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LIBYE

Une coalition libyenne, composée de tous les acteurs  Islamistes, armée régulière et autres groupes armés de Libye, tous unis pour combattre et anéantir le génocidaire présumé Etat Islamique, sera, en cas de réussite, un préambule pour la crédibilité d’une libye en passe de recouvrer un temps soit peu, le chemin de la paix et le soulagement d’un peuple meurtri.

Une initiative qui, avec le concours des pays frontaliers tel que l’ Algérie, la Tunisie et l’ Egypte,  pour bloquer ses tentatives de sortie hors Libye contribuerait à la réussite de l’ opération.

Massine Tacir pour Yakaledire.com

LIBye La bataille de Syrte

Par Célian Macé

Offensive. L’assaut contre le bastion de l’Etat islamique est imminent. Mais le nouveau Premier ministre devra unifier les camps en présence s’il veut asseoir sa légitimité

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La «Syrte inhospitalière»de l’Enéide est devenue le centre de toutes les attentions. Tenue depuis plus d’un an par les hommes de l’Etat islamique, la cité d’origine de Muammar al-Kadhafi est soudainement convoitée par tous les acteurs de la crise libyenne. Située au centre du pays, elle est au carrefour des zones d’influences. A l’Ouest, depuis plusieurs jours, des convois de troupes du remuant général Haftar s’en approchent. A l’Est, les brigades de Misrata, elles, campent à une centaine de kilomètres de la ville depuis déjà des mois. L’assaut semble imminent. Mais qui lancera la bataille ? Et qui y participera ? «Chaque groupe armé sait que celui qui prendra Syrte en retirera des dividendes politiques, commente Ali Bensaâd, chercheur résident à l’Ecole française de Rome (lire aussi page 14).Chasser l’Etat islamique, c’est un grand réservoir de crédibilité aux yeux de l’Occident et des Libyens eux-mêmes.»

S’il parvient à unifier les combattants des camps jusque-là opposés pour affronter les jihadistes, le nouveau Premier ministre libyen soutenu par la communauté internationale, Faïez el-Serraj, aura un puissant symbole à brandir pour asseoir son autorité encore très fragile. «Je doute fort qu’il y parvienne, prévient toutefois Virginie Collombier, directrice d’une unité de recherche sur la Libye au Centre Robert-Schuman. Chaque groupe veut montrer qu’il est capable d’agir seul.»

L’offensive peut ainsi être une «chance immense»pour la reconstruction de la Libye, comme un désastre si elle rallume la querelle entre l’Est et l’Ouest. Mardi, des affrontements ont justement éclaté près de la ville de Zillah, à 200 kilomètres au sud de Syrte, entre… l’armée du général Haftar et le camp de Misrata. Chaque groupe tient à jouer sa carte dans la future bataille : tour d’horizon des intérêts de chacun des protagonistes.

Célian Macé

Source :  http://www.liberation.fr/planete/2016/05/05/libye-la-bataille-de-syrte_1450757

INTERNATIONAL

COREE DU NORD

Drôle de pays que l’on nous décrit despote, peuple affamé et j’en passe.

Mais d’où tire t-il cette avance technologique, cette maitrise du nucléaire et surtout par quelle financement sachant que , nous dit-on , un pays fermé et inaccessible par l’extérieur ?

Massine Tacir

 

Corée du Nord : 5 questions sur la bombe atomique de Kim Jong-un

Corée du Nord : 5 questions sur la bombe atomique de Kim Jong-un

Missiles nord-coréens, lors d’un défilé militaire sur la place Kim Il-sung, le 10 octobre 2015 à Pyongyang. Photo officielle. (KNS/KCNA/AFP)

Selon certains experts, Pyongyang pourrait bientôt être en capacité de projeter un engin plus puissant que celui qui a détruit Hiroshima à des centaines, voire des milliers de kilomètres.

Kim Jong-un, l’homme le plus dangereux de la planète

1Comment la Corée du Nord s’est-elle procuré la bombe ?

On ne sait pas avec certitude comment les ingénieurs nord-coréens sont parvenus à découvrir les premiers plans de la bombe… Grâce aux Chinois ? Aux Pakistanais ? Beaucoup de spécialistes pensent que Pyongyang a reçu l’aide du réseau du père de la bombe pakistanaise Abdul Qadeer Khan qui a reconnu s’être rendu une dizaine de fois en Corée du Nord notamment pour vendre les plans de centrifugeuses, les machines à enrichir l’uranium.

2De quel arsenal dispose Pyongyang ?

Selon les services de renseignement de Séoul, la Corée du Nord disposerait d’une quinzaine de bombes rustiques. Ce qui inquiète les spécialistes est l’avancée du programme balistique de Pyongyang. En février 2016, ses ingénieurs sont parvenus à mettre sur orbite un prétendu satellite de communication. En fait, il s’agissait du test d’un missile de longue portée (photo ci-dessous). Un premier avait déjà réussi en 2012. Reste à savoir quand les chercheurs parviendront à installer au bout d’une telle fusée une tête suffisamment petite et légère pour être projetée à des milliers de kilomètres.

Cette tête miracle ne peut être qu’une bombe dite à hydrogène. Les ingénieurs nord-coréens sont-ils capables de mettre au point une bombe H ? Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la Recherche stratégique :

« Personne ne le sait avec certitude. Le dernier essai, en janvier, le quatrième réussi depuis 2006, a été fait à une profondeur telle que les capteurs n’ont pas pu ‘renifler’ les gaz rares avec précision. »

Bien que le régime affirme avoir réussi à faire exploser ce jour-là une bombe H, il semble que l’engin testé était une arme à fission « boostée » : une arme atomique classique mais beaucoup plus puissante.

3Comment est financé le programme militaire ?

La Corée du Nord n’est toujours pas totalement électrifiée, et une partie de son peuple souffre de malnutrition, mais « Kim 3 » investit des fortunes dans ce plan fou. Pour trouver des devises, tous les moyens sont bons : de l’exportation de travailleurs au trafic de drogue synthétique en passant par l’ouverture de restaurants à l’étranger.

 La Corée du Nord sur le pied de guerre : l’escalade jusqu’où ?Le 6 mai, Kim Jong-un réunira le 7e congrès du Parti des Travailleurs, l’organe du pouvoir. Il entend s’y faire consacrer « Leader suprême » et installer sa dictature personnelle. Ce sera le début de l’ère Kim Jong-un. Certains prédisent alors un apaisement, des réformes économiques pour mieux nourrir le peuple. D’autres parient sur une fuite en avant militaire – une confrontation avec la Corée du Sud et son protecteur américain.

4Kim Jong-un envisage-t-il de frapper ?

Son père était prêt à abandonner l’arme atomique : pour lui, elle était un instrument de négociation avec les Américains, notamment pour obtenir de l’aide alimentaire. Le fils la considère comme l’assurance-vie de son régime. Le journaliste Lee Jaehoon qui épluche ses discours pour le quotidien sud-coréen ‘The Hankyoreh’, explique :

« Il parle souvent de Kadhafi et de Saddam Hussein. Il répète : voyez ce qui arrive à ceux qui renoncent à la bombe atomique. Son idée est d’obtenir des Américains une réunification des deux Corées en une sorte de confédération, tout en conservant la bombe. »

Pourrait-il l’utiliser ? « On ne peut plus exclure cette hypothèse totalement », répondent aujourd’hui la plupart des spécialistes. Certains se demandent si, un jour, il ne pourrait pas être tenté de faire une démonstration de force.

5Quelles sont ses cibles ?

Les bombes de Pyongyang constituent une menace sérieuse pour son voisin sud-coréen puisqu’elles peuvent être lancées de l’un des Soukhoï en service dans l’aviation du pays. Si l’arme testée en janvier dernier explosait à Séoul, elle ferait des milliers de morts.

Que se passerait-il si la bombe nucléaire nord-coréenne tombait sur Paris ?Dans l’hypothèse d’une démonstration de force, Kim Jong-un pourrait aussi faire exploser un engin à très haute altitude au-dessus de Séoul. Personne ne serait tué par la déflagration ou la radioactivité. Mais l’impulsion électromagnétique produite par l’explosion dévasterait tous les circuits électriques de la capitale sud-coréenne, qui en serait paralysée.

Selon certains experts, Pyongyang sera bientôt en capacité de projeter un engin plus puissant que celui qui a détruit Hiroshima à des centaines voire des milliers de kilomètres. Les Américains le redoutent. La preuve : ils ont déjà installé un bouclier antimissile en Alaska et en Californie pour contrer une éventuelle attaque…

Vincent Jauvert

TUNISIE

Le paradoxe est que l’occident applaudit des deux mains quant à l’instauration progressive de la démocratie en Tunisie, et, en même temps, c’est ces mêmes occidentaux, adeptes du bien vivre touristique tunisien d’ antan, qui lui tournent le dos à un moment ou il fallait précisément venir en masse pour encourager ce secteur vital pour l’économie tunisienne.

Massine Tacir

 

Tunisie : sur 5,5 millions de touristes attendus en 2016, 75% échapperaient aux hôteliers

Les professionnels sont moins optimistes que la ministre du tourisme

Rédigé par Pierre CORONAS le Mardi 3 Mai 2016

La ministre tunisienne du tourisme, Selma Elloumi Rekik, a récemment annoncé que le pays compterait près de 5,5 millions de visiteurs étrangers en 2016. Mais les hôteliers de Tunisie font les comptes, eux aussi, et se montrent nettement moins optimistes.

Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme - Photo : J.D.L. Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme - Photo : J.D.L.

Les hôteliers tunisiens sont moins optimistes que la ministre du tourisme – Photo : J.D.L.
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Va-t-on assister à la reprise du tourisme international en Tunisie pendant l’été 2016 ?

A en croire les récentes déclarations de Selma Elloumi Rekik, ministre tunisienne du Tourisme, cela devrait être le cas.

Dans un entretien accordé à Sky News Arabia, elle a déclaré attendre plus de 5 millions de visiteurs étrangers dans le pays en 2016.

Elle table sur une hausse de 2,6% de la fréquentation internationale et sur 5,359 millions de touristes étrangers en Tunisie en 2016.

Selon elle, la sécurité et les procédures déployées dans les hôtels et les principaux sites touristiques de Tunisie, devraient permettre de rassurer les marchés internationaux et faire reprendre la fréquentation internationale.

Ce que nous confirme, Moez Kacem, expert en tourisme tunisien, consultant pour FTC et délégué à l’AMFORTH : « Un grand travail est fait chaque jour au niveau sécuritaire et une progression remarquable est enregistrée en matière de lutte contre le terrorisme. »

Mais, malgré cela, contrairement à la ministre du tourisme, il considère que « la reprise du tourisme tunisien ne sera pas pour demain ».

Les attentats contre les touristes au musée du Bardo et sur la plage de Port-El Kantaoui en 2015 notamment, ont « laissé des séquelles considérablement graves sur la notoriété de la destination », analyse Moez Kacem.

Dans ce contexte, on peut considérer les prévisions de Selma Elloumi Rekik comme plutôt optimistes.

Les trois quarts des visiteurs étrangers ne vont pas à l’hôtel


Un optimisme que ne partagent pas les professionnels tunisiens de l’hôtellerie.

« Nous avons une vision de la situation touristique un peu différente de celle de notre ministre », réagit ainsi Anis Meghribi, directeur des ventes et du marketing pour Seabel Hotels Tunisia.

Pour les hôteliers du pays, même si la Tunisie parvient à accueillir 5,5 millions de touristes étrangers dès 2016, le secteur n’en profitera pas vraiment.

« Sur ces hypothétiques 5,5 millions d’étrangers, plus de 4 millions, soit environ les trois quarts échappent aux hôteliers« , estime Anis Meghirbi.

Pour appuyer son propos, il reprend les statistiques de fréquentation touristique de la Tunisie en 2014.

Cette année-là, parmi ses visiteurs étrangers, le pays comptait 1,3 million d’Algériens. Mais parmi eux, seuls 23% ont dormi à l’hôtel et pour une durée moyenne de séjour de seulement 0,8 nuit.

Toujours en 2014, la Tunisie a accueilli 1,7 million de touristes en provenance de Libye, autre pays limitrophe. Ils ne sont que 22% à avoir fréquenté les établissements hôteliers tunisiens avec une durée moyenne de séjour de 0,6 nuit.

Il faut ajouter à cela 1,15 million de Tunisiens installés à l’étranger. Une clientèle qui, par nature, fréquente très peu les hôtels.

« Il ne reste alors plus que 1,3 million de touristes étrangers, tous marchés confondus, à capter pour les hôteliers tunisiens », compte le directeur des ventes et du marketing de Seabel Hotels Tunisia.

Les sauveurs russes débarquent à Djerba

Les professionnels tunisiens du tourisme misent cette année sur le marché russe.

Près de 440 agents de voyages et représentants de tour-opérateurs (TO) russes sont venus visiter Djerba en début d’année.

Un éductour qui a conduit au lancement d’offres sur la destination par 3 gros TO russes. Les touristes russes viennent ainsi à Djerba depuis le 23 mars 2016.

Il y a toujours eu des Russes en Tunisie – environ 300 000 en 2013 et 400 000 sont attendus en 2016 – mais ils ne venaient historiquement pas à Djerba. Cette année, ils devraient être 3 000 à venir passer des vacances sur l’île chaque semaine.

« Les touristes russes vont nous aider à relever un peu la tête et à avoir des hôtels qui vont, en fin de compte, soit ouvrir plus tôt que prévu, soit carrément rouvrir cet été », se félicite Rafik Meghirbi, directeur des ventes de DTS Tunisia sur Tunisie Hebdo.

« Cela ne compense pas les pertes des marchés belge, français, allemand et italien. Mais c’est toujours mieux que rien », ajoute le directeur des ventes et du marketing de Seabel Tunisia.

Les Russes devraient aider les hôtels de Tunisie à améliorer leurs taux d’occupation (TO) en 2016. Le TO moyen n’était que de 27,9% en 2015 dans le pays. Et si l’on prend en compte les établissements fermés, il tombe même à 18%.

Le développement de la clientèle russe entre dans le cadre des chantiers prioritaires pour le tourisme tunisien, avec « la formation, l’enrichissement et la modernisation du produit touristique (…) et la mise en œuvre d’une stratégie claire et durable », comme l’explique Moez Kacem.

Restrictions de voyages paradoxales

Mais, pour tous les professionnels interrogés, la condition sine qua non à la véritable reprise du tourisme international en Tunisie est la levée des restrictions de voyages en Belgique et au Royaume-Uni.

« Ces deux pays ne déconseillent pas les séjours en Turquie où, pourtant, le risque terroriste semble actuellement plus élevé qu’en Tunisie. C’est paradoxal », s’étonne Anis Meghirbi.

De son côté, Moez Kacem parle d’une distorsion entre l’image de la Tunisie véhiculée par les médias français et européens et la réalité : « A mon avis, l’image du pays à l’étranger est bien différente du vécu et du ressenti quotidien des Tunisiens. »

Pour cet expert, la solution devrait venir des TO eux-mêmes. Il pense qu’ils « doivent créer, de leur côté, leurs propres réseaux d’information et de décision en matière de fréquentation de destinations, loin des décideurs politiques ».

« Si on veut vraiment aider la Tunisie et sa jeune démocratie, il ne faut surtout pas empêcher les touristes européens à venir », martèle, quant à lui, le directeur des ventes et du marketing de Seabel Hotels Tunisia.

Et, pour satisfaire les voyageurs qui viendront dès cet été, il est également indispensable de remettre à niveau l’hôtellerie tunisienne.

« Nous devons diminuer l’offre hôtelière dans le pays, pour augmenter les tarifs et offrir un véritable accueil digne de la Tunisie », conclut Anis Meghirbi.

Rassurer, attirer et fidéliser les visiteurs étrangers. Sur le papier, ce programme semble efficace.

Source : http://www.tourmag.com/Tunisie-sur-55-millions-de-touristes-attendus-en-2016-75-echapperaient-aux-hoteliers_a80335.html

MAROC

« Un monument de l’architecture marocaine destiné à renforcer les relations maroco-vietnamiennes  »  !

S’il est de bon augure de hisser le prestige de son pays et le marocain, par atavisme, le fait assez bien, néanmoins ,dans ce cas précis, ce serait un non sens; en effet, rappeler aux descendants de soldats marocains colonisés, qui ont été poussés à coups de fouet pour monter dans des camions et aller servir de chair à canon contre un autre peuple colonisé par le même colon français ….. A tout le moins, il serait judicieux de rebaptiser cette porte :

Porte Abdelkrim El Khattabi en inscrivant en épitaphe  » Le Colonisateur Français vaincu »

Massine Tacir pour  Yakaledire.com

Vietnam : La Porte du Maroc à Hanoi va être restaurée

La ville de Hanoi au Vietnam a décidé de restaurer la Porte du Maroc, un monument de l’architecture marocaine, destiné à renforcer les relations maroco-vietnamiennes. Seulement, cette porte construite par des soldats marocains ayant participé à la Guerre d’Indochine, apporte un témoignage sur un épidode douloureux de l’histoire. Elle est le symbole de l’épopée de soldats marocains en terre étrangère. Plongée dans cette histoire commune.

Bab Al Maghariba avant sa restauration en 2009 / DR

Bab Al Maghariba avant sa restauration en 2009 / DR

Bab Al Maghriba après avoir été restaurée (DR)

Bab Al Maghriba après avoir été restaurée (DR)

C’est le vestige d’une histoire presque oubliée mais qui se rappelle encore aux jeunes générations. Sur demande de l’ambassade du Maroc à Hanoi, la ville a engagé un projet de restauration et de conservation de la Porte du Maroc, située dans le district de Ba Vi en banlieue de Hanoi. La restauration de la Porte du Maroc est destinée à renforcer les liens d’amitié entre le Vietnam et le Maroc, rapporte la presse locale.

Petit rappel historique. Pendant la guerre d’Indochine (1946 – 1954), plusieurs membres du corps expéditionnaires français dont des Marocains sont faits prisonniers et déportés dans des camps de rééducation implantés dans la jungle par le leader vietnamien Ho Chi Minh qui ne laisse le choix aux soldats que le ralliement à ses troupes. Certains y décéderont alors que d’autres, mariés à des Vietnamiennes, se sont implantés dans la région à la fin de la guerre. Des enfants d’anciens soldats marocains morts aux combats attendent toujours de retourner dans le pays natal de leur père, comme le résume un poignant documentaire de la chaîne Al Jazeera.

Restaurée pour renfocer les relations maroco-vietnamiennes

Saisis de la nostalgie du pays natal dans cette terre étrangère, des soldats marocains décident d’ériger en 1963, une porte à arcades rappelant celles qui ornent l’entrée des médinas marocaines. Ils l’appelleront « Bab Al Maghariba». Elle leur permet de revivre le souvenir lointain du pays qu’ils avaient jadis connus et dont la guerre les a éloignés. Seulement après le retour des soldats au Maroc, la porte a été assaillie par la jungle, de la végétation a commencé à pousser dessus. Mais la porte est restée debout comme symbole de résistance. En 2009, sous l’impulsion de l’ambassade du Maroc à Hanoi, la porte avait déjà été restaurée.

Aujourd’hui, la ville de Hanoi a décidé de la restaurer en signe de renforcement des relations maroco-vietnamiennes. Elle lui permettra d’effacer ou d’adoucir, le souvenir douloureux de ces soldats marocains qui, pour certains, n’ont jamais revu leur pays d’origine. Mais la porte qu’ils ont construite à laisser une empreinte indélébile dans le temps. Elle se dresse au cœur de la jungle de Hanoi, pour rappeler l’histoire méconnue de ces soldats morts loin de leur pays. La porte répond bien aux deux autres noms qui lui sont attribués : La Porte Immortelle et La Porte Permanente. Immortelle et permanente comme le souvenir de l’histoire tragique de ces soldats marocains.

…Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/44332/vietnam-porte-maroc-hanoi-etre.html

Source : http://www.yabiladi.com/articles/details/44332/vietnam-porte-maroc-hanoi-etre.html

ALGERIE

A mon sens, cet article résume en soi le paradoxe de la liberté d’expression en Algérie : un mix  d’économie, un journalisme  acquit à la cause et   le tout sous un connotation régionaliste. Le journal Liberté  ( Groupe CEVITAL) et le journal  El Akhbar ( nouvellement groupe CEVITAL) nous déclare la cabale dirigée contre son patron, réitérée d’une déclaration annoncée dans une télévision berbère, région du patron de CEVITAL) décidément!

J’en conviens, cela aurait été de bonne guerre dans une démocratie plaine et entière ou le lecteur sait séparer le bon grain de l’ivraie, mais dans une démocratie naissance comme dans tout le Maghreb ou ce qui est dit dans un journal est forcément vrai!

J’ai un profond estime pour cet entrepreneur algérien de grande envergure mais gare à l’ excès de partialité qui pourrait donner prétexte au pouvoir de sanctionner sa future acquisition médiatique sachant que grand nombre de pays démocratiques dont l’Angleterre et les USA imposent une « impartialité » dans la concentration des médias.

Massine Tacir – Edito

 

La cabale contre l’homme d’affaires, Issad Rebrab, se poursuit. Après les attaques dont il fait l’objet de la part du ministre de la Communication, le patron de Cévital est de nouveau la cible de Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie.

Ce dernier a instruit une société de communication britannique, Business Development Manager (ABM), d’exclure le groupe Cévital du Forum d’investissements algéro-britannique qui se tiendra à Alger le 22 mai prochain. Selon les journaux Liberté et El Khabar, qui citent des sources émanant de la direction de Communication de Cévital, le patron de la société britannique, James McKay, a reçu une «injonction d’une autorité gouvernementale algérienne» lui demandant de ne pas associer l’entreprise d’Issad Rebrab à l’organisation de cet évènement. Pourtant, la plus grande entreprise algérienne a sponsorisé l’évènement eà hauteur de 8000 Livres Sterling.

Cela confirme que les autorités sont prêtes à entraver, coûte que coûte, les activités d’Issad Rebrab. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BRTV, que les autorités ont bloqué nombre de ses projets. «Ils ont essayé de nous bloquer plusieurs projets industriels qui auraient pu participer à la création d’emplois et de richesses en Algérie», a-t-il indiqué. Il a cité l’exemple de «Cap Djinet qui aurait pu faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs secteurs et dégager plus de 35 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et créer près d’un million d’emplois».

Issad Rebrab explique ces actes d’hostilité par le fait qu’il n’appartient pas au «clan» au pouvoir. «Comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas», a-t-il ajouté.

Essaïd Wakli

source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/cabale-rebrab-interdit-dassister-a-rencontre-economique/

FRANCE

Une des façons d’atténuer  ces phénomènes, c’est déjà de mettre, à pied d’égalité, sur le plan pénal, l’ensemble des formes de racisme et non pas une sorte d’ échelle de valeur avec ,en en-tête ,l’anti- sémitisme  puis le reste.
Quant à nos politiques et certains médias, qui sont les forgerons de l’opinion, ils doivent s’abstenir de leur basse besogne pour des intérêts électoraux ou d’audimat.
Massine Tacir
 
Racisme : les Français seraient plus tolérants qu’avant
Par LIBERATION
Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le 31 octobre 2015.Zoom
Marche de la dignité et contre le racisme à Paris le 31 octobre 2015. Photo Lionel Bonaventure. AFP

Selon l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion réalisée pour la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) par l’institut de sondage Ipsos, la société française «refuse les amalgames et valorise l’acceptation de l’autre». Mais les préjugés subsistent.

Dans son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) rappelle les stastistiques communiquées en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur : en 2015, année de sanglants attentats jihadistes, les faits antimusulmans ont triplé en France et les préjugés antisémites ont bien persisté.

A lire aussi : Plus de 2 000 actes racistes, antisémites et antimusulmans en 2015

Mais la CNCDH publie aussi les résultats de l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion réalisée par l’institut de sondage Ipsos, du 4 au 11 janvier auprès d’un échantillon de 1015 personnes. Et le résultat a de quoi étonner : les Français seraient plus tolérants. «Après quatre années de baisse consécutive, suivie d’une stabilisation en 2014, l’indice longitudinal de tolérance en France marque en 2015 une nette progression [+5 points] vers plus de tolérance», note la CNCDH. Il semble ainsi que, depuis la récente vague d’attentats, et malgré les discours de certaines personnalités publiques, la société française refuse les amalgames et valorise l’acceptation de l’autre.»

Les attentats de janvier et du 13 novembre ont donc, étonnement, eu un impact positif sur la tolérance des Français, confirme la présidente de la CNCDH Christine Lazerges : «Il y a vraiment un avant et un après. Il y a eu un choc émotif, (…) une sorte d’intériorisation que nous étions tous responsables de la montée du radicalisme», explique-t-elle. Les chercheurs de la CNCDH avancent aussi trois autres pistes pour expliquer ce résultat : une mobilisation contre le Front national, le recentrage d’une partie de l’électorat de droite [où la remontée de la tolérance a été particulièrement marquée] et la volonté de paraître «politiquement correct». Mais la CNCDH affirme tout de même qu’il est «encore trop tôt pour évaluer la pérennité de cette remontée».

Même si «les opinions à l’égard des juifs sont incontestablement meilleures», l’enquête 2016 sur l’état de l’opinion révèle qu’il existe toujours «une résistance de vieux préjugés antisémites, liant les juifs à l’argent, au pouvoir, leur reprochant leur communautarisme et leur attachement à Israël».

A lire aussi : Plus de la moitié des actes racistes est dirigée contre les juifs

Les musulmans restent eux la minorité la moins acceptée mais là encore, l’enquête récente de l’opinion montre que cela va «dans le sens d’un moindre rejet» à l’égard tant de l’islam que des musulmans. Sans surprise, les critiques portent essentiellement sur les pratiques religieuses les plus visibles (comme le port du voile). Enfin, selon cette enquête, les Roms sont les «plus confrontés au plus grand rejet de la part du reste de la population» mais que ces «sentiments négatifs» ont «fortement baissé» depuis janvier 2015.

Mais pas de quoi se réjouir pour autant. La CNCDH reste très prudente en précisant qu’il est «difficile de dire pour l’instant si ces évolutions positives sont durables ou liées au contexte des attentats, et si les personnes interrogées disent toujours vraiment ce qu’elles pensent sur ce sujet sensible», précise-t-elle.

Source : http://www.liberation.fr/france/2016/05/02/racisme-les-francais-seraient-plus-tolerants-qu-avant_1450013

INTERNATIONAL

ETATS UNIS D AMERIQUE
L’adage qui consiste à dire « En politique, tous les coups sont permis » nous le confirme encore une fois avec la candidature de Tramp !
Traiter de  guignole au début de sa compagne, le voilà finissant  quasi candidat des républicains et donc magistralement conforté dans sa candidature présidentielle !
Edito – Yakaledire
Primaires
Après l’abandon de Cruz, Trump «candidat républicain présumé» à la présidentielle
Par Matthieu Ecoiffier, Envoyé spécial à New York (mis à jour à )
Donald Trump lors de son discours sur la politique étrangère mercredi à Washington.Zoom
Donald Trump lors de son discours sur la politique étrangère mercredi à Washington. Photo Chip Somodevilla. AFP

Le retrait surprise de Ted Cruz, qu’il a largement devancé mardi soir dans la primaire de l’Indiana, laisse la voie libre au milliardaire chez les républicains. Côté démocrates, Hillary Clinton est freinée par sa défaite face à Bernie Sanders.

Donald Trump triomphe, Hillary Clinton trébuche. Et les électeurs américains, de gauche comme de droite, expriment une rébellion de plus en plus ouverte contre ceux qui les dirigent depuis des décennies à Washington. La primaire de l’Indiana, mardi, marque indéniablement un tournant dans la campagne pour la présidentielle de 2016. La voie est libre pour le magnat de l’immobilier qui, avec 53,7% des voix, écrase Ted Cruz, son principal rival dans la course à l’investiture.

Dans ce fief républicain conservateur et religieux, le milliardaire se paye le luxe d’arriver avec près de 17 points devant Cruz, le candidat de la droite religieuse et conservatrice. Le retrait surprise dans la soirée de ce dernier permet à l’ancienne star de télé-réalité de faire campagne avec le statut de «candidat républicain présumé à la présidentielle».

Une dynamique renforcée, coté démocrate, par la contre-performance d’Hillary Clinton dans cet état du Midwest où Bernie Sanders remporte 53% des voix. Pas de quoi compromettre l’avance de l’ex-secrétaire d’Etat en nombre de délégués, mais un frein certain pour sa campagne. Visiblement désarçonnée, Hillary Clinton a été la seule à ne pas s’exprimer mardi soir. Ce qui n’a pas échappé à Donald Trump. «Nous allons désormais combattre Hillary Clinton, elle ne sera pas une grande, une bonne présidente mais une mauvaise présidente. Elle ne comprend rien au commerce», a-t-il trompeté depuis la Trump Tower, son QG new-yorkais.

Dans un discours somme toute relativement calme et présidentiel, et emprunt d’une grande habileté stratégique, il s’est ensuite attaché à rassembler son camp. «J’ai rivalisé toute mon existence, en participant à des compétitions dans le sport, le business et, depuis dix mois, dans la politique. Ted Cruz, je ne sais pas s’il m’apprécie ou non, mais c’est un sacré compétiteur. Il est dur, déterminé», a salué le désormais candidat présumé du GOP (grand old party, le parti républicain) se gonflant d’avoir terrassé un tel rival. Une demi-heure plus tôt, Cruz n’avait même pas prononcé son nom dans un long discours prononcé d’Indianapolis et dégoulinant de religiosité béate: «Nos droits ne viennent pas des rois, des reines ou même des présidents, mais de Dieu tout-puissant !» avait-il rappelé, avant de rendre un hommage aux qualités de visionnaire de Ronald Reagan. Et de concéder sa défaite.

«Menteur pathologique»

«J’avais dit que je continuerais aussi longtemps qu’un chemin vers la victoire existait, a finalement lâché le Texan parmi les cris d’une toute petite foule de supporteurs. Il semble que ce chemin s’achève. Ensemble, nous avons tout donné sur le terrain dans l’Indiana. Mais, ce soir, à mon grand regret, les électeurs ont choisi une autre voie. Nous suspendons notre campagne, mais pas notre combat pour la liberté.» Pas un mot de soutien pour Trump donc. Il faut croire que l’hypocrisie a des limites, même pour un chrétien : quelques heures avant le vote, Ted Cruz s’est lâché comme jamais devant les journalistes, rapporte le New York Times, traitant Trump de «menteur pathologique», de «coureur de jupons» et «profondément amoral».

Visiblement même les républicains purs et durs de l’Indiana ont plus adhéré au discours volontariste et protectionniste en matière d’emploi et d’économie de Trump qu’aux saillies fondamentalistes de Cruz qui a fini sa campagne en accusant Trump (et Clinton) d’être pour que les personnes transgenres puissent choisir d’aller dans les toilettes des femmes, au risque de les maltraiter !

«Big»«Very big»«Historique».  Mardi, dès l’annonce des premiers résultats de la primaire dans l’Indiana, les commentateurs faisaient assaut de superlatifs pour décrire la victoire de Trump. Selon les estimations, il totalisait 53,2% des voix, contre 36,7% pour Ted Cruz et moins de 7,5% pour John Kasich au profil plus modéré. Rien ne semblait plus pouvoir arrêter la dynamique du candidat au toupet politique et capillaire phénoménal. Avec 1 013 délégués, Trump se rapproche du chiffre magique de 1 237 délégués nécessaires pour éviter une Convention républicaine où il pouvait voir sa nomination contestée au second tour du vote des délégués, en juillet, à Cleveland.

Si l’on croit les sondages actuels dans les Etats où auront lieu les prochaines primaires, avec la dynamique politique qui est la sienne, l’affaire paraît pliée pour Trump. Il semble que l’équipe de campagne de Cruz, plus inspirée par les maths que par Dieu, a fait les mêmes calculs. Cruz n’a pas réussi à se poser en alternative à Trump dans l’électorat républicain. Avec ses 154 délégués John Kasich, le gouverneur de l’Ohio au profil plus rassembleur et modéré, reste le seul en piste au cas où Trump échouerait de justesse à passer la barre, hypothèse désormais hautement improbable.

«Winter is coming»

Ce mercredi matin, l’Europe se réveille donc avec Donald Trump en candidat républicain présumé outre-Atlantique. Lui que beaucoup considéraient, il y a seulement quelques mois, comme un clown. Le voilà qui se révèle un très sérieux opposant à Hillary Clinton, forcée de boiter jusqu’à sa propre investiture par la dynamique de Sanders. Les commentateurs pointaient mardi soir, le moteur commun alimentant ces deux victoires : l’un comme l’autre ont su capter le rejet et la frustration profonde des électeurs américains des «Washingtoniens» qui se succèdent aux manettes du pays.

C’est justement parce qu’il n’a aucune expérience politique ni jamais exercé un mandat d’élu au service du public que de nombreux électeurs votent Trump. Qu’il soit en passe de remporter l’investiture républicaine est une première depuis la candidature de Dwight D. Eisenhower. Encore que ce dernier «était un général cinq étoiles, commandant en chef des armées alliées en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale», s’étranglait mardi soir le New York Times. Il fallait aussi voir la mine déconfite de David Axelrod, l’ancien chef de la stratégie des deux campagnes victorieuses d’Obama, reconnaître sur CNN qu’il s’est trompé sur Trump : «J’ai cru qu’il serait une passade de l’été, puis de l’automne. Puis qu’il ne passerait pas Noël.»

à lire aussi Donald Trump, «l’Amérique d’abord», les idées après

L’autre raison du succès de Trump, qui a particulièrement joué dans l’Indiana, est son discours protectionniste et volontariste en matière d’économie. Quand il dit «Make America great again», les électeurs entendent «les Américains d’abord». Et pas seulement les républicains, la classe moyenne blanche. Conscient de la puissance de cet argument, l’intéressé est d’ailleurs bien décidé à s’en servir pour grignoter l’avance d’Hillary Clinton dans l’électorat noir et latino. Son principal handicap, avec l’abstention dans son propre camp. «Les Hispaniques veulent du travail, les Afro-Américains veulent du travail. On va faire revenir le travail et faire en sorte qu’ils restent chez nous», a promis Donald Trump en conclusion, en promoteur du rêve américain. «Winter is coming», ironisait mardi soir un commentateur à la télé américaine, en reprenant le slogan de la série Game of Thrones, le rire jaune au-dessus de sa cravate.

Matthieu Ecoiffier Envoyé spécial à New York

Source : http://www.liberation.fr/planete/2016/05/04/apres-l-abandon-de-cruz-trump-candidat-republicain-presume-a-la-presidentielle_1450413

MAURITANIE

L’or au sahel, ou il faut déballer pas moins d’une tonne de terre, descendre dans des trous sans protection au risque de perdre sa vie, utiliser de cyanure mortel et tout cela  pour récolter quelques poussières d’or.Imposer une licence au prix fort ( 280€) à des citoyens en mal de nourriture qui, au surplus risquent leur vie, ne semble pas raisonnable. Il convient à tout le moins d’assouplir les conditions afin car il s’agit là de nécessiteux cherchant non pas l’enrichissement mais juste la pitance quotidienne de leur famille.

Yakaledire – Edito  

Mauritanie – La ruée vers l’or amènent les autorités à réglementer l’orpaillage


La ruée de milliers d’orpailleurs vers le nord de Nouakchott a poussé les autorités mauritaniennes à adopter une réglementation de cette activité qui n’était pas prise en compte par le code minier en vigueur dans le pays.

Désormais, les orpailleurs devront être munis de licences qui ont commencé à être délivrées par l’administration depuis lundi, selon Ahmed Ould Taleb Mohamed, directeur général des mines de Mauritanie.
« L’Etat a décidé d’agir face à la ruée des citoyens vers cette activité pour en limiter les risques et pour protéger les domaines accordés par licences, à des sociétés étrangères », a-t-il précisé.
Depuis plus d’un mois, des millier de jeunes Mauritaniens ont pris d’assaut des zones déjà attribuées par l’Etat mauritanien à ces compagnies étrangères (Kinross Tasiast et First quantum) qui exploitent des mines à ciel ouvert à plus de 250 km au nord de Nouakchott dans l’étendue désertique du « Tijiritt ».
La production annuelle de la Mauritanie se situe aujourd’hui aux environs de 245.856,76 onces d’or, compte qui n’inclut pas l’orpaillage artisanal qui a récemment commencé en toute clandestinité.
Selon la nouvelle réglementation, pour avoir une licence, il faut être citoyen mauritanien, avoir un détecteur de mine dédouané auprès des services douaniers mauritaniens et payer une taxe de 100.000 ouguiyas (environ 280 dollars).
La licence est valable pour quatre mois, et celui qui en bénéficie est invité à « s’engager à revendre son produit aux structures étatiques désignées à cet effet pour éviter les sanctions prévues », a indiqué le directeur des mines.
Les orpailleurs clandestins (sans licence) ont été chassés depuis lundi par les forces de sécurité, lesquelles les ont invités à aller se mettre en règle pour ne plus être inquiétés.
D’après la direction des mines, une zone de près de 1.800 km², située non loin de celle de la compagnie canadienne Kinross, sera délimitée pour que les orpailleurs puissent y pratiquer leur activité.
Depuis que cette ruée vers l’or a été constatée, les prix des détecteurs de métaux sont montés en flèche, passant de 300 à 1.400 dollars. Pour partir à la quête du métal précieux, on a recours au financement participatif. Cinq ou six personnes réunissent la somme de 2.000 dollars pour assurer un « départ vers l’or ». Certains ont vendu leurs voitures, leurs maisons et même leurs commerces pour y parvenir.
Ils sont déjà près de 10.000 personnes à être inscrites sur les listes de demandeurs de licence d’orpaillage.
Avec une licence, l’orpailleur n’est plus cet aventurier qui, avant la réglementation, était soumis aux poursuites des patrouilles de l’armée.
La conviction des Mauritaniens de trouver facilement de l’or dans le désert ne cesse de se renforcer depuis que des jeunes internautes ont commencé à diffuser sur les réseaux sociaux des images montrant l’or « récolté » et la richesse instantanée qui en découle.
Selon les spécialistes, les autorités mauritaniennes devraient traiter « méticuleusement ce dossier pour éviter tout dérapages liés à une éventuelle prolifération de bandes de brigand de l’or ». Elles doivent également « tout faire pour que l’argent de l’or ne puisse profiter aux réseaux terroristes existant dans la sous-région ».
Sources : http://www.maghrebemergent.com/economie/maghreb/58499-mauritanie-la-ruee-vers-l-or-amenent-les-autorites-a-reglementer-l-orpaillage.html

TUNISIE

La démocratie et les droits de l’homme sont un chemin truffé d’embuches pour les démocraties naissantes et à fortiori dans un contexte de vagues terroristes que subie hélas la Tunisie.Il est certes  équitable de faire un préalable des droits de l’homme, mais raisonnablement en tenant compte des contraintes de l’environnement assassin qu’entretiennent les terroristes.Tolérer quelques légères manquements au sens des droits de l’homme dans la mesure d’un resultat probant face aux terroristes et condamner sans réserve ceux des autorités qui outre passent leur mission.

Yakaledire – etido

Tunisie : 46 ONG dénoncent les abus commis au nom de la lutte antiterroriste

Policiers tunisiens postés à Ben Guerdane (est) après les attaques jihadistes qu’a connues cette région. © Feres Najar/AP/SIPA

Afin de dénoncer les abus commis au nom de la lutte contre le terrorisme, 46 associations tunisiennes et internationales ont adressé une lettre ouverte à l’ensemble du peuple tunisien. Elles demandent à l’État d’agir pour respecter les droits des citoyens.

Publiée sur le site de Human Rights Watch (HRW), cette lettre entend répondre « aux inquiétudes légitimes » du peuple tunisien sur les violations des droits de l’homme commises au nom de la lutte contre le terrorisme.  

Une loi anti-terroriste décriée

Parmi les signataires, il y a trois organisations du quartet tunisien qui a reçu l’année dernière le prix Nobel de la paix ; l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’Ordre national des avocats de Tunisie (ONAT) ; deux fondations représentent les familles des leaders politiques assassinés, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ; et des organisations internationales comme le Réseau euro-méditerranéen des droits humains, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et Oxfam. 

Les organisations signataires insistent sur « la nécessité de combattre tous les actes terroristes et d’en poursuivre les auteurs, les instigateurs et les planificateurs ». En même temps, Elles reconnaissent « le devoir de l’État de protéger les droits de toutes les personnes sur son territoire, y compris le droit à la vie et à la sécurité ».

« Beaucoup disent que les policiers ont le droit de faire ce qu’ils veulent pour qu’ils anéantissent le terrorisme. Ça veut dire quoi faire ce qu’ils veulent ? Ça veut dire t’humilier, défoncer la porte de chez toi ? », s’indigne le rappeur Mohamed Amine Hamzaoui dans une vidéo accompagnant cette lettre ouverte.

« Les policiers sont en contact direct avec les citoyens. Ils doivent nous respecter. Sinon, on a qu’à rappeler Ben Ali et revenir à l’État policier si c’est ça ce qu’ils veulent !», assènent, dans la même vidéo, les artistes Anis Gharbi et Marouane Ariane.

Messages forts

« L’injustice est une chose affreuse, qu’elle vienne des terroristes ou de la police », ajoute la championne olympique Habiba Ghribi.

Entre 2015 et 2016, la Tunisie a connu plusieurs attentats meurtriers (Bardo, Sousse, Tunis) dont le dernier, celui de Ben Guerdane, à une trentaine de kilomètres de la frontière tuniso-libyenne, a fait 18 morts le 7 mars.

Les organisations tunisiennes de droits de l’homme ont recueilli plusieurs témoignages de personnes affirmant avoir subi des abus pendant les opérations menées dans le cadre de la loi antiterroriste de 2015, qui confère de larges pouvoirs aux forces de sécurité et rallonge les délais de détention. 

Sources : http://www.jeuneafrique.com/321584/politique/tunisie-46-ong-denoncent-abus-commis-nom-de-lutte-antiterroriste/

FRANCE

Nuit Debout, un Mai 68 en perspective ?

A mesure que le temps passe, le mouvement ne lâche pas prise, au contraire, sa propension à se généraliser à travers toute la France, commence à inquiéter le pouvoir. Parti au combat contre les lois El Khomri, ses revendications et désideratas changent radicalement d’objectifs !

Va t-on assister à un Mai 68 bis!

Yakaledire-édito

 

VIDÉO. On a demandé à des militants de « Nuit debout » d’imaginer leur candidat idéal

NUIT DEBOUT – Ceux qui viennent souvent le disent eux-mêmes: on aborde très peu la loi Travail à « Nuit debout ». « Je suis allée voir les avocats pour savoir les questions que les gens posaient le plus au stand de conseils juridiques, et on m’a répondu que la plupart concernent la vie de tous les jours » raconte Bétina, une styliste de 30 ans conquise par le mouvement.

Et en effet, ce qui intéresse le plus les « Nuitdeboutistes », ce sont leurs conditions de vie et la remise en question des élus qui les gouvernent. D’autres encore remettent en cause un système économique qui « ne fonctionne pas » comme Dalil, un lycéen de 17 ans. À l’instar de Bétina, il manifeste et soutient « Nuit debout » depuis le début.

Malgré les treize années qui les séparent, Dalil et Bétina se sont rendus à « Nuit debout », place de la République, pour la même raison: ils veulent réfléchir à une autre forme de société, la mettre en place mais avant ça, se débarrasser de ceux qui les gouvernent. Un son de cloche que l’on entend aussi du côté de Saint-Denis, qui a lancé sa « Nuit debout » depuis le 13 avril dernier. Quel que soit leur âge, leur profession ou leur catégorie sociale, ceux qui vont aux rassemblements de « Nuit debout » sont tous d’accord lorsqu’il s’agit de définir l’origine du problème.

C’est la raison pour laquelle Le HuffPost leur a demandé d’imaginer un candidat idéal, celui en mesure de répondre à leurs attentes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Sources : Le HuffPost  |  Par Esther Degbe

LIBYE

Voila que le président Obama, le pays  « number one » au monde qui passe à confesse ! Dans les nombreux malheurs qu’a subit et continu de subir le peuple libyen des suites de l’intervention étrangère sur son sol, le président OBAMA propose, en guise de reconnaissance, l’aveu de ses erreurs.

SARKOZY,  occupé dans son hypothétique candidature à la présidentielle de 2017 et ses démélés avec la justice, nous dira probablement un jour prochain que dégommer KHADAFI était une affaire personnel mais qu’il ne dira pas plus.

Quant à l’illustre BHL, qui voyait déjà sa patrie israélienne installée au cœur même du Maghreb, toute proche de son inflexible ennemi « défenseur ad viternam des palestiniens » qu’est l’ Algérie, il continu,  ses missions inlassablement vers d’autres univers, avec sous le bras, le satané Talmud, livre de référence dont il vantait les mérites, à ses débuts de philosophe d’influence cabalistique probablement.

yakaledire – édito

 

l’échec en Libye, ma « pire erreur »

Barack Obama
Le Président américain, Barack Obama, a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye en 2011.

Aveu de taille on pourrait dire. Alors que l’un des artisans de la crise en Libye, en l’occurrence l’ex-Président français Nicolas Sarkozy, rejette sa responsabilité, le dirigeant américain, lui, reconnaît son tort. Dans un entretien à Fox News, Barack Obama a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye, en 2011. L’opération avait conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

« Ma pire erreur aura probablement été de n’avoir pas mis en place un plan pour l’après au lendemain de ce qui fut, je pense, une intervention justifiée en Libye ». C’est ce qu’a confessé le Président américain dans un rare entretien accordé à Fox News. Ce n’est pas la première fois que le Président américain reconnaît que les Etats-Unis et leurs alliés auraient pu faire plus après l’intervention militaire en Libye de 2011 qui a entraîné la destitution de Mouammar Kadhafi.

Le Président Obama laisse souvent entendre que la France et la Grande-Bretagne prendre la tête des opérations militaires, relayées par l’Otan. Washington avait alors parlé de son rôle leader tout en affirmant vouloir « laisser la main » à ses alliés français, britanniques et autres membres de la coalition. Au mois de septembre 2016, le dirigeant américain avait reconnu que Washington avait aussi une part de responsabilité dans la crise qui mine la Libye. « La Libye est plongée dans le chaos », a-t-il admis, il y a environ un mois.

Après l’intervention de l’OTAN, la Libye a sombré dans le chaos. Profitant de ce vide institutionnel, l’organisation Etat islamique y a établi ses sanctuaires, menaçant la sous-région et même l’Europe. Un gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU a été mis en place.

Sources : http://www.afrik.com/obama-se-confesse-l-echec-en-libye-ma-pire-erreur

ALGERIE

A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito

 

MAROC

Sahara Sahara quand tu nous tient !

Les démarches diplomatiques du roi Mohammed 6, apparentées plus à une corvée pour un roi plutôt casanier et pas bien dans ces basquettes dans les relations diplomatiques, nous rappelle un adage juif communément appelé  » La chèvre »

A la sortie d’Egypte, dans le Sinaï , un juif est parti se plaindre au Rabbin que la tente qu’on lui a attribuée était trop petite pour son couple et ses 10 enfants et qu’il était sérieusement à l’étroit.

Avez vous des animaux  ? lui demanda le Rabbin

Oui, une chèvre! répondit le plaignant

Le Rabbin lui dit :

 » Ce soir vous allez rentrer la chèvre dans votre tente, puis revenez me voir demain! »

Le plaignant revient voir le Rabbin le lendemain qui lui dit :

« Cette nuit, vous allez ressortir la chèvre de votre tente, vous verrez vous ne serait plus à l’étroit ! »

Le Maroc a expulsé le personnel de la MINURSO en sachant  d’emblée que l’ONU lui imposera le retour de cette mission

Le coup génial marocain est que, l’ONU , face  aux soutiens des amis du Maroc, n’ira pas au delà du retour de la MINURSO sans en imposer d’autres contraintes majeures au Maroc

Restons cependant sur les gardes, car la mention « La Minurso pour exercer ( pleinement ses missions)  » ne s’entende pas, en langage diplomatique,  y compris l’organisation de l’Autodétermination du peuple sahraoui.

Merci qui  ?

Est-ce Mr André Azoulay le bon conseillé , la matière grise française au service de son obligé ou un ingénieux marocain du terroir?

Massine Tacir – Edito

 

 

 

 

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