ALGERIE

A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito

 

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