier, Envoyé spécial à New York (mis à jour à )
Donald Trump lors de son discours sur la politique étrangère mercredi à Washington.Zoom
Donald Trump lors de son discours sur la politique étrangère mercredi à Washington. Photo Chip Somodevilla. AFP

Le retrait surprise de Ted Cruz, qu’il a largement devancé mardi soir dans la primaire de l’Indiana, laisse la voie libre au milliardaire chez les républicains. Côté démocrates, Hillary Clinton est freinée par sa défaite face à Bernie Sanders.

Donald Trump triomphe, Hillary Clinton trébuche. Et les électeurs américains, de gauche comme de droite, expriment une rébellion de plus en plus ouverte contre ceux qui les dirigent depuis des décennies à Washington. La primaire de l’Indiana, mardi, marque indéniablement un tournant dans la campagne pour la présidentielle de 2016. La voie est libre pour le magnat de l’immobilier qui, avec 53,7% des voix, écrase Ted Cruz, son principal rival dans la course à l’investiture.

Dans ce fief républicain conservateur et religieux, le milliardaire se paye le luxe d’arriver avec près de 17 points devant Cruz, le candidat de la droite religieuse et conservatrice. Le retrait surprise dans la soirée de ce dernier permet à l’ancienne star de télé-réalité de faire campagne avec le statut de «candidat républicain présumé à la présidentielle».

Une dynamique renforcée, coté démocrate, par la contre-performance d’Hillary Clinton dans cet état du Midwest où Bernie Sanders remporte 53% des voix. Pas de quoi compromettre l’avance de l’ex-secrétaire d’Etat en nombre de délégués, mais un frein certain pour sa campagne. Visiblement désarçonnée, Hillary Clinton a été la seule à ne pas s’exprimer mardi soir. Ce qui n’a pas échappé à Donald Trump. «Nous allons désormais combattre Hillary Clinton, elle ne sera pas une grande, une bonne présidente mais une mauvaise présidente. Elle ne comprend rien au commerce», a-t-il trompeté depuis la Trump Tower, son QG new-yorkais.

Dans un discours somme toute relativement calme et présidentiel, et emprunt d’une grande habileté stratégique, il s’est ensuite attaché à rassembler son camp. «J’ai rivalisé toute mon existence, en participant à des compétitions dans le sport, le business et, depuis dix mois, dans la politique. Ted Cruz, je ne sais pas s’il m’apprécie ou non, mais c’est un sacré compétiteur. Il est dur, déterminé», a salué le désormais candidat présumé du GOP (grand old party, le parti républicain) se gonflant d’avoir terrassé un tel rival. Une demi-heure plus tôt, Cruz n’avait même pas prononcé son nom dans un long discours prononcé d’Indianapolis et dégoulinant de religiosité béate: «Nos droits ne viennent pas des rois, des reines ou même des présidents, mais de Dieu tout-puissant !» avait-il rappelé, avant de rendre un hommage aux qualités de visionnaire de Ronald Reagan. Et de concéder sa défaite.

«Menteur pathologique»

«J’avais dit que je continuerais aussi longtemps qu’un chemin vers la victoire existait, a finalement lâché le Texan parmi les cris d’une toute petite foule de supporteurs. Il semble que ce chemin s’achève. Ensemble, nous avons tout donné sur le terrain dans l’Indiana. Mais, ce soir, à mon grand regret, les électeurs ont choisi une autre voie. Nous suspendons notre campagne, mais pas notre combat pour la liberté.» Pas un mot de soutien pour Trump donc. Il faut croire que l’hypocrisie a des limites, même pour un chrétien : quelques heures avant le vote, Ted Cruz s’est lâché comme jamais devant les journalistes, rapporte le New York Times, traitant Trump de «menteur pathologique», de «coureur de jupons» et «profondément amoral».

Visiblement même les républicains purs et durs de l’Indiana ont plus adhéré au discours volontariste et protectionniste en matière d’emploi et d’économie de Trump qu’aux saillies fondamentalistes de Cruz qui a fini sa campagne en accusant Trump (et Clinton) d’être pour que les personnes transgenres puissent choisir d’aller dans les toilettes des femmes, au risque de les maltraiter !

«Big»«Very big»«Historique».  Mardi, dès l’annonce des premiers résultats de la primaire dans l’Indiana, les commentateurs faisaient assaut de superlatifs pour décrire la victoire de Trump. Selon les estimations, il totalisait 53,2% des voix, contre 36,7% pour Ted Cruz et moins de 7,5% pour John Kasich au profil plus modéré. Rien ne semblait plus pouvoir arrêter la dynamique du candidat au toupet politique et capillaire phénoménal. Avec 1 013 délégués, Trump se rapproche du chiffre magique de 1 237 délégués nécessaires pour éviter une Convention républicaine où il pouvait voir sa nomination contestée au second tour du vote des délégués, en juillet, à Cleveland.

Si l’on croit les sondages actuels dans les Etats où auront lieu les prochaines primaires, avec la dynamique politique qui est la sienne, l’affaire paraît pliée pour Trump. Il semble que l’équipe de campagne de Cruz, plus inspirée par les maths que par Dieu, a fait les mêmes calculs. Cruz n’a pas réussi à se poser en alternative à Trump dans l’électorat républicain. Avec ses 154 délégués John Kasich, le gouverneur de l’Ohio au profil plus rassembleur et modéré, reste le seul en piste au cas où Trump échouerait de justesse à passer la barre, hypothèse désormais hautement improbable.

«Winter is coming»

Ce mercredi matin, l’Europe se réveille donc avec Donald Trump en candidat républicain présumé outre-Atlantique. Lui que beaucoup considéraient, il y a seulement quelques mois, comme un clown. Le voilà qui se révèle un très sérieux opposant à Hillary Clinton, forcée de boiter jusqu’à sa propre investiture par la dynamique de Sanders. Les commentateurs pointaient mardi soir, le moteur commun alimentant ces deux victoires : l’un comme l’autre ont su capter le rejet et la frustration profonde des électeurs américains des «Washingtoniens» qui se succèdent aux manettes du pays.

C’est justement parce qu’il n’a aucune expérience politique ni jamais exercé un mandat d’élu au service du public que de nombreux électeurs votent Trump. Qu’il soit en passe de remporter l’investiture républicaine est une première depuis la candidature de Dwight D. Eisenhower. Encore que ce dernier «était un général cinq étoiles, commandant en chef des armées alliées en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale», s’étranglait mardi soir le New York Times. Il fallait aussi voir la mine déconfite de David Axelrod, l’ancien chef de la stratégie des deux campagnes victorieuses d’Obama, reconnaître sur CNN qu’il s’est trompé sur Trump : «J’ai cru qu’il serait une passade de l’été, puis de l’automne. Puis qu’il ne passerait pas Noël.»

à lire aussi Donald Trump, «l’Amérique d’abord», les idées après

L’autre raison du succès de Trump, qui a particulièrement joué dans l’Indiana, est son discours protectionniste et volontariste en matière d’économie. Quand il dit «Make America great again», les électeurs entendent «les Américains d’abord». Et pas seulement les républicains, la classe moyenne blanche. Conscient de la puissance de cet argument, l’intéressé est d’ailleurs bien décidé à s’en servir pour grignoter l’avance d’Hillary Clinton dans l’électorat noir et latino. Son principal handicap, avec l’abstention dans son propre camp. «Les Hispaniques veulent du travail, les Afro-Américains veulent du travail. On va faire revenir le travail et faire en sorte qu’ils restent chez nous», a promis Donald Trump en conclusion, en promoteur du rêve américain. «Winter is coming», ironisait mardi soir un commentateur à la télé américaine, en reprenant le slogan de la série Game of Thrones, le rire jaune au-dessus de sa cravate.

Matthieu Ecoiffier Envoyé spécial à New York

Source : http://www.liberation.fr/planete/2016/05/04/apres-l-abandon-de-cruz-trump-candidat-republicain-presume-a-la-presidentielle_1450413

MAURITANIE

L’or au sahel, ou il faut déballer pas moins d’une tonne de terre, descendre dans des trous sans protection au risque de perdre sa vie, utiliser de cyanure mortel et tout cela  pour récolter quelques poussières d’or.Imposer une licence au prix fort ( 280€) à des citoyens en mal de nourriture qui, au surplus risquent leur vie, ne semble pas raisonnable. Il convient à tout le moins d’assouplir les conditions afin car il s’agit là de nécessiteux cherchant non pas l’enrichissement mais juste la pitance quotidienne de leur famille.

Yakaledire – Edito  

Mauritanie – La ruée vers l’or amènent les autorités à réglementer l’orpaillage


La ruée de milliers d’orpailleurs vers le nord de Nouakchott a poussé les autorités mauritaniennes à adopter une réglementation de cette activité qui n’était pas prise en compte par le code minier en vigueur dans le pays.

Désormais, les orpailleurs devront être munis de licences qui ont commencé à être délivrées par l’administration depuis lundi, selon Ahmed Ould Taleb Mohamed, directeur général des mines de Mauritanie.
« L’Etat a décidé d’agir face à la ruée des citoyens vers cette activité pour en limiter les risques et pour protéger les domaines accordés par licences, à des sociétés étrangères », a-t-il précisé.
Depuis plus d’un mois, des millier de jeunes Mauritaniens ont pris d’assaut des zones déjà attribuées par l’Etat mauritanien à ces compagnies étrangères (Kinross Tasiast et First quantum) qui exploitent des mines à ciel ouvert à plus de 250 km au nord de Nouakchott dans l’étendue désertique du « Tijiritt ».
La production annuelle de la Mauritanie se situe aujourd’hui aux environs de 245.856,76 onces d’or, compte qui n’inclut pas l’orpaillage artisanal qui a récemment commencé en toute clandestinité.
Selon la nouvelle réglementation, pour avoir une licence, il faut être citoyen mauritanien, avoir un détecteur de mine dédouané auprès des services douaniers mauritaniens et payer une taxe de 100.000 ouguiyas (environ 280 dollars).
La licence est valable pour quatre mois, et celui qui en bénéficie est invité à « s’engager à revendre son produit aux structures étatiques désignées à cet effet pour éviter les sanctions prévues », a indiqué le directeur des mines.
Les orpailleurs clandestins (sans licence) ont été chassés depuis lundi par les forces de sécurité, lesquelles les ont invités à aller se mettre en règle pour ne plus être inquiétés.
D’après la direction des mines, une zone de près de 1.800 km², située non loin de celle de la compagnie canadienne Kinross, sera délimitée pour que les orpailleurs puissent y pratiquer leur activité.
Depuis que cette ruée vers l’or a été constatée, les prix des détecteurs de métaux sont montés en flèche, passant de 300 à 1.400 dollars. Pour partir à la quête du métal précieux, on a recours au financement participatif. Cinq ou six personnes réunissent la somme de 2.000 dollars pour assurer un « départ vers l’or ». Certains ont vendu leurs voitures, leurs maisons et même leurs commerces pour y parvenir.
Ils sont déjà près de 10.000 personnes à être inscrites sur les listes de demandeurs de licence d’orpaillage.
Avec une licence, l’orpailleur n’est plus cet aventurier qui, avant la réglementation, était soumis aux poursuites des patrouilles de l’armée.
La conviction des Mauritaniens de trouver facilement de l’or dans le désert ne cesse de se renforcer depuis que des jeunes internautes ont commencé à diffuser sur les réseaux sociaux des images montrant l’or « récolté » et la richesse instantanée qui en découle.
Selon les spécialistes, les autorités mauritaniennes devraient traiter « méticuleusement ce dossier pour éviter tout dérapages liés à une éventuelle prolifération de bandes de brigand de l’or ». Elles doivent également « tout faire pour que l’argent de l’or ne puisse profiter aux réseaux terroristes existant dans la sous-région ».
Sources : http://www.maghrebemergent.com/economie/maghreb/58499-mauritanie-la-ruee-vers-l-or-amenent-les-autorites-a-reglementer-l-orpaillage.html

TUNISIE

La démocratie et les droits de l’homme sont un chemin truffé d’embuches pour les démocraties naissantes et à fortiori dans un contexte de vagues terroristes que subie hélas la Tunisie.Il est certes  équitable de faire un préalable des droits de l’homme, mais raisonnablement en tenant compte des contraintes de l’environnement assassin qu’entretiennent les terroristes.Tolérer quelques légères manquements au sens des droits de l’homme dans la mesure d’un resultat probant face aux terroristes et condamner sans réserve ceux des autorités qui outre passent leur mission.

Yakaledire – etido

Tunisie : 46 ONG dénoncent les abus commis au nom de la lutte antiterroriste

Policiers tunisiens postés à Ben Guerdane (est) après les attaques jihadistes qu’a connues cette région. © Feres Najar/AP/SIPA

Afin de dénoncer les abus commis au nom de la lutte contre le terrorisme, 46 associations tunisiennes et internationales ont adressé une lettre ouverte à l’ensemble du peuple tunisien. Elles demandent à l’État d’agir pour respecter les droits des citoyens.

Publiée sur le site de Human Rights Watch (HRW), cette lettre entend répondre « aux inquiétudes légitimes » du peuple tunisien sur les violations des droits de l’homme commises au nom de la lutte contre le terrorisme.  

Une loi anti-terroriste décriée

Parmi les signataires, il y a trois organisations du quartet tunisien qui a reçu l’année dernière le prix Nobel de la paix ; l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) ; deux fondations représentent les familles des leaders politiques assassinés, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ; et des organisations internationales comme le Réseau euro-méditerranéen des droits humains, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et Oxfam. 

Les organisations signataires insistent sur « la nécessité de combattre tous les actes terroristes et d’en poursuivre les auteurs, les instigateurs et les planificateurs ». En même temps, Elles reconnaissent « le devoir de l’État de protéger les droits de toutes les personnes sur son territoire, y compris le droit à la vie et à la sécurité ».

« Beaucoup disent que les policiers ont le droit de faire ce qu’ils veulent pour qu’ils anéantissent le terrorisme. Ça veut dire quoi faire ce qu’ils veulent ? Ça veut dire t’humilier, défoncer la porte de chez toi ? », s’indigne le rappeur Mohamed Amine Hamzaoui dans une vidéo accompagnant cette lettre ouverte.

« Les policiers sont en contact direct avec les citoyens. Ils doivent nous respecter. Sinon, on a qu’à rappeler Ben Ali et revenir à l’État policier si c’est ça ce qu’ils veulent !», assènent, dans la même vidéo, les artistes Anis Gharbi et Marouane Ariane.

Messages forts

« L’injustice est une chose affreuse, qu’elle vienne des terroristes ou de la police », ajoute la championne olympique Habiba Ghribi.

Entre 2015 et 2016, la Tunisie a connu plusieurs attentats meurtriers (Bardo, Sousse, Tunis) dont le dernier, celui de Ben Guerdane, à une trentaine de kilomètres de la frontière tuniso-libyenne, a fait 18 morts le 7 mars.

Les organisations tunisiennes de droits de l’homme ont recueilli plusieurs témoignages de personnes affirmant avoir subi des abus pendant les opérations menées dans le cadre de la loi antiterroriste de 2015, qui confère de larges pouvoirs aux forces de sécurité et rallonge les délais de détention. 

Sources : http://www.jeuneafrique.com/321584/politique/tunisie-46-ong-denoncent-abus-commis-nom-de-lutte-antiterroriste/

FRANCE

Nuit Debout, un Mai 68 en perspective ?

A mesure que le temps passe, le mouvement ne lâche pas prise, au contraire, sa propension à se généraliser à travers toute la France, commence à inquiéter le pouvoir. Parti au combat contre les lois El Khomri, ses revendications et désideratas changent radicalement d’objectifs !

Va t-on assister à un Mai 68 bis!

Yakaledire-édito

 

VIDÉO. On a demandé à des militants de « Nuit debout » d’imaginer leur candidat idéal

NUIT DEBOUT – Ceux qui viennent souvent le disent eux-mêmes: on aborde très peu la loi Travail à « Nuit debout ». « Je suis allée voir les avocats pour savoir les questions que les gens posaient le plus au stand de conseils juridiques, et on m’a répondu que la plupart concernent la vie de tous les jours » raconte Bétina, une styliste de 30 ans conquise par le mouvement.

Et en effet, ce qui intéresse le plus les « Nuitdeboutistes », ce sont leurs conditions de vie et la remise en question des élus qui les gouvernent. D’autres encore remettent en cause un système économique qui « ne fonctionne pas » comme Dalil, un lycéen de 17 ans. À l’instar de Bétina, il manifeste et soutient « Nuit debout » depuis le début.

Malgré les treize années qui les séparent, Dalil et Bétina se sont rendus à « Nuit debout », place de la République, pour la même raison: ils veulent réfléchir à une autre forme de société, la mettre en place mais avant ça, se débarrasser de ceux qui les gouvernent. Un son de cloche que l’on entend aussi du côté de Saint-Denis, qui a lancé sa « Nuit debout » depuis le 13 avril dernier. Quel que soit leur âge, leur profession ou leur catégorie sociale, ceux qui vont aux rassemblements de « Nuit debout » sont tous d’accord lorsqu’il s’agit de définir l’origine du problème.

C’est la raison pour laquelle Le HuffPost leur a demandé d’imaginer un candidat idéal, celui en mesure de répondre à leurs attentes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Sources : Le HuffPost  |  Par Esther Degbe

LIBYE

Voila que le président Obama, le pays  « number one » au monde qui passe à confesse ! Dans les nombreux malheurs qu’a subit et continu de subir le peuple libyen des suites de l’intervention étrangère sur son sol, le président OBAMA propose, en guise de reconnaissance, l’aveu de ses erreurs.

SARKOZY,  occupé dans son hypothétique candidature à la présidentielle de 2017 et ses démélés avec la justice, nous dira probablement un jour prochain que dégommer KHADAFI était une affaire personnel mais qu’il ne dira pas plus.

Quant à l’illustre BHL, qui voyait déjà sa patrie israélienne installée au cœur même du Maghreb, toute proche de son inflexible ennemi « défenseur ad viternam des palestiniens » qu’est l’ Algérie, il continu,  ses missions inlassablement vers d’autres univers, avec sous le bras, le satané Talmud, livre de référence dont il vantait les mérites, à ses débuts de philosophe d’influence cabalistique probablement.

yakaledire – édito

 

l’échec en Libye, ma « pire erreur »

Barack Obama
Le Président américain, Barack Obama, a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye en 2011.

Aveu de taille on pourrait dire. Alors que l’un des artisans de la crise en Libye, en l’occurrence l’ex-Président français Nicolas Sarkozy, rejette sa responsabilité, le dirigeant américain, lui, reconnaît son tort. Dans un entretien à Fox News, Barack Obama a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye, en 2011. L’opération avait conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

« Ma pire erreur aura probablement été de n’avoir pas mis en place un plan pour l’après au lendemain de ce qui fut, je pense, une intervention justifiée en Libye ». C’est ce qu’a confessé le Président américain dans un rare entretien accordé à Fox News. Ce n’est pas la première fois que le Président américain reconnaît que les Etats-Unis et leurs alliés auraient pu faire plus après l’intervention militaire en Libye de 2011 qui a entraîné la destitution de Mouammar Kadhafi.

Le Président Obama laisse souvent entendre que la France et la Grande-Bretagne prendre la tête des opérations militaires, relayées par l’Otan. Washington avait alors parlé de son rôle leader tout en affirmant vouloir « laisser la main » à ses alliés français, britanniques et autres membres de la coalition. Au mois de septembre 2016, le dirigeant américain avait reconnu que Washington avait aussi une part de responsabilité dans la crise qui mine la Libye. « La Libye est plongée dans le chaos », a-t-il admis, il y a environ un mois.

Après l’intervention de l’OTAN, la Libye a sombré dans le chaos. Profitant de ce vide institutionnel, l’organisation Etat islamique y a établi ses sanctuaires, menaçant la sous-région et même l’Europe. Un gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU a été mis en place.

Sources : http://www.afrik.com/obama-se-confesse-l-echec-en-libye-ma-pire-erreur

ALGERIE

A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito

 

MAROC

Sahara Sahara quand tu nous tient !

Les démarches diplomatiques du roi Mohammed 6, apparentées plus à une corvée pour un roi plutôt casanier et pas bien dans ces basquettes dans les relations diplomatiques, nous rappelle un adage juif communément appelé  » La chèvre »

A la sortie d’Egypte, dans le Sinaï , un juif est parti se plaindre au Rabbin que la tente qu’on lui a attribuée était trop petite pour son couple et ses 10 enfants et qu’il était sérieusement à l’étroit.

Avez vous des animaux  ? lui demanda le Rabbin

Oui, une chèvre! répondit le plaignant

Le Rabbin lui dit :

 » Ce soir vous allez rentrer la chèvre dans votre tente, puis revenez me voir demain! »

Le plaignant revient voir le Rabbin le lendemain qui lui dit :

« Cette nuit, vous allez ressortir la chèvre de votre tente, vous verrez vous ne serait plus à l’étroit ! »

Le Maroc a expulsé le personnel de la MINURSO en sachant  d’emblée que l’ONU lui imposera le retour de cette mission

Le coup génial marocain est que, l’ONU , face  aux soutiens des amis du Maroc, n’ira pas au delà du retour de la MINURSO sans en imposer d’autres contraintes majeures au Maroc

Restons cependant sur les gardes, car la mention « La Minurso pour exercer ( pleinement ses missions)  » ne s’entende pas, en langage diplomatique,  y compris l’organisation de l’Autodétermination du peuple sahraoui.

Merci qui  ?

Est-ce Mr André Azoulay le bon conseillé , la matière grise française au service de son obligé ou un ingénieux marocain du terroir?

Massine Tacir – Edito