Des étudiants se mobilisent à travers le monde contre l’injuste massacre des Palestiniens, au vu et au su de tous, et dont, une panoplie de médias, de lobbyistes et de politiciens avares du moindre prétexte, fusse-il immoral, s’en approprient pour tirer avantage.

Les « je m’en foutiste », les défenseurs des causes indéfendables, les biberonnés aux fake news, les partisans de l’opinion unique vont-ils comprendre cette noble mouvance qui, bien que tardivement, se manifeste enfin?

Ces soixante-huitards nouvelle génération seront-ils suivis, comme jadis, par les intellectuels insoumis aux diktats de ceux qui dérogent aux règles démocratiques tout en prétendant les défendre, ou encore le déclic citoyen, ce redresseur de tort des justes causes.

L’antisémitisme doit se conjuguer au pluriel, car s’il est à juste titre condamnable pour les juifs, peuple effectivement sémite, il doit l’être tout autant pour les Palestiniens, également un peuple sémite, issu du même arbre généalogique, les deux frères Isaac et Ismaël, fils du patriarche Abraham.

Une empathie et une compassion au moins équitable à l’égard des deux peuples, ne serait que justice humaine.

Edito : Massine TACIR