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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Démocrassouille, les valeurs nobles de la démocratie en péril par ceux-là mêmes qui la préconnisent.

Le 18 avril 2024, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est réuni pour voter l’éventuelle adhésion de la PALESTINE en tant qu’État Membre à part entière de l’ONU, jusqu’alors, 140 pays reconnaissent l’État de la Palestine, mais il siège à l’Assemblée de l’ONU en tant que Membre « observateur ».

Sur les 15 membres du Conseil, 12 ont voté pour l’adhésion de la Palestine, 2 se sont abstenus et 1 a voté contre. Selon la logique précisément démocratique, 12 votants pour, contre 2 abstentions et 1 contre, signifie que l’adhésion de la Palestine est actée d’autant que le vote de 9 membres du Conseil aurait suffi à valider l’adhésion.

Eh bien détrompez-vous, la seule voix des Américains a annulé l’adhésion grâce à son sempiternel véto (a) en faveur d’Israël, et le plus démocrassouillant que le vote lui-même, c’est qu’Israël est le seul pays au monde à pouvoir déroger à toutes les règles de droit et de morale internationales sans avoir à rendre des comptes comme le commun des autres pays.

(a) la démocratie fait qu’un seul pays parmi les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité ( composé à 60% d’occidentaux, 20% la Chine et 20% la Russie) peut annuler la décision de 194 autres Etats membres de l’ONU.

Israël, le proxis privilégié des USA, est et restera au-dessus de toutes les lois et gars à celui qui n’adhère pas à ce concept, démocrassouille oblige.

Un autre fait de la démocrassouille, Israël a attaqué l’ambassade de l’Iran causant la mort de 18 Iraniens, constituant une atteinte à la souveraineté d’un État au sens du droit international, ce qui, derechef, donne le droit de réplique au pays agressé en l’occurrence l’Iran contre son agresseur Israël. Quoique cette réplique fût modeste et mesurée, tout l’occident a condamné l’Iran, mais pas les causes de sa réplique, c’est-à-dire l’agression initiale d’Israël contre Iran,de surcroit, on envisage également des sanctions, encore des sanctions.

Doit-on croire qu’Israël use d’un pouvoir tiré de la réputée Cabale talmudique, on va finir par le croire à force.

Edito : Massine TACIR

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Iran et Israël qui est le maitre du jeu d’Echecs

L’Iran, malgré les attaques d’Israël depuis des années contre ses intérêts, en dépit du droit international, s’abstenait de toute réplique légitime contre Israël.
Les attaques de ses présumés complices n’étaient que des actions face aux agressions d’Israël contre les Palestiniens et les pays limitrophes de la région.
Certains courants de pensée prédisent une attitude volontaire de la part de l’Iran afin d’atteindre son objectif nucléaire, d’autres évoquent son incapacité à faire face à la suprématie israélienne, mais nous sommes certainement assez loin de la stratégie de ce jeu d’échecs que joue ce pays à la prestigieuse histoire millénaires et inventeur de ce même jeu d’échecs auquel les enfants iraniens jouaient quotidiennement, comme les enfants européens de l’époque jouaient à des jeux plus ludiques que stratégiques.
Aujourd’hui, bien malin celui qui devinera les intentions de ce discret pays, encore moins de son potentiel militaire actuel et futur, car l’armement visible qu’il ne cache pas, est déjà en soi, une prouesse technologique pour un pays qui subit depuis quarante-cinq ans de multiples sanctions internationales d’ordre économique, industriel et technologique.
Le revirement contre l’espiègle Israël, d’abord l’attaque d’envergure du Hamas au cœur même du territoire israélien du 7 octobre 2023, puis la modeste et calculée réplique de l’Iran, pour une première fois sur le territoire même d’Israël, ressemble étrangement à une nouvelle partie d’échecs.
Jusqu’ici, Israël déplaçait ses pions sur l’échiquier avec dextérité, assisté parfois de ses deux acolytes américain et européen en tentant parfois d’enfreindre aux règles du jeu. L’Iran, son partenaire de jeu se contentait d’observer les mouvements en sacrifiant quelquefois des pions, dans le but de jauger le comportement de son adversaire.
Et puis d’un coup, l’Iran, ce joueur jusqu’ici passif, change subitement de tactique, comme ci, il vient de se rendre compte que l’objectif du jeu est « CHIEKH MET » ce qui veut dire en langue perso arabe le CHIECK(roi) est MET(mort), d’où l’expression contemporaine de «ÉCHECS et MATT».
On ne sait pas comment finira cette partie d’échecs ni en faveur de qui, mais il est probable que d’autres joueurs se joindront à la partie.
« Nous sous-estimons souvent les métaphores, mais il y a des fois ou cela mérite d’être médité ».

Edito : Massine Tacir