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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Démocrassouille, les valeurs nobles de la démocratie en péril par ceux-là mêmes qui la préconnisent.

Le 18 avril 2024, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est réuni pour voter l’éventuelle adhésion de la PALESTINE en tant qu’État Membre à part entière de l’ONU, jusqu’alors, 140 pays reconnaissent l’État de la Palestine, mais il siège à l’Assemblée de l’ONU en tant que Membre « observateur ».

Sur les 15 membres du Conseil, 12 ont voté pour l’adhésion de la Palestine, 2 se sont abstenus et 1 a voté contre. Selon la logique précisément démocratique, 12 votants pour, contre 2 abstentions et 1 contre, signifie que l’adhésion de la Palestine est actée d’autant que le vote de 9 membres du Conseil aurait suffi à valider l’adhésion.

Eh bien détrompez-vous, la seule voix des Américains a annulé l’adhésion grâce à son sempiternel véto (a) en faveur d’Israël, et le plus démocrassouillant que le vote lui-même, c’est qu’Israël est le seul pays au monde à pouvoir déroger à toutes les règles de droit et de morale internationales sans avoir à rendre des comptes comme le commun des autres pays.

(a) la démocratie fait qu’un seul pays parmi les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité ( composé à 60% d’occidentaux, 20% la Chine et 20% la Russie) peut annuler la décision de 194 autres Etats membres de l’ONU.

Israël, le proxis privilégié des USA, est et restera au-dessus de toutes les lois et gars à celui qui n’adhère pas à ce concept, démocrassouille oblige.

Un autre fait de la démocrassouille, Israël a attaqué l’ambassade de l’Iran causant la mort de 18 Iraniens, constituant une atteinte à la souveraineté d’un État au sens du droit international, ce qui, derechef, donne le droit de réplique au pays agressé en l’occurrence l’Iran contre son agresseur Israël. Quoique cette réplique fût modeste et mesurée, tout l’occident a condamné l’Iran, mais pas les causes de sa réplique, c’est-à-dire l’agression initiale d’Israël contre Iran,de surcroit, on envisage également des sanctions, encore des sanctions.

Doit-on croire qu’Israël use d’un pouvoir tiré de la réputée Cabale talmudique, on va finir par le croire à force.

Edito : Massine TACIR

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Iran et Israël qui est le maitre du jeu d’Echecs

L’Iran, malgré les attaques d’Israël depuis des années contre ses intérêts, en dépit du droit international, s’abstenait de toute réplique légitime contre Israël.
Les attaques de ses présumés complices n’étaient que des actions face aux agressions d’Israël contre les Palestiniens et les pays limitrophes de la région.
Certains courants de pensée prédisent une attitude volontaire de la part de l’Iran afin d’atteindre son objectif nucléaire, d’autres évoquent son incapacité à faire face à la suprématie israélienne, mais nous sommes certainement assez loin de la stratégie de ce jeu d’échecs que joue ce pays à la prestigieuse histoire millénaires et inventeur de ce même jeu d’échecs auquel les enfants iraniens jouaient quotidiennement, comme les enfants européens de l’époque jouaient à des jeux plus ludiques que stratégiques.
Aujourd’hui, bien malin celui qui devinera les intentions de ce discret pays, encore moins de son potentiel militaire actuel et futur, car l’armement visible qu’il ne cache pas, est déjà en soi, une prouesse technologique pour un pays qui subit depuis quarante-cinq ans de multiples sanctions internationales d’ordre économique, industriel et technologique.
Le revirement contre l’espiègle Israël, d’abord l’attaque d’envergure du Hamas au cœur même du territoire israélien du 7 octobre 2023, puis la modeste et calculée réplique de l’Iran, pour une première fois sur le territoire même d’Israël, ressemble étrangement à une nouvelle partie d’échecs.
Jusqu’ici, Israël déplaçait ses pions sur l’échiquier avec dextérité, assisté parfois de ses deux acolytes américain et européen en tentant parfois d’enfreindre aux règles du jeu. L’Iran, son partenaire de jeu se contentait d’observer les mouvements en sacrifiant quelquefois des pions, dans le but de jauger le comportement de son adversaire.
Et puis d’un coup, l’Iran, ce joueur jusqu’ici passif, change subitement de tactique, comme ci, il vient de se rendre compte que l’objectif du jeu est « CHIEKH MET » ce qui veut dire en langue perso arabe le CHIECK(roi) est MET(mort), d’où l’expression contemporaine de «ÉCHECS et MATT».
On ne sait pas comment finira cette partie d’échecs ni en faveur de qui, mais il est probable que d’autres joueurs se joindront à la partie.
« Nous sous-estimons souvent les métaphores, mais il y a des fois ou cela mérite d’être médité ».

Edito : Massine Tacir 

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Hégémonisme américain et occidental, le nouveau paradigme

Le péril jaune que préconisaient nos grands-parents serait-il en passe de se réaliser ?

La route de la soie économique que met en œuvre la Chine, ne regroupera pas moins de 68 états et générera 40 % du PIB mondial au profit de la seule Chine dans les décennies à venir, auquel il y aurait lieu d’ajouter l’émergence d’autres puissances économiques asiatiques, africaines et sud-américaines.

Les forces militaires jusque-là dominées par les Américains et le bloc occidental sont progressivement rattrapées voire dépassées par la Chine, la Russie, la Corée du Nord et même l’Iran.

Les premières puissances militaires africaines tels que l’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud ( 1ere, 2eme et 3eme au classement des armées de la région) avaient certes renoncé au développement nucléaire, sous la pression des pays dominants, mais peuvent aujourd’hui se procurer tous types d’engins nucléaires, en les achetant en tant que « produits finis » auprès de la Corée du Nord ou d’autres pays ayant acquis discrètement cette technologie.

Les moyens financiers qui avaient la mainmise sur les transactions mondiales tels le Dollar, la Banque mondiale, le Fond Monétaire International et autres organisations, sont en train de péricliter face à l’émergence d’autres organismes et outils financiers (BRICS, Cryptomonnaie, substitution aux Francs CFA et autre).

Enfin la valeur prétendument universelle qu’est la démocratie est mise à mal par ceux-là mêmes qui la préconisent :

« Démocratiser » s’est avéré un leurre qui cachait plus des ambitions économiques et géopolitiques que d’instaurer la démocratie dans des pays prétendument autoritaires voire dictateurs ; le cas de « l’Irak et la fiole de Collin Powell devant l’ONU », les présumés dictateurs assassins de leur population (Saddam en Irak, Bachar en Syrie, Khadafi en Lybie) dont les conséquences pour ces seuls trois pays nous incitent à réfléchir sérieusement :

Résultats des courses à la « démocratisation » : Irak :1 200 000 morts, des millions de déplacés ou de migrants vers l’Europe, Syrie : 500 000 morts et des millions de déplacés ou de migrants vers l’Europe, Lybie : 70 000 morts autant de blessés et surtout porte ouverte pour la migration africaine vers l’Europe que feu Khadafi avait gentiment verrouillée en faveur de ses assassins. Et dire que les États démocrates sont intervenus pour sauver les peuples de leurs assassins dictateurs !

Enfin la cerise sur gâteau : En réplique à ce qui paraissait être une flagrante injustice, la naissance de pas moins de 17 mouvements terroristes dont Daech et consorts, des attentats au cœur même des pays occidentaux et la déferlante d’un immense flux migratoire qui fait aujourd’hui les choux gras de l’extrême droite en Europe.

Notons, qu’à ce jour, les opposants dans leur État respectif et partisans de la démocratie et de la libre expression, sensibilisés fallacieusement à ces doctrines, par des ONG pour la plupart sous l’égide de la CIA et autres institutions à but bien lucratif ( NED, Open Society, Freedom House etc.) s’aperçoivent de la supercherie doctrinale, et pour cause, derrière ces valeurs nobles, se cachent en fait des objectifs de soumissions des peuples et leurs Etats à la vindicte américano-occidental pour de purs intérêts économiques et géopolitiques. Ces militants pour la démocratie dans leur pays, sans renoncer à ces valeurs universelles, cherchent objectivement des compromis pour y parvenir, sans offusquer leur respective civilisation et/ou religion ancrées dans leur société..

Aujourd’hui, dans nombre de pays du bloc occidental, la démocratie tout comme les droits humains et la liberté d’expression, sont ostensiblement malmenés et l’évènement récent de la guerre Israélo-palestinien depuis le 7 octobre 2023 en est la démonstration évidente des « deux poids et deux mesures », tant en droits humains qu’en censure médiatique.

Edito : Massine Tacir 

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Israël et Palestine

Israël et Palestine, juste un réflexion

Un célèbre professeur, adepte de l’enivrante pour atténuer les
évènements qui le contredisent, était accoudé surle bord du comptoir dans une brasserie jouxtant l’université où il enseigne.
Après quelques verres désinhibants, il se mit
à pestiférer :
– Terre Israélienne, terre Palestinienne, Israël a le droit de se défendre, les Palestiniens sont des terroristes, le droit international ou le droit divin, que des balivernes !
– Un titre de propriété du Dieu d’Israël sur la terre de Palestine revendiqué au 21e, qui ne semble choqué personne, même pas les juristes.
– Des résolutions de l’ONU d’une solution à deux états acceptée par une
Palestine résignée, rejetée par un Israël colonisateur progressif de
l’intégrité du territoire, encouragé en cela en catimini par les Américains etles Européens.
– Un blanc-seing à Israël de tuer les Palestiniens au nom de la sacro-sainte prérogative du droit d’Israël à se défendre.
– Des morts des deux côtés mais, la valeur macabre n’est pas estimée de
la même manière, l’une est de moindre importance par rapport à l’autre.
– L’agresseur agressé à son tour, l‘impensable offense.
– La messe est dite, circulez, il n’y a rien à REVOIR, on continue comme nous le faisons depuis 75 ans, pas de solution, ni même celle à deux états et attention à celui qui, par sagesse, voudrait que les Palestiniens aient aussi leur état conformément aux résolutions de l’ONU.
– Les dirigeants actuels d’Israël, ne cherchent pas la paix avec les
Palestiniens, mais leur expulsion, à défaut leur soumission

Extrait du livre « Israël et Palestine Droit Divin ou Droit Contemporain » par Med Kamel Yahiaoui

 

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Israël et Palestine

Allah, Yahwé et Jesus, la drôle de trinité

Quelque part en France, des musulmans attablés dans un café à proximité de la
Mosquée, manifestent une inquiétude en relatant les évènements journaliers de cette horrible confrontation Israël et Palestine.
– Ce vendredi, nous allons prier à la mosquée et demander à Allah d’épargner le maximum de Palestiniens dans cette difficile épreuve.
– BOF, si Allah le voulait, il les aurait protégés depuis longtemps, tu ne crois pas ?
– Ta parole ressemble à un blasphème l’ami ?
– Non mon ami ! Allah des musulmans, Yahvé des juifs et le Dieu des chrétiens ont, tous les trois, prêché l’amour du prochain, mais voilà, les imans, les rabbins et les prêtres sont dépassés par leurs ouailles, ces derniers font l’interprétation des écrits divins à leur unique manière.
– Que veux-tu dire ?
– Allah est devenu terroriste, Yahvé une victime et un oppresseur à la fois, quant à Jésus, il ne sait plus de quel côté il se situe. En résumé :
– Les Juifs disent que la Palestine est la terre promise que Yahvé a donnée aux Juifs, son peuple élu et que sa loi divine doit s’accomplir ; Entendre ça au XXIe siècle, ne semble pas choqué les législateurs les plus assidus !
– Une partie des Musulmans prônent un éveil Djihadiste (combat) contre les répercussions des leurs en Palestine, Irak, Syrie, Afghanistan, Lybie, Kosovo, Tchétchénie et Ouïgours, étant persuadés qu’ils sont intentionnellement ciblés et doivent se défendre avec les moyens de bord, c’est-à-dire, le terrorisme terrifiant contre les massacres d’avions, de chars, de missiles et engins nucléaires, une autre forme de terrorisme de plus grande envergure.
– Les chrétiens qui, pendant plus de deux millénaires ostracisaient les juifs, trouvent finalement plus d’affinités avec la Torah qu’avec les peuples du Coran qu’il faut ostraciser à leur tour.
– Que les Occidentaux lisent la Torah et le talmud juif et les comparent au Coran et à la Charia musulmane pour juger concrètement de quel côté se situe l’extrémisme religieux.
– Bon, dit un vieil homme, c’est l’heure de la prière, allons-y !

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Israël et Palestine

Israël et Palestine, Droit Divin ou Droit contemporain

L’offensive du Hamas palestinien sur Israël du 7 octobre 2023 a été, une des plus grandes tragédies de l’histoire d’Israël post-deuxième guerre mondiale, rien à voir avec les tirs de roquettes artisanales de moindre impact, les lance-pierres des jeunes palestiniens ou les attaques aux couteaux contre l’armée israélienne et les civils des années précédentes.
Au dernier décompte mortuaire on dénombre plus de 1 200 tués (a) parmi des civils adultes, des enfants, des militaires et des policiers israéliens ainsi que 240 otages israéliens et étrangers de différentes nationalités.
(a) Les médias israéliens ont rapporté qu’au 25 octobre 2023, les noms de 914 de ces victimes identifiées avaient été publiés dont 587 civils, 269 soldats et 58 policiers, parmi eux 29 sont des enfants. Sources : Save the Children et l’Ong OCHA (bilan non exhaustif) cité par le journal Libération du 31 octobre 2023.
La réplique de l’armée Israélienne contre l’enclave de Gaza, a été, elle aussi, un drame plus intense que les précédents, 16 500 Palestiniens tués à l’heure actuelle, la plupart des adultes civils et plus de 6 000 enfants de ce macabre calcul, sans compter les privations de leurs moyens élémentaires de subsistance encore plus sévères qu’elles ne l’étaient avant, qui s’ajoutent à leur malheur.
Pire, les pays soutenant inconditionnellement l’un ou l’autre belligérant s’évertuent, non pas à atténuer la crise, mais à l’envenimer, les uns prônent « le droit d’Israël à se défendre et traitent les Palestiniens de terroristes », les autres « les Palestiniens sont des combattants légitimes contre les occupations successives et illégales de leur territoire, pourtant reconnu par l’ONU et le Conseil de Sécurité de l’Onu ».
Droits internationaux de la « solution à deux états où vivront les deux peuples israéliens et palestiniens en paix dans deux territoires déterminés » ou « loi divine de la terre que Dieu a promise aux juifs pour conquérir la Palestine et au-delà », dite notion qui n’est pas forcément partagée par l’ensemble des Juifs d’Israël et d’ailleurs, y compris une partie des juifs orthodoxes supposés être les plus messianiques.
S’ajoutent à cela, des intérêts économiques et géopolitiques qui ne laissent place à un quelconque humanisme et un monde clairement divisé en deux clans, l’un Américains, Européens et alliés, l’autre le reste du monde sous-estimé qui, de plus en plus, affirme également sa prééminence.
Le problème de légitimité du peuple palestinien, a été, au fil des décennies, ouvertement et subrepticement contourné en faveur de l’État Israël en pensant l’enterrer définitivement.
La stratégie du président américain et son beau-fils, inconditionnellement en faveur d’Israël, avaient élaboré le plan des accords d’Abraham avec la complicité des royaumes arabes (Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc) et un Soudan en crise, amadoués par des perspectives économiques et sécuritaires en pensant enterrer définitivement la cause du peuple Palestinien.
Cette stratégie s’est avérée infructueuse et pourtant l’on continue à la prôner au détriment d’une solution franche et définitive de la cause des Palestiniens.
La carte blanche délivrée à Israël par les États Unis, les Occidentaux et leurs alliés, lui permit de coloniser progressivement les terres palestiniennes, tuer des civils palestiniens, détruire leurs habitations, spolier leurs biens et les emprisonner en toute impunité, malgré les multiples résolutions de l’ONU restaient vaines.
Les organisations non gouvernementales ont beau crier haut et fort les entorses répétitives d’Israël aux droits de l’homme, aux droits humains aux droits de la guerre et au droit de vie simplement des Palestiniens, comme si Israël était exempté de ces obligations (3).
Ces voix restent inaudibles dès lors qu’il s’agit d’Israël à l’inverse des autres pays dits du grand sud ou des poursuites et des boycotts seraient décrétés aussitôt.
Même les positions du secrétaire général de l’ONU légalement mandaté, sont restées vaines. Au comble de l’ignominie, les Israéliens ont osé qualifier ses propos « d’attitude antisémite » pour avoir déclaré :
« Profondément inquiet quant aux violations du droit international humain à Gaza. Il rappelle que l’attaque terroriste du Hamas ne venait pas de nulle part, mais de 56 ans d’occupation. Le secrétaire général a répété qu’aucun conflit ne justifiait l’atteinte aux droits humains fondamentaux et aux victimes civiles car « aucune partie à un conflit armé n’est au–dessus du droit humanitaire international ».
Les répétitives déclarations d’une solution à deux états, sans être mise réellement en application depuis plusieurs décennies, les occupations successives et illégales des territoires Palestiniens par des colons Israéliens, encouragés en cela par un chef de gouvernement aux ambitions politiques démesurées, auquel s’allie une extrême droite qui ne cesse d’agiter le drapeau du grand Israël et l’expulsion des Palestiniens de la terre promise, une liste de tués palestiniens, douze fois plus que les tués israéliens (1), qui s’allonge d’année en année, ont certainement amplifié le désespoir du peuple Palestiniens.
C’est probablement une des raisons qui a poussé les Palestiniens à affirmer leur existence par un geste suicidaire aussi ignoble soit-il.
On évoque un mouvement du Hamas en insistant à le qualifier de terroriste et d’islamiste, comme s’il s’agissait d’un thème de campagne médiatique, faisant abstraction des autres mouvements laïcs de différentes tendances (Marxiste, Gauche, Centristes, Baasistes) qui combattent pour la libération de la Palestine et qui ne sont pas des mouvements religieux, ou encore évoquer, à demi-mot, que c’est ce même Premier ministre qui a favorisé l’existence du Hamas pour contrer la solution à deux états (2).
Les Occidentaux se montrent tolérants quant au comportement d’Israël à l’égard du peuple Palestinien comme pour s’excuser de l’holocauste et de l’ostracisme qu’ils ont fait subir aux juifs depuis plus de deux millénaires, mais le reste du monde s’interroge sur cette flagrante injustice et les qualificatifs de terrorisme (4) et d’islamisme d’un peuple Palestinien qui combat pour son indépendance, son territoire et sa survie.
Une large part des peuples juif et palestinien n’aspirent qu’à vivre en paix, leurs politiciens doivent cesser de comptabiliser leur audience et leur maintien au pouvoir sur les corps des cadavres.
Ni la puissance militaire, ni le terrorisme ne résoudront ce conflit, la seule voix sage pour rompre ces tueries et la haine entretenue entre les deux peuples, serait la solution à deux états, comme vainement préconisée par les colombes de la paix, l’Israélien Yitzhak RABIN, assassiné par un extrémiste de la droite israélienne et le Palestinien Yasser ARAFAT, présumé empoisonné par le Mossad.
Extrait du livre « Israël et Palestine Droit Divin ou Droit Contemporain » par Med Kamel Yahiaoui

Lien pour lire la suite de l’extrait :

www.dzbiblio.com/EXTRAIT/palestine/palestine.pdf

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Maghreb

Chronique berbères bis

Chroniques BerbÈres

Au MAGHREB, nous sommes tous des Berbères mais aussi un peu byzantins, phéniciens, romains, arabes, turques, espagnols ou français.

Préambule » Le Maghreb est une partie intégrante et indissociable de la berbérie « tamazgha », tous ses habitants sont des imazighen d’origine et d’alliance de sang ou de culture à des degrés divers, personne n’a le monopole de l’amazighité pour exclure une partie d’entre elle.

L’ amazigh et Tifinagh de nos ancêtres auxquels se sont ajoutés essentiellement le punique Carthaginois, le latin , l’arabe et le français font la richesse de notre parlé aujourd’hui que l’on nomme communément la darija.

Nos ancêtres les Berbères, les plus proches en date, les authentiques autochtones dits « Berbère » ou « Amazigh », sont venus à l’origine du cap de Gafsa-Tunisie vers (- 3 000 ans JC). Ces hommes appelés « Gélules » ont peuplé le Sahara algérien et l’atlas présahélien jusqu’aux confins du Mali et du Niger du temps ou ce même Sahara était hospitalier, riche et verdoyant (-3 000 ans) pour ensuite monter progressivement vers le nord dans l’actuelle Algérie (les Aurès en premier) pour se déverser ensuite sur tous les territoires algériens, mauritanien, marocain, tunisien, libyen et même égyptien.

Le pouvoir d’alors était par prédominance tribal (force et richesse de la tribu, par alliance de sang ou d’intérêts avec d’autres tribus).

Ils s’installèrent dans la totalité du Maghreb actuel jusqu’au Mali et le Niger.

La notion de « nation » n’existait pas et encore moins une gouvernance par un état ou une territorialité définie en tant que frontières telles que nous les connaissons aujourd’hui.

La plus grande masse de ces Berbères se sont progressivement installés dans le Constantinois algérien et il n’est guère étonnant de constater que les plus illustres rois d’entre-eux sont nés ou morts dans cette contrée de l’est algérien essentiellement dans les Aurès puis en Kabylie et sur le reste du territoire algérien ainsi que dans les pays du voisinage.

C’est là que se construisit, en forme de pseudo-structure étatique de l’époque, à savoir le puissant royaume de Numidie ayant pour siège initial la ville de Cirta (actuelle Constantine).

La première vague de contact avec les autres peuples fut l’arrivée des Phéniciens (1 100 JC) puis des Carthaginois (VIIe siècle JC) installés en premier dans la célèbre et florissante Tunisie de l’époque.

Les autochtones berbères, tout en préservant leur mode tribal, la langue et les traditions ancestrales ont cependant su tirer profit du contact des premières civilisations phéniciennes et surtout carthaginoise.

La création du royaume numide unifié par le roi berbère MASSINISSA en -204 JC (après la mort de son père GAÏA) à Cirta (est algérien) et Maure (Ouest Algérien jusqu’à la moulouya de l’actuel Maroc) en est l’illustration majeure, bien que leur ancêtre les Gétules formaient déjà de puissants royaumes allant jusqu’à annexer des territoires aux puissants pharaons d’Égypte (-950 JC) *

* (CHACHNAK a trôné à Siwa en déposant le roi Ramsès II, un certain mois de Yennayer, il y a de cela 2 965 ans. « Cet anniversaire est d’ailleurs considéré jour de l’an Amazigh, dont nos aïeux ont conservé les pratiques et rituels de sa célébration, datant de plus de deux mille ans).

Jusqu’alors, les brassages étaient surtout d’ordre tribal entre Berbères mais majoritairement de la même ethnie, mais, bien que peu, à cette époque déjà, le sang berbère reçût quelques hémoglobines étrangères à son ethnie (phéniciens et/ou carthaginois).

Il le sera davantage avec l’arrivée des Romains (fin du IIe siècle avant JC) de par les alliances de pouvoirs et de sang des royaumes Numides et Maure pendant quasiment cinq siècles.

Par exemple que de villes et sites construits (1 000 répertoriés en Algérie, mais également en Tunisie et dans une moindre mesure au Maroc), dans et autour desquelles vivaient autochtones berbères, berbères romanisés, romains d’origine ou légionnaires romains.

Là encore, la civilisation romaine, de par sa durée, a laissé d’ineffaçables traces de civilisation, de culture et de mode de vie.

Ainsi plus de 2000 ans plus tard, on en retient encore des expressions typiques issues de cette époque comme » Bacchust biya » qui signifie en parlé constantinois » Tu m’as fait honte » en référence à la trahison de BOCCHUS qui a livré son gendre JUGHURTA aux romains ou encore, le qualificatif » BOUDERBALA » qui fait référence à ADHERBAL etc.…

Aux Romains, succédèrent les vandales au Ve siècle, suivi des Byzantins au VIe siècle sans apport particulier dès lors que leur « civilisation quasi romaine », les Berbères y sont déjà imprégnés.

Arrivent alors les incontournables arabes dès le VIIe siècle JC mené par Okba Ibn Nafah et la résistance légendaire des Berbères dont les célèbres KUCEYLA et la KAHINA dans les Aurès algériens comme celle de TACFARINAS contre les romains six siècles avant.

Le rouleau compresseur des Arabes de l’époque, n’était pas forcément militaire (à peine 20 000 soldats arabes) mais bien plus subtil que la force des armes.

Partis d’Orient pour propager l’Islam mais aussi asseoir leur pouvoir dans les pays conquis pour mieux servir la religion musulmane, c’est précisément les fondements mêmes de cette religion qui les ont fait triompher et, pour mieux comprendre, Il faut se situer au milieu du VIIe siècle apJC :

L’axe de parcours principal des Arabes a été le suivant : Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc.

Dès l’arrivée des Arabes à Fousta en Égypte, initialement pour chasser les Byzantins d’Ifrikya, la propagation de l’Islam et la conquête de territoires continuèrent vers le Maghreb.

Dans ces pays, Il n’y avait aucune structure étatique, pas de lois écrites non plus, le pouvoir était acquis ou imposé par les rapports de force des puissances tribales ou des alliances de sang ou d’intérêts entre-elles.

Seules quelques contrées gouvernées par les Byzantins ou leurs alliés berbères jouissaient d’un semblant de structure gouvernante.

Les us et les coutumes étaient prépondérants et combien même le christianisme y était déjà minoritairement implanté, il ne prônait que la croyance en Dieu et Jésus Christ. De surcroît, l’église berbère de l’est algérien (Annaba) à sa tête Saint Augustin, le chrétien berbère originaire de Auguste (actuel Souk Arras), était radicalement opposé à l’église de Rome.

La tradition orale prévalait et l’écriture, quoique existante (Tifinagh) ou latine était moyennement usitée.

Ainsi, la propension de l’Islam a fait effet de boule de neige jusqu’en Espagne voire au-delà tel que Poitiers en France, Malte et la Sicile.

En effet, l’islam que propageait les Arabes avait réponse essentielle aux préoccupations politiques, sociales et conflictuelles des Berbères de l’époque :

Le pouvoir de l’autorité berbère tribale ou multitribales va donc passer de la position de « Chef de tribus » d’essence tribo-familiale ou d’alliance, à celle de « Chef et aussi de guide » d’une communauté de tribus plus élargie dans sa dimension géographique et humaine, ressoudée non plus sur la seule appartenance tribale mais par adhésion au concept d’une « communauté musulmane ».

L’Islam trouve rapidement écho favorable auprès des chefs berbères pour consolider leur propre pouvoir « conversion de Koceila à Islam, des enfants de la Kahina ou encore Tarik Ibn Zied par exemple » mais aussi auprès des citoyens berbères conquis par les fondements égalitaires de l’Islam et de la simplicité de conversion à cette religion.

Cependant, la maladresse de la première vague arabe à l’égard des Berbères comme dans les Aurès « l’humiliation de Koceila par Okba Ibn Nafea », le traitement inégal » prélèvement des impôts sur les Berbères alors que les Arabes étaient exemptés » ou encore la répartition des trésors de guerre ont fait que, à la l’approbation initiale des Berbères, s’est organisée une véritable contestation non pas à l’encontre de l’Islam lui-même, mais vis-à-vis du comportement des conquérants arabes et des privilèges qu’ils s’accordaient au détriment des autochtones.

Au fur et à mesure de leur conversion, les Berbères choisirent en masse la thèse du « Kharidjisme », une pratique de l’islam qui prêche l’égalité des hommes et, surtout, que le calife doit être choisi par consensus parmi les meilleurs musulmans sans distinction de race ni de tribu et non plus désigné par l’autorité héréditaire du califat de Bagdad.

D’ailleurs, les premiers émirats à Kérouan 690 (Tunisie), Rostémides à Tlemcen (742) et Tahert 761 (Algérie) et Idrissites à Fes 791 (Maroc) ont été un refuge pour la vague des Arabes contestataires émigrant vers le Maghreb suite à la « fitna » en orient pour la succession du prophète ALI (sws), lesquels ont trouvé un accueil berbère plus franc, surtout pour leur servir de guide religieux, eu égard à leur connaissance de l’Islam et de la pratique religieuse et, pour certains d’entre-deux, leur crédibilité liée à leur descendance du prophète Mohammed (saw) exemple : Idriss 1er et son frère Souleyman respectivement au Maroc (Walili) et en Algérie (Tlemcen).

Malgré ces divergences profondes avec les Arabes, c’est pourtant ces Berbères ayant embrassé l’Islam qui, à partir de 711 aJC, forts de leur nouvelle foi religieuse et leur courage légendaire, ont conquit l’Espagne, fait une incursion jusqu’à Poitiers en France, et, un siècle et demi plus tard, la Sicile et Malte.

C’est aussi, une fois l’Islam maîtrisé, que les Berbères se détachèrent progressivement des prédicateurs*** et autorités des califats arabes pour créer de vraies dynasties berbères issues pour la plupart des grandes tribus SANHADJA, ZENETES et MASMOUDA et dont les plus illustres sont :

Dynastie des Fatimides tribu berbère des KUTAMA de Béjaia (Petite Kabylie Algérie) – prédicateur*** Abu Abd Allah ach-Chi’i (ismaélien d’Irak)

Dynastie des Almoravides , Abu Bakr Ibn Omar de la confédération des SANHADJA tribu des Lemtouma du Sahel (île de Tidra entre la Mauritanie et le Sénégal) avec comme prédicateur*** Abdallah Ibn Yacine, berbère de Sous (Maroc) et Youcef IBN TACHFIN également de la tribu des Lemtouma natif du Sahel.

Dynastie des Almohades, Abdel Moumin, berbère zénète de la tribu Koumya originaire de Horaîne (Algérie) prédicateur***, Ibn Toumer, berbère de la tribu Masmouda de Timtel (Maroc).

*** Les prédicateurs étaient des hommes de sciences Islamiques. Ils servirent de guide religieux mais étaient également associés au pouvoir de l’époque tout comme le furent les Églises et les cardinaux catholiques du temps des dynasties européennes.

Massine Tacir – 22/05/2012

CES ÉCRIVAINS BERBÈRES ALGÉRIENS D’IL Y A – 2 000 ANS

On a beau dire, l’Algérie et sa consœur la Tunisie, furent incontestablement les deux pays du Maghreb, les plus riches historiquement bien avant l’arrivée de l’Islam.

Ce n’est pas faire un discrédit à leur voisin le Maroc, mais sa position géographique de l’époque était moins intéressante qu’elle ne le fut avec l’avènement des Arabes ou il a servi de pont de liaison pour conquérir l’Espagne.

À l’époque, le berceau des civilisations se concentrait au pourtour de la Méditerranée et la position centrale de l’Algérie et celle de la Tunisie, voire la Libye, furent le terrain le plus propice aux civilisations successives tels les Phéniciens, Byzantins, Carthaginois et Romains.

Mais on occulte souvent, je l’espère par modestie, l’apport de nos ancêtres berbères dont la concentration majeure fut les Aurès de l’actuelle Algérie, qui, tout en conservant leurs us et coutumes ancestrales, ont su mettre à profit l’apport des autres civilisations jusqu’à rivaliser avec les empires des plus puissants.

Cette rivalité ne s’est pas faite seulement en termes de pouvoir mais aussi dans la culture. C’est ainsi que l’histoire retient, ces écrivains de ce fief de l’algérien, pour ne citer que les plus illustres, qui honorent l’ensemble des Berbères du Maghreb et au-delà :

  • FRONTON né à Cirta l’actuelle Constantine est algérien
  • APULEE né à M’Daourouc région de Tebessa est algérien
  • TURTULLIEN bien que né à Carthage a marqué son territoire à mi-chemin entre l’est algérien et la florissante Carthage.
  • LINUCIUS FÉLIX, né à Tébessa est algérien
  • SAINT AUGUSTIN né à Auguste (Souk Ahras) est algérien
  • PRISCIEN né à CHERCHELL, ouest algérien
  • BERBÈRE, ARABE, JUIF D ORIGINE BERBÈRE, RELIGION, QUE DE QUESTIONS !
  • Est-ce un volontarisme politiquo-social et, si oui, dans quel but et qui sont, en somme, les acteurs de cette théorie.Au commencement, les Berbères, tout comme les autres peuples, avaient leur propre croyance, la divinité des ancêtres, les divinités de lieu ou d’objets ; Ils étaient ce qu’on appelle aujourd’hui des païens.Sauf à faire référence pour le principe historique aux origines cananéennes et autres substrats, il semble plus crédible de situer cette apparition, conséquence de l’exil des juifs, suite à la destruction du temple de Jérusalem au VI siècle avant JC. En effet la proximité géographique est privilégiée dans cette hypothèse.Cette religion fut donc connue des Berbères grâce à l’arrivée de migrants juifs de Jérusalem depuis le VIe siècle av. JC et a dû s’estamper 3 à quatre siècles plus tard avec l’arrivée des romains au Maghreb. Il y’a eu effectivement des conversions de quelques Berbères au judaïsme, mais ce qui est important à retenir, ces Berbères convertis à la religion juive ne sont pas forcément des juifs d’origine berbère, comme on voudrait bien nous le faire croire, puisque, par essence le juif est impérativement descendants des douze tribus d’Israël, qu’il soit croyant (de préférence) ou pas.Le fait le plus marquant fut surtout l’arrivée de l’Islam au VII après JC.MORALITÉ :Ainsi,– Si on vous dit, dans le même registre, que les enfants de la KAHINA qui, à la tête de 6 000 cavaliers berbères se sont joints à Tarek Ibn Ziad, cet autre berbère, pour conquérir l’Espagne en 711, dites-leur qu’ils ne sont pas arabes pour autant mais sont et demeurent des authentiques Berbères ayant choisi l’islam comme religion.Pourquoi ?À l’arrivée des Arabes au VIIe siècle, 20 000 soldats arabes (sabres ou coran à la main) ont propagé l’Islam en partant de l Égypte jusqu’au Maroc. Pendant cette épopée, un certain nombre a été tué (bataille de Koceila et Kahina dans les Aurès contre Okba Ibn Nafah) le reste de la troupe est passé en Espagne avec le concours des Berbères islamisés.De même, les Berbères ont favorisé des alliances avec des lettrés arabes ou de descendance chérifienne pour leur apprendre les préceptes de l’islam, mais ils ont été peu nombreux (Aghlabides sunnites à Kérouan en 690), Rostémides kharidjites à Tahert et Tlemcen en 761 et Idrissites chiites à Fes 789).Curiosité de l’histoire, ce sont les fatimides, ces Kabyles d’origine qui ont conquis l’Égypte pendant trois siècles, qui nous envoie une marée de mercenaires arabes hilaliens au XIIe siècle, qui constitue majoritairement aujourd’hui les 10 % de citoyens de souche arabe au Maghreb Massine tacir
  • DAHIR BERBÈRE AU MAROC ET PÈRES BLANCS EN KABYLIE

    Le Dahir berbère signé en 1930 contre son gré par Mohammed V alors âgé à peine de 20 ans avait pour but essentiel de diviser le peuple marocain en deux entités ethniques pour mieux les maîtriser (merci Lyautet) et surtout casser le facteur le plus significatif de leur union : l’Islam.

    La teneur de ce dahir était l’instauration d’une justice coutumière consistant à régler les conflits des Berbères selon la coutume et non pas par la justice des deux autres entités tel les caïds (pour les soi-disant arabes) et la justice coloniale qui chapeautait le tout selon ses intérêts propres.

    Mais cette tentative de division des marocains par les Français (sujets berbères, sujets arabes et sujets assimilés au colonisateur) a eu un effet inverse voire inattendu puisqu’il a été annulé en 1934 sous de multiples actions religio-nationalistes entreprisent sous la direction d’un révolutionnaire avant l’heure, un certain ABDELKRIM HAJJI encore un Abdelkrim marocain !

    Mais bien avant déjà en Kabylie, les pères blancs étaient à l’œuvre !

    L’action était menée surtout sur le terrain : évangélisation, déracinement culturel, et division des ethnies même entre Kabyles dociles et kabyles révoltés, laissèrent des traces jusqu’à nos jours ou nous entendons répéter, inconsciemment le langage de cet héritage colonial : Les Kabyles sont d’origine romaine, les Kabyles sont plus intelligents, les Kabyles sont différents des autres ethnies (pour ne pas dire des autres algériens), je suis kabyle (pas algérien) et enfin, pour faire bien, des « Mohand » qui se rebaptisent en « François » et qui renient, par ce geste même, à la fois leur amazighité, leur islamité ancestrale notamment, leur nationalité.

    Un père Lavigerie ecclésiastique qui prônait l’évangélisation et un combat acharné de l’islam (ce ciment de l’union des Maghrébins) par tous les moyens ainsi que les pensées d’un colonial Louis Massignon, qui consiste a désagréger l’entité africaine en général linguistiquement, religieusement pour la soumettre au concept de la colonisation bienfaitrice !

    Si nos ancêtres, en qui était ancrée la notion d’authenticité, de liberté et de religion adoptée, ont su faire face à ce fléau, il est hélas déplorable de constater, de nos jours, que certaines élites d’un communautarisme primaire, recherchent plus l’assimilation occidentale pour se donner un certain crédit d’honneur ou de prestige, au détriment de leur valeur ancestrale qui elle, est immuable, authentique et non assimilable, fut-elle au prix d’un quelconque pouvoir ou autres intérêts.

    ALGÉRIE, CETTE TERRE ÉTERNELLE DES ROIS BERBÈRES

    Ici gisent, les Rois berbères algériens parmi les plus illustres :

    – MADRACEN ancêtre des tribus berbères né et mort dans LES AURES (Tombeau à DOUMIA – BATNA)

    – GAÏA père de Massinissa né à AIN FAKROUN et mort à ANNABA

    – MASSINISSA né à AIN FAKROUN ? et mort à CIRTA – CONSTANTINE Tombeau à El Khroub ?

    – TACFARINAS né à SOUK AHRAS et mort à TLEMCEN

    – KOCEILA (Agsilla) né dans LES AURES et mort en TUNISIE

    – KAHINA née dans LES AURES et morte à KHENCHELA

    -JUBA I né à ANNABA et mort à CIRTA (CONSTANTINE)

    JUBA II né à ANNABA et mort à TIPAZA (CHERCHELL) (Tombeau de la Chrétienne)

    SYPHAX né EL MADHER – BATNA, mort emprisonné à Rome, (un tombeau vide érigé à AIN T’ÉMOUCHENT ville de son royaume vide).

 

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Maghreb Mauritanie

MAURITANIE – Mine d’Or

Une paradoxe étonnant!

La mauritanie, ce pays classé communément parmi les pays en développement, qui se targue d’une législation du travail et souhaite son application pour que des travailleurs clandestins, employés par une société canadienne  soient régularisés.

Le monde a l’envers quand on sait qu’au Canada, une législation  du travail plus rigoureuse s’applique sans concession dans ce pays.

Comme si la société Canadienne, pour rentabiliser ses investissements, ne se contente pas de s’accaparer 260 tonnes d’or mauritaniens mais spécule de surcroit sur les salaires et charges en employant des clandestins.

Massine Tacir

 

Le torchon brûle entre une minière canandienne et la Mauritanie

Le gouvernement mauritanien est furieux contre la minière canadienne Kinross. La Mauritanie dénonce l’arrêt de travail « contraire à la loi » décrété par Kinross.

Kinross, qui exploite la mine d’or Tasiast à 250 km au nord de Nouakchott, la capitale, a annoncé samedi en avoir suspendu la production. La raison? L’interdiction de travailler imposée vendredi par le ministère mauritanien du Travail aux expatriés n’ayant pas de « permis de travail valide ».

La minière torontoise dit qu’à cause de la décision du gouvernement canadien, elle n’est plus en mesure d’assurer « la sécurité du travail et des travailleurs » ni celle des installations, selon son porte-parole, Raphaël Sourt.

Le gouvernement mauritanien estime de son côté que « les mesures unilatérales qu’entreprend la société [Kinross] sont contraires aux lois et règlements en vigueur et aucune fermeture provisoire de l’entreprise ne pourrait se justifier ».

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Kinross dit s’inquiéter de la sécurité de ses employés et de ses installations © Eduardo Munoz/Reuters

La minière canadienne accusée de manquements

Le ministère de la Fonction publique et du Travail de la Mauritanie affirme que « l’administration de Kinross Tasiast endossera, subséquemment, l’entière responsabilité des conséquences qui découleraient de son action, aussi bien en ce qui concerne les travailleurs et leurs familles, que l’État mauritanien et les actionnaires qui ont fait confiance à notre pays ».

Une mission de l’inspection du travail à Tasiast a découvert des irrégularités dans l’entreprise, dont l’expiration du permis de travail d’employés expatriés, selon les autorités mauritaniennes.

Ses inspecteurs ont constaté « des manquements graves à la législation sociale », notamment concernant l’emploi des travailleurs étrangers, indique le ministère dans un communiqué.

« Ces violations ont été portées à la connaissance de la direction de Kinross Tasiast, qui a été invitée à se conformer à la réglementation », ajoute le texte.

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Le guvernement maritanien accuse Kinross d’irrégularités © Kinross Gold

La suspension de la production dans la mine de Tasiast est survenue une semaine après la fin d’une grève de 18 jours, déclenchée par les employés qui réclamaient des avantages sociaux.

Ce mouvement, auquel un accord entre la société et les travailleurs avait mis fin le 11 juin, avait été lancé le 24 mai sur le site de production et avait touché la quasi-totalité des 1041 employés permanents, mais pas les travailleurs occasionnels.

Exploitée depuis 2010 par Kinross via sa filiale Tasiast Mauritanie Limited S.A (TMLSA), Tasiast est l’une des principales mines d’or en Afrique de l’Ouest, avec des réserves prouvées et probables de quelque 260 tonnes.

SOURCE : http://www.rcinet.ca/fr/2016/06/20/le-torchon-brule-entre-une-miniere-canandienne-et-la-mauritanie/

 

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International

EGYPTE – ARABIE SAOUDITE

Cette cession en faveur de l’arabie Saoudite , a été favorisée par le président  SISSI amadoué par des aides en armements chiffrées en milliards$.

La réactions de la  justice et précédement les manifestations contre cette cession est légitime car on ne brade pas les territoires souverains d’un état comme on le ferait pour des immeubles au centre du caire.

Reste à voir le prochain épisode Sissi/Arabie après cette décision.

N’oublions pas que l’Arabie Saoudite, pour moins que cela , le Liban a été privé d’une aide militaire similaire au seul prétexte qu’il n’a pas voulu classer le Hesbollah comme terroriste, le comble!

Massine Tacir

 

La justice égyptienne rejette la cession de deux îles à l’Arabie saoudite

mediaLa justice égyptienne a annulé le traité qui prévoyait la cession des îles de Tiran (premier plan) et Sanafir (second plan) à l’Arabie saoudite. Photo prise le 14 janvier 2014.STRINGER / AFP

Le tribunal administratif égyptien a annulé, mardi 21 juin, le traité délimitant les eaux territoriales signé entre les gouvernements égyptien et saoudien en avril. Le traité prévoyait que l’Egypte allait rétrocéder deux îles de la mer Rouge à l’Arabie saoudite. Il avait provoqué une vague de protestations et d’arrestations et de condamnations de manifestants en Egypte.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

C’est une explosion de joie qui a accueilli la décision du juge de considérer les îles stratégiques de Tiran et Sanafir comme étant toujours sous souveraineté et dans les limites des frontières égyptiennes. Le juge de la cour administrative avait auparavant considéré comme nul le traité délimitant les eaux territoriales entre l’Egypte et l’Arabie saoudite.

Situation embarrassante pour le gouvernement égyptien

La rétrocession de ces îles inhabitées à Ryad, qui avait été défendue par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avait soulevé une vague de protestations en Egypte. Plusieurs centaines de personnes appelant à des manifestations ou ayant manifesté le 25 avril avaient été arrêtées. Plus d’une centaine avaient été condamnées à des peines de prison et à de lourdes amendes. La plupart des peines de prison ont été annulées en appel.

Le gouvernement égyptien se trouve aujourd’hui dans une situation embarrassante. Le jugement est en effet exécutoire tant qu’un appel du gouvernement n’aura pas été accepté par la haute cour administrative. C’est sur l’île de Sanafir et Tiran que devait passer le pont en projet entre les deux pays.

SOURCE : http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160621-justice-egyptienne-rejette-cession-deux-iles-arabie-saoudite-sanafir-tiran

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International

INTERNATIONAL – Palestine

Les prétendues  négociations ne sont que des leurres, en effet il suffit simplement d’appliquer les résolutions de l’ONU en terme de lois et les faire respecter au besoin par les instances qui ont cette charge.

On finira par croire  sans se tromper, que ces relances de pseudo paix par les uns et les autres ne sont que complicité avec Israel pour lui laisser le temps de conquérir tous les territoires palestiniens ou plutôt ce qui en reste.

Par Massine Tacir

 

A la conférence de Paris, fragiles espoirs de relance du processus de paix israélo-palestinien

LE MONDE | | Par Marc Semo

 image: http://s2.lemde.fr/image/2016/06/03/534×0/4933701_6_1d1e_francois-hollande-et-les-participants-a_26ffa9487b86bb66588d06674b4441fa.jpg
François Hollande et les participants à l’initiative de la France pour la paix au Proche-Orient, le 3 juin 2016 à Paris.
François Hollande et les participants à l’initiative de la France pour la paix au Proche-Orient, le 3 juin 2016 à Paris. KAMIL ZIHNIOGLU / AFP

La photo de famille à l’ouverture des travaux réunissait côte à côte, autour de François Hollande, aussi bien Ban ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et nombre de ministres des affaires étrangères. Mais le plus difficile commence maintenant : concrétiser, dans une conférence internationale impliquant cette fois les deux parties, les grands principes d’un règlement du conflit israélo-palestinien réaffirmés à Paris le 3 juin. « C’est un message et il nous oblige », a souligné le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la réunion de 29 pays et organisations internationales censée relancer un processus au point mort.

Source : En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/06/03/a-la-conference-de-paris-fragiles-espoirs-de-relance-du-processus-de-paix-israelo-palestinien_4933702_3218.html#v2rO6v5JSpclVECk.99