Intelligence artificielle oblige, Israël n’a pas manqué de s’y mettre à l’œuvre, mais d’une façon tout à fait particulière, en élaborant une IA redoutable.

Une intelligence tellement intelligente qu’elle est en mesure de tuer entre 15 et 300 civils palestiniens en détectant un simple civil soupçonné d’appartenir au mouvement du Hamas ou au djihad islamique.

Autrement dit, en repérant un vrai ou un faux combattant du Hamas, dans un immeuble par exemple, IA déclenche l’ordre pour que bombes, missiles ou obus de chars s’abattent sur le bâtiment tuant ainsi tous les occupants sans distinction.

Sachant les attaques de précision dont se targue l’armée israélienne dans ses opérations de combat, les concepteurs israéliens de cette IA se sont trompés probablement d’algorithmes, à moins qu’ils ne répondent à la demande générale des devins Rav, rabbins et extrémistes messianiques juifs, qui consiste à chasser, de quelle manière que ce soit, tous les Palestiniens de leur terre ancestrale ainsi que leurs voisins arabes situés entre le fleuve du Jourdain et de l’Euphrate.

Et l’on ne peut que contester le résultat : au bout de 6 mois de guerre, 33 000 Palestiniens tués dont 26 000 femmes et enfants, 70 % des habitations et structures de l’enclave de Gaza détruites, les conséquences d’une famine organisée qui présage une catastrophe humanitaire parmi une population de 2,300 000 citoyens.

Netanyahou avait un objectif précis disait-il, « éradiquer le Hamas et ramener les otages à la maison » :

Pour les combattants du Hamas, il a probablement fait tuer une partie, mais ce massacre sans discernement des femmes et enfants palestiniens, ne fera que tripler voire quadrupler leurs rangs, non seulement en Palestine, mais dans tous les pays du monde où se trouvent de jeunes palestiniens.

Quant aux retours des otages israéliens à la maison, Netanyahou a déjà tué 33 otages par ses bombardements et pire, 3 otages canardés par sa propre armée, soit 36 familles endeuillées par l’acte de celui qui prétendait leur garantir la sécurité.